mercredi 20 mai 2009

Hewlett-Packard: un recul qui créera une occasion d'achat?

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Les marchés n'ont pas aimé les résultats trimestriels présentés hier soir par Hewlett-Packard (HPQ-NYSE). Le titre, après la fermeture des marchés réguliers, a chuté de 5% à $34,75. Cette réaction a suivi l'annonce d'un bénéfice trimestriel de $0,70 l'action, il était de $0,80 au même trimestre l'an dernier. Les revenus ont reculé de 3% à 27,4 milliards de USD. Les ventes reliées au matériel informatique (hardware) ont chuté de façon importante (-19%) suite au ralentissement économique: ordinateurs de bureau (-24%), ordinateurs portables (-13%), imprimantes (-27%). Les ventes de logiciels ont également diminuées de 15%. Ce sont les revenus attribuables à l'acquisition d'Electronic Data Systems dans les services informatiques qui ont permis aux ventes de n'enregistrer qu'un recul total de 3%, cette division a pratiquement doublé ses revenus suite à l'intégration d'EDS.

Si le titre recul davantage au cours des prochaines séances, il pourrait devenir, selon moi, une occasion d'achat. Je m'explique: la transformation en cours chez Hewlett Packard, d'une compagnie de matériel informatique à une entreprise de services informatiques d' entreprise m'apparaît prometteuse pour ses marges bénéficiaires, puisque les pourcentages de bénéfices sont plus élevés du côté des services. De plus, cela crée une stabilisation dans les revenus, puisqu'une entreprise qui confie la gestion de ses services informatiques à HP ne lui retirera pas son contrat du jour au lendemain sans raison majeure, étant donné l'impact d'un tel changement sur ses opérations. IBM a effectué un virage similaire et s'en porte très bien aujourd'hui.

C'est pour cette raison que Hewlett-Packard est maintenant sur mon radar: une chute du titre sous les $33 au cours des prochains jours, constituerait un bon point d'entrée selon moi.

Mise en garde: Ce n'est que ma modeste opinion de simple investisseur, si cette entreprise vous intéresse, vous devrez fouiller davantage ses états financiers avant, pour vous faire votre propre idée. Je serais curieux de connaître votre opinion par la suite.
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vendredi 15 mai 2009

Sur mon radar: TEREX CORPORATION

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Le secteur de la fabrication d'équipements lourds destinés à la construction et à l'industrie minière est hautement cyclique et très compétitif. On y retrouve de grandes entreprises qui dominent le marché depuis des années et dont les noms nous sont familiers: Caterpillar, John Deere, Ingersoll-Rand, Komatsu et autres. Depuis dix ans, une compagnie en faisant plusieurs acquisitions est parvenue à se glisser dans ce groupe de tête : Terex Corporation (TEX-NYSE). Son titre a été durement malmené au cours des derniers mois, suite à la chute de la demande pour ce type de produits: passant de plus de $70 en juin dernier à moins de $8 au début mars, aujourd'hui il se situe à $14,42.

Le ralentissement économique mondial a frappé de plein front cette entreprise qui devrait voir ses revenus décliner de plus de 40% cette année et avoir une marge bénéficiaire négative. Si on regarde au delà de la conjoncture actuelle peu reluisante, cette entreprise, à son cours actuel, peut offrir un potentiel de rendement intéressant d'ici quelques années. Avant le ralentissement économique et la contraction de la demande pour les équipements lourds, Terex était parvenue à générer des retours annuels sur l'avoir des actionnaires d'environ 25%, entre 2004 et 2008. Ses bénéfices par action durant ces quatre années se situaient en moyenne dans les environs des $3,50. Terex par ses acquisitions était parvenue à occuper la première ou la deuxième position dans plusieurs niches de ce secteur d'activité.

