jeudi 18 mai 2017

La bourse brésilienne s'effondre: sur-réaction et occasion d'achats?


La bourse brésilienne s'effondre aujourd'hui de 16% suite à la révélation d'un possible cas de corruption impliquant le président Michel Temer. Si ces faits se confirment, et bien, un président ça se remplace... Ça me semble être le parfait exemple d'une panique boursière démesurée: ce n'est pas l'économie brésilienne qui en cause ici, mais l'honnêteté de son président. Quand on voit ce genre de panique irrationnelle, cela est souvent une bonne occasion d'achats. Si j'avais une marge de manœuvre en liquidité, je renflouerais certains de mes titres brésiliens. C'est pour ça qu'il faut toujours avoir une marge de liquidité pour ces occasions... Vous en pensez quoi?

3 commentaires:

LeFondDuBaril a dit…

Vous avez tout à fait raison. La chute était dûe à une panique irrationelle.

Je m'apprêtais à examiner quelles compagnies brésiliennes en particulier (je connais juste Embraer parmi eux) ont un bon profil pour y investir, mais je vois que l'indice a déjà entamé sa remontée. Mais comme Michel Temer refuse de démissionner, cela risque de causer d'autres vagues dans le prix de cette action, on aura peut-être de nouveau l'occasion d'y investir.

Québec Bourse a dit…

La plupart des titres intéressants (VALE, BBD, CBD...) ont déjà repris de 5 à 6%, un peu tard pour profiter de l'excès d'émotions qui a suivi la nouvelle d'hier. Tu as raison de souligner LFDB qu'il y aura d'autres vagues, ce genre de débat politique (comme celui de l'administration Trump) est propice à la volatilité des marchés, en particulier pour le Brésil qui a besoin d'effectuer des réformes importantes pour relancer toute la puissance de son économie après le passage désastreux des socialistes au pouvoir. Les investissements dans ces compagnies comportent aussi un risque lié à la valeur du CAD, puisque ces titres (ADR) se transigent en USD.

Condor a dit…

Je reste perplexe devant cette situation et je n'investirez pas personnellement au Brésil. L'an dernier, c'est Dilma Rousseff qui était destitué. Là, c'est Michel Temer qu'on veut destituer. Ça vas mal au Brésil, trop mal pour que je m'intéresse à investir avec des cies Brésilienne. Je travaille sur le marché Canadien et Américain et ça me suffit comme cela.