mercredi 21 février 2018

Les vidéos de la firme MEDICI: bonne source d'information et en français!


Un lecteur m'a fait découvrir la chaîne youtube de la firme Gestion de portefeuille stratégique MeDICI. Les analystes fort intéressants de cette firme commentent la situation de certains titres et abordent également différentes questions reliées à l'investissement boursier. Je vous suggère à mon tour de consulter cette chaîne et ses différentes vidéos, vous n'avez qu'à cliquer sur le lien ci-dessous:

https://www.youtube.com/channel/UC0lvizPrzHIIS9ZJ3a7ZiBA/videos

jeudi 15 février 2018

Teva Pharmaceutical reçoit la bénédiction de l'Oracle d'Omaha

Il y a un an quasiment jour pour jour, je faisais un post sur Teva Pharmaceutical (TEVA-NYSE), le plus important fabricant au monde de produits pharmaceutiques génériques qui traversait une période difficile. Le titre était alors à $32.19 et il a continué sa descente par la suite atteignant même un cours de $10.85 au début novembre. Puis, suite à l'embauche d'un nouveau CEO venu de Novo Nordisk, Kare Schultz, qui a su rassurer les marchés, le titre a remonté peu à peu la pente dans les semaines qui ont suivi. On apprenait hier que Warren Buffett avait commencé à faire l'acquisition d'actions de ce titre durant cette période, cela a eu un effet positif sur le cours de l'action  qui a augmenté de 7% aujourd'hui et qui s'établit maintenant à $20.81. 

Il reste à cette entreprise israélienne et à son nouveau CEO encore beaucoup de travail à accomplir, sa dette gonflée par l'acquisition de la division des produits génériques d'Allergan demeure très élevée et est toujours une préoccupation. Buffett n'est pas parfait, il lui arrive de se tromper, mais s'il a vu de la valeur dans ce titre, ça me rassure un peu en tant qu'actionnaire de cette compagnie.

mardi 13 février 2018

Plus facile d'acheter que de vendre

En cette période trouble que traversent les marchés boursiers, je me suis donné comme objectif de réduire mon nombre de titres et de me dégager davantage de liquidités. Je dois donc vendre des titres et je réalise qu'il est plus difficile d'identifier des titres à vendre que des titres à acheter. Tous les jours, surtout quand les marchés connaissent des corrections à la baisse, je vois des titres qui me semblent sous-évalués et constituer des occasions d'achat. Par contre, vendre mes titres actuels m'apparaît plus difficile. 

Privilégiant depuis des années l'achat de titres de type retournement (turnaround stocks) achetés après une mauvaise période qu'a connue une compagnie et qui a fait chuter le cours de son titre, je me retrouve devant trois possibilités:

1. La compagnie s'est rétablie depuis l'achat et son titre a considérablement augmenté conséquemment. Comment déterminer le potentiel de retournement qu'il reste encore à cette compagnie et de mouvement à la hausse de son titre? Mon meilleur achat à la bourse fut l'achat d'actions de Brunswick Corporation (BC-NYSE) à $3.50 en 2008, alors que le titre était à son plus bas. En 2011, j'ai décidé d'en vendre une partie car l'action avait atteint $20 et je craignais un recul. La compagnie a cependant continué de se redresser et le titre à monter, il est aujourd'hui à $57. J'ai donc un regret d'avoir vendu une partie de mes actions trop tôt... 

2. La compagnie vivote depuis que j'ai acheté son titre. Elle est parvenue à arrêter l'hémorragie, mais elle n'a rien démontrer pour l'instant qui puisse provoquer l'emballement des investisseurs. Combien de temps dois-je lui accorder pour qu'elle fasse finalement ses preuves? Le temps c'est de l'argent et l'argent qui dort ne rapporte rien...  

3. La compagnie au lieu de se rétablir a vu sa situation se détériorer encore plus et son titre a chuté davantage depuis l'achat. La plupart du temps, j'ai cherché à réduire mon coût moyen en achetant des actions additionnelles lors de la descente de leur cours (double down). Le titre est souvent rendu à un cours ridicule (ex. Concordia International - CXR-TSX), la vente rapporterait maintenant bien peu et si l'entreprise effectuait finalement un revirement de situation, la remontée pourrait être spectaculaire  et me faire regretter de m'en être départi après l'avoir gardé si longtemps... 