Voici quelques avantages que l'anaylste de Morningstar mentionne au sujet de cette entreprise:
  • la diversité de produits de Terex qui ne fabrique pas que les équipements lourds traditionnels (ex. chargeuses à chaînes) mais des grues-mobiles, des plate-formes élévatrices, des camions pour l'installation des câbles de télécommunication et autres
  • son bon positionnement dans des niches spécifiques qui met l'entreprise plus à l'abri des gros joueurs, tel Caterpillar
  • les économies de synergie qu'elle pourra faire suite à l'intégration et à la consolidation de ses nombreuses acquisitions des dernières années
  • son utilisation de la sous-traitance pour la fabrication qui réduit ses coûts de production
  • plus de 70% de ses ventes sont destinées à l'extérieur des USA, ce qui réduit sa vulnérabilité à l'état de cette économie

La situation financière de Terex semble suffisamment forte pour passer sans trop de difficulté à travers la présente contraction de la demande. Les résultats des prochains trimestres vont continuer à être très modestes, cependant, au delà de la récession, cette entreprise devrait revenir à nouveau à une bonne rentabilité. Les investissements des gouvernements dans les infrastructures, comme moyen de relance de l'économie, devraient bénéficier à cette industrie à compter de 2010. Je crois que ce titre, à moyen terme, offre de bonnes possibilités de redressement et de rendement.

Mise en garde: Ce n'est que ma modeste opinion de simple investisseur, si cette entreprise vous intéresse, vous devrez fouiller davantage ses états financiers avant, pour vous faire votre propre idée. Je serais curieux de connaître votre opinion par la suite.

Site web de Terex Corporation
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jeudi 14 mai 2009

Information pertinente pour l'investisseur: la rémunération des dirigeants

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Les revenus des dirigeants d'entreprises ont augmentés de façon scandaleuse depuis une quinzaine d'années: en bout de ligne, ce sont les actionnaires des entreprises qui payent pour ces excès que les gestionnaires et les membres des conseils d'administration s'accordent. J'ai donc trouvé intéressant de retrouver sur le site Market Watch une nouvelle information pour chaque entreprise: EXEC PAY ou si vous préférez, rémunération des dirigeants. Ainsi, si vous êtes intéressé à investir dans une entreprise, vous pouvez d'abord aller visiter cette section dans la fiche de l'entreprise. Cela vous en dira long sur la culture de l'entreprise et sur le respect que l'on accorde aux actionnaires et aux travailleurs.

Malheureusement, vous n'allez retrouver que la rémunération de base, pas les encaissements ponctuels de "stock options" qui font que certains patrons passent périodiquement à la caisse pour encaisser la magot. C'est du côté des options sur actions que l'on a atteint des sommets jamais vus depuis quelques années. Pour avoir une idée des "cadeaux" octroyés, vous devrez fouiller dans la section "Insider Actions" et ce n'est pas toujours évident de s'y retrouver.

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mercredi 13 mai 2009

Rapport annuel de Bombardier: 10/10!

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De ce temps-ci, ma boîte aux lettres se remplie quotidiennement de rapports annuels. J'ai reçu celui de Bombardier hier (BBD.B -TSX), si je pouvais donner un premier prix pour la qualité des rapports annuels, celui de Bombardier obtiendrait la première position cette année, haut la main!

On y retrouve non seulement les données financières habituelles mais beaucoup d'information sur les orientations et les stratégies retenues, sur les produits fabriqués, ainsi que sur les enjeux et les défis qui attendent l'entreprise. Le tout est présenté dans un format irréprochable, agréable à consulter et d'une très grande clarté. Les deux divisions, Aéronautique et Transports en commun, ont droit à des rapports de gestion spécifiques. Pour l'investisseur qui songe à investir dans cette entreprise, la lecture préalable de ce document sera d'une grande utilité et est un incontournable.

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mardi 12 mai 2009

Des milliers de titres: trois catégories

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Selon moi, il y a trois trois catégories d'actions, en fonction de la solidité financière des entreprises, de la position qu'elles occupent dans leur marché, de la qualité de leur direction et autres éléments qui déterminent, en quelque sorte, le niveau de risque de l'investissement.

Catégorie A: les valeurs sûres, l'élite. Appartiennent à cette catégorie les entreprises qui ont un bilan financier irréprochable, qui génèrent d'importants flux de trésorerie (cash flow) qui leur permettent de faire des acquisitions de qualité au moment opportun, des entreprises qui occupent la première position dans leur marché et qui possèdent des marques reconnues, etc (ex. Microsoft, Coca-Cola, Google, Cisco Systems). Habituellement, ces titres comportent un niveau de risque peu élevé sur une perspective de quelques années. En contrepartie, on ne peut espérer un rendement spectaculaire à court terme: leur prix est assez bien ajusté à leur valeur réelle. En nombre, c'est le plus petit groupe, moins de 5% des entreprises environ.

Catégorie B: les "entreprises ordinaires", les compagnies moyennes. Ces entreprises ont des actifs non négligeables mais n'ont pas un dossier impeccable: elles sont en deuxième, troisième ou quatrième position dans leur marché, elles ne possèdent pas les marques les plus reconnues, leurs bilans financiers peuvent contenir un niveau d'endettement un peu trop élevé et inquiétant, leurs directions prennent parfois des décisions discutables (ex. mauvaises acquisitions), etc.

À cause de ce dossier qui comporte des plus et des moins, des points d'interrogation et des risques, dans un marché baissier (bear market) les titres de catégorie B baisseront davantage que ceux de l'élite. En contrepartie, après avoir été plus durement amochés dans la baisse des marchés, plusieurs d'entre eux se redresseront de façon importante dans un marché haussier (bull market): leur rendement à court terme, pourra même être plus élevé que celui des entreprises stables et reconnues, ces titres feront en quelque sorte un rattrapage par rapport à leur valeur réelle. Ces gains seront cependant vulnérables: les titres de ces entreprises fluctuent davantage que ceux de la catégorie A et, sur plusieurs années, leur rendement sera globalement inférieur à celui des entreprises d'élite. En nombre, c'est entre 25 et 30% des entreprises inscrites en bourse.

Catégorie C: les "billets de loterie". Ces entreprises sont souvent en bourse uniquement parce qu'elles ont besoin de capitaux pour se développer, ou simplement survivre... Plusieurs de ces entreprises de petite taille seront dans le décor pendant des années, elles végéteront, connaîtront une remontée pendant quelques mois suite à une nouvelle, puis retomberont dans l'oublie. Un titre peut ainsi se transiger pendant dix ans, sans offrir rien de vraiment intéressant à l'investisseur, surtout pas la stabilité! Un jour, ces entreprises se mettront à péricliter suite à un évènement, à une crise financière, à la non-approbation d'un médicament: elles feront alors de nouvelles émissions d'actions pour survivre qui viendront diluer la valeur des actions existantes, ou pire, se retrouveront éventuellement sous la protection du Chapitre 11. Je mets également dans cette catégorie, les entreprises de grande taille qui ont de lourdes dettes (ex. General Motors), ou qui fabriquent des produits appelés à devenir désuets, ou qui ont des problèmes de transparence ou d'honnêteté dans leur comptabilité...

Ce groupe C ne mérite pas que vous y investissiez, à moins que vous ne soyez conscient que vous achetez un "billet de loterie". En effet, les chances de se retrouver éventuellement avec rien dans les mains, sont ici élevées. En contrepartie, quand l'une de ces entreprises parvient exceptionnellement à sortir de ce groupe des "produits douteux", pour s'élever dans la catégorie B, le retour sera alors très élevé: puisque, partant de si bas, leur valeur pourra être décuplée en quelques années. Mais ces billets gagnants sont très rares, croyez-en mon expérience. En nombre, la catégorie C est la plus grosse (plus des 2/3 des titres en bourse), puisqu'elle contient toute cette multitude de "small cap" qui promettent à l'investisseur un produit miracle qui s'imposera un jour au consommateur, un médicament qui viendra à bout de la plus terrible maladie, des terrains miniers au riche potentiel... Tous ces rêves qui 19 fois sur 20 finissent par s'évaporer, après avoir fait miroiter la richesse pendant quelques années à l'investisseur qui rêvait de frapper le "coup de circuit".

