Du 1er janvier 1990 au 31 décembre 1999, l'indice S&P 500 est passé d'une valeur de 353 points à 1469 points. Ceux qui avaient investi dans cet indice avaient ainsi fait un gain de 316% en dix ans. La bulle était alors gonflée à son maximum.
Du 1er janvier 2000 au 6 mars 2009, les titres du S&P 500 ont effectué une descente de 55% (dégonflement de la bulle de TIC, puis crise des subprimes) qui les a mené de 1469 points à 666 points durant la séance de ce vendredi 6 mars 2009 où la déprime était à son comble. Depuis ce creux, l'indice a fait une remonté spectaculaire de près de 244% pour terminer la séance de vendredi à 2297 points!
Si l'on est un pessimiste de nature, on peut conclure de ces chiffres que la remontée des huit dernières années est trop vertigineuse et qu'une prochaine correction est inévitable. Si l'on est un optimiste, on en conclura que la valeur des actions n'a augmenté que de 56% depuis le 1er janvier 2000 (1469 points) et que cela est bien modeste pour une période de plus de dix-sept ans, soit une croissance d'environ 3% par année!
Si l'on est un pessimiste de nature, on peut conclure de ces chiffres que la remontée des huit dernières années est trop vertigineuse et qu'une prochaine correction est inévitable. Si l'on est un optimiste, on en conclura que la valeur des actions n'a augmenté que de 56% depuis le 1er janvier 2000 (1469 points) et que cela est bien modeste pour une période de plus de dix-sept ans, soit une croissance d'environ 3% par année!
2 commentaires:
"on en conclura que la valeur des actions n'a augmenté que de 56% depuis le 1er janvier 2000 (1469 points) et que cela est bien modeste pour une période de plus de dix-sept ans, soit une croissance d'environ 3% par année!"
C'est vrai que 3% est très médiocre comme rendement. C'est comparable à l'intérêt généré par les certificats de placement garanti, et à peine plus que l'inflation.
Mais 3% par année, c'est tout de même plus que la croissance annuelle du PIB canadien. On aime tous un indice extrêment élevé, mais ce 3% semble juste en fin de compte.
Il faut ajouter à ce 3% de croissance, les dividendes qui souvent sont environ du même ordre pour les compagnies qui en paient un. Ce n'est effectivement pas si mal comme rendement. Ce que je voulais souligner cependant, c'est que malgré la hausse continue depuis 2009, ce n'est pas si spectaculaire que cela en a l'air, si notre point d'entrée en bourse était au début de l'an 2000.
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