Pourtant, il faut bien vendre un jour, vous n'apporterez pas vos actions de "l'autre bord" comme on dit en québécois. On investit nos économies, se privant de la jouissance à court terme que cet argent pourrait nous apporter, pour que ces économies fructifient et que nous puissions en retirer un plus grand plaisir, une plus grande satisfaction un jour. Il me faut donc être cohérent et ne pas tomber en amour avec mes titres. Au cours des prochains mois, je vais donc profiter des périodes où le marché remonte après un recul, pour me délester de titres.

vendredi 9 février 2018

Est-ce que les ordinateurs ont pris le contrôle de la bourse?

Il n'y a rien dans les perspectives économiques autant américaines que mondiales qui justifie le pessimisme actuel des marchés. Il est vrai que les titres boursiers s'étaient gonflés de façon démesurée, profitant de l'absence de compétition des autres véhicules financiers qui offraient des taux d'intérêt ridicules depuis des années. Cela a créé une bulle qui devait tout ou tard se dégonfler, une correction était inévitable et salutaire d'une certaine façon car elle allait ramener les titres plus près de leur valeur réelle. 

Là où je trouve ça plus déconcertant pour le simple investisseur, c'est le rôle que jouent ces puissants ordinateurs qui déclenchent des ordres de vente à partir d'algorithmes mystérieux qui défient les fondamentaux de l'économie et des titres boursiers et qui s'appuient davantage sur des paramètre de volatilité que sur la réalité. Et ces ordinateurs avec leurs savants calculs créent par eux-mêmes le mouvement à la baisse, font naître un scepticisme chez les investisseurs qui se transforme en peur que le fond soit encore plus bas... et qui amène les acheteurs à rester sur les lignes de coté des journées comme aujourd'hui, laissant toute la place aux puissants ordinateurs et à leurs ordres de vente. C'est un véritable cercle vicieux mathématique. Les marchés vont finir par le briser ce cercle vicieux, je pensais que ce serait aujourd'hui, il semble que non, pour l'instant du moins car avec la volatilité actuelle qui peut prédire où seront les indices boursiers à 16h00 aujourd'hui.     

mardi 6 février 2018

Element Fleet Management: chute de 33%?

Element Fleet Management (EFN-TSX) a annoncé hier soir le départ de son CEO et a donné des prévisions de baisse de ses bénéfices d'exploitation de 3 à 5% en 2018 (justifiée par des difficultés d'intégration...). L'entreprise prévoit cependant un retour à la croissance des profits en 2019. Le titre a chuté aujourd'hui de façon spectaculaire: de 33% ($5.28 vers 11h30). Trouvant la réaction à ces nouvelles démesurée, je me suis laissé tenter en début de séance à $5.70, répétant une erreur élémentaire digne d'un débutant: on n'essaie jamais d'attraper un couteau qui tombe!!! Il doit y avoir quelque chose de plus derrière ces nouvelles que je ne voyais pas encore pour provoquer une pareille réaction. Voyez-vous la cause de cette baisse disproportionnée?

vendredi 2 février 2018

Ouch!


Très mauvaise journée sur toutes les bourses. Recul de 2,1% pour les S&P500, de 2,5% pour le Dow Jones. Il faut prendre du recul et relativiser, ce mini Black Friday n'a rien à voir avec le Black Monday de 1987 qui avait vu l'indice Dow Jones reculer de 22% ce lundi 19 octobre 1987! À l'époque, la bourse ne m'intéressait pas du tout et j'avais appris cette nouvelle avec détachement. Ceux qui se sont précipités pour acheter le lendemain de ce lundi noir, ont eu un rendement exceptionnel sur leurs investissements: deux ans plus tard l'indice Dow Jones avait remonté de 54% à partir du creux atteint à la fermeture des marchés le 19 octobre 1987.

Cette petite correction sera-t-elle suivie d'un retour à la normal lundi, où est-ce la première secousse annonçant une deuxième secousse plus forte? L'avenir le dira...