Pour ma part, j'ai environ 25% d'entreprises de catégorie A, 60% de catégorie B et 15% de catégorie C (beaucoup trop, vestiges de mes premières années d'investissement...). C'est mon côté chasseur d'aubaines qui m'a conduit à cette nette prédominance des compagnies moyennes au fil des ans. Je trouve ça un peu ennuyeux d'investir dans les "blue chips", j'ai davantage de satisfaction à chercher dans la multitude d'entreprises moyennes, celles dont la valeur me semble temporairement sous-estimée ou qui ont le potentiel pour accéder un jour au "grand club". Peut-être plus excitant comme style d'investissement, mais pas nécessairement le meilleur choix pour faire fructifier ses avoirs à long terme... Et vous, la répartition entre ces trois catégories dans votre portefeuille ressemble à quoi?
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samedi 9 mai 2009

En prenant un café ensemble...

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Ce que vous pouvez lire sur ce blog ne sont que des commentaires sans prétention sur les marchés boursiers et les entreprises. Je ne suis pas un expert, je ne suis qu'un simple investisseur qui essaie de s'y retrouver dans cet univers complexe et en perpétuel mouvement.

Je sais que certains d'entre vous sont des lecteurs plus réguliers, d'une certaine façon, je vous considère un peu comme des amis. Mes propos sont donc l'équivalent de ceux que je tiendrais à un ami qui partage avec moi un intérêt pour ce domaine de l'activité humaine. C'est un peu comme si on prenait un café ensemble et qu'on s'échangeait des réflexions, encore une fois, sans prétention. Votre opinion vaut la mienne.

Puisque les marchés ont beaucoup progressé depuis deux mois, il est plus difficile de trouver des aubaines. En plus, à l'approche de l'été,on peut craindre un essoufflement de la remontée, ou même un recul des actions au cours des prochains mois. Mais la valeur des actions était descendue si bas en début d'année, qu'il n'est pas exclu que la poussée actuelle se continue durant l'été. Difficile à prévoir.

J'ai tout de même identifié des entreprises qui m'apparaissent encore sous-évaluées malgré la remontée récente des bourses. Je crois que deux secteurs n'ont pas encore vraiment entamé leur remontée et offre donc plusieurs titres valables à leur prix actuel: les services de télécommunication et le secteur pharmaceutique.

Les titres des télécommunications m'apparaissent intéressants à cause de leurs cours actuels qui reflètent la crainte d'une baisse de consommation pour ce type de services lors d'une récession. Au delà de la conjoncture économique, la place grandissante que prennent les produits de télécommunication dans nos vies ne se dément pas (téléphonie cellulaire, internet, télévision numérique). Les entreprises de télécommunication continuent de générer d'importants flux ce trésorerie libres (free cash flow), ce qui est toujours bon pour les actionnaires tôt ou tard. En contrepartie, une certaine saturation des marchés réduit les perspectives de croissance et la menace pèse toujours de voir les législateurs chercher à augmenter la compétition et à réduire les coûts des utilisateurs. En pesant le pour et le contre, plusieurs titres dans ce secteur m'apparaissent tout de même intéressants.

La correction que subissent les titres de grandes compagnies pharmaceutiques depuis quelques années me semble excessive, si l'on regarde leurs bilans financiers et leurs profits actuels et à venir. D'autant plus que l'augmentation de la durée de vie que l'on constate dans plusieurs pays est un facteur positif pour ce secteur. Les multiples prix actuel/bénéfices prévus pour la prochaine année sont à un très bas niveau pour plusieurs de ces titres. Les dividendes sont également généreux.

Par ailleurs, pour les investisseurs canadiens et européens, si le dollar US continue sa chute au cours des prochaines semaines, cela rendra les titres qui se transigent sur les marchés américains plus abordables, avec un taux de change plus favorable qu'il y a quelques mois.

Je ne vais pas expliquer pourquoi je pense que chacun des titres offre ce potentiel de gain de valeur. Je vous laisse le soin de les regarder de plus près. Peut-être, à notre prochain café, c'est vous qui allez me dire de ne pas toucher à ça, pour telle ou telle raison que vous avez trouvée en y regardant de plus près. Votre point de vue est aussi valable que le mien, on n'en sera pas moins, bons amis...

