Les petits investisseurs se sont fait conter multitude de demi-vérités et de mensonges par les dirigeants des institutions financières depuis un an. Vous n'avez qu'à faire une revue de presse pour American International Group (AIG-NYSE), pour Citigroup (C-NYSE) ou pour Bank of Ireland (IRE-NYSE) pour constater à quel point on les a gavé de fausse information. Certes, au début, l'étendue des ravages devait échapper même à ces dirigeants, mais il n'ont jamais joué franc-jeu par la suite, ne laissant sortir la vérité qu'au compte-goutte, utilisant un discours ambigu qui laissait penser que la situation était progressivement sous contrôle, alors qu'elle ne l'était pas.
Pendant ce temps, les grands spéculateurs du système financier, tels les hedge funds, tentaient de sauver leur peau en vendant à découvert les titres les plus vulnérables: encore aujourd'hui, ces rapaces sont à s'acharner sur certains titres, tel Bank of Ireland. En achevant Lehman Brothers, ils ont fait sauter le barrage. En spéculant de façon systématique sur le pétrole et les commodités, ils ont déstabilisé les économies et affamer une partie de la population dans les pays les plus démunis. Les actions néfastes de ces rats, en ramenant la valeur des actions de certains titres financiers à presque rien, rend d'autant plus difficile la recapitalisation de ces institutions. C'est le cercle vicieux parfait. L'administration Obama devra déterminer des actions agressives pour leur faire face, contrôler ces "joueurs" qui ont transformé les places boursières en casinos irresponsables.
Par dessus tout ça, il y aura eu l'irresponsabilité du gouvernement de George W. Bush qui aura laissé la maladie se développer, le virus des prêts hypothécaires américains de niveau subprime, qui allait se transformer en pandémie et se répandre sournoisement à toutes les parties de la planète via les PCAA. Bush, le médiocre, a eu l'audace la semaine dernière de mettre en garde les pays du G20 contre toute intervention agressive qui limiterait la liberté des marchés, l'efficacité et la "créativité"du capitalisme. C'est l'équivalent du type qui après avoir répandu le sida à droite et à gauche, met en garde contre l'utilisation du condom... Bush, médiocre et irresponsable jusqu'au bout.
Barack Obama aura beaucoup à faire pour ramener la confiance chez les petits investisseurs qui se demandent aujourd'hui s'ils ont leur place dans ces casinos que sont devenues les places boursières.
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