Marché canadien:
Telus Corporation (T-TSX) - $31.25
Quebecor (QBR.B - TSX) - $17,80
BCE (BCE-TSX) - $24,67
Biovail (BVF-TSX) - $13,08
Alimentation Couche-Tard (ATD.B-TSX) - $13,58

Marché US:
Pfizer (PFE-NYSE) - $14,39
Merck & Company Inc (MRK-NYSE) - $24.82
Johnson & Johnson (JNJ-NYSE) $54.98
Hewlett-Packard (HPQ-NYSE) - $34.68

Marché européen:
Deutsche Telekom AG (DT-NYSE) - $11.06
France Telecom (FTE-NYSE) - $22.67
BT Group TLC (BT-NYSE) - $14,36
Telecom Italia (TI-NYSE) - $12,78
Vodafone Group PLC (VOD-NYSE) - $18.50
Sanofi Aventis (SNY-NYSE) - $30,15
Novartis AG (NVS-NYSE) - $38,36
AstraZeneca PLC (AZN-NYSE) - $36,14
Wolseley (WOSCY-OTC) - $2.09

Marché asiatique:
SK Telecom Co Ltd. (SKM-NYSE) - $16,37
NTT DoCoMo (DCM-NYSE) - $13,95
Nam Tai Electronics Inc (NTE-NYSE) - $4,49
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dimanche 3 mai 2009

Depuis notre dernier café...

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Vous vous souvenez du dernier café que nous avons pris ensemble le 6 avril dernier? J'avais plein de titres en tête qui me semblaient offrir de bonnes possibilités de rendement. En fait, je vous avais mentionné 25 titres sur différents marchés. Dans l'ensemble, ces entreprises ont très bien performées, vingt-et-une ont avancé, seulement quatre ont reculé. En moyenne, ces 25 titres ont progressé de 17,2% en quatre semaines. C'est une performance nettement meilleure que l'ensemble des marchés: le S&P 500, par exemple, a augmenté de 4,2% durant cette période.

Les meilleures performances sont celles de Wyndham Worldwide Corp, la chaîne hôtelière américaine qui a fait un bond de 98,7%, d'Office Depot (+50,8%) et de Textron (+47.4%). La pire performance, celle de l'entreprise de télécommunication canadienne Telus, qui a reculé de 16,3%.

On prend un prochain café ensemble vers la fin de la semaine? J'ai d'autres entreprises en tête qui me semblent offrir un bon potentiel et dont j'aimerais discuter avec vous sans prétention....

Ci-dessous, dans l'ordre, nom de l'entreprise, code à la bourse, cours le 6 avril, cours actuel, différence depuis le 6 avril:

Marché canadien:
Bombardier (BBD.B-TSX) - $3.32 /$3.75, +13,0%
Rona (RON-TSX) - $12.98 /$13,98, +7,7%
Saputo Inc. (SAP-TSX) - $21.12/$22.38, +6,0%
Telus Corporation (T-TSX) - $35.19/$29,45, -16,3%

Marché US:
Alcoa (AA-NYSE) - $8.17/$9,69, +18,6%
Office Depot, (ODP-NYSE) - $1.79/$2,70, +50,8%
Valero Energy (VLO-NYSE) - $19.84/$20,65, +4,0%
Supervalu Inc (SVU-NYSE) - $15.00/$16,70, +11,3%
Western Union (WU-NYSE) - $13.82/$17,01, +23,0%
Boeing (BA-NYSE) - $37.69/$41,21, +9,3%
Textron (TXT-NTSE) - $7.42/$10,94, +47,4%
Wyndham Worldwide Corp (WYN-NYSE) - $6.10/$12,12, +98,7%
Mirant Corp New (MIR-NYSE) - $12.38/13,31, +7,5%

Marché européen:
British Telecom (BT-NYSE) - $11.89/$13,67, +15,0%
Thomson (TMS-NYSE) - $1.02/$1,32, +29,4%
Wolseley (WOSCY-OTC) - $4.00/$3,94, -1,5%
European Aero Defense Space Co. (EADSY-OTC) - $13.02/$14,35, +10,2%
Deutsche Telekom AG (DT-NYSE) - $12.76/$11,02, -13,6%
France Telecom (FTE-NYSE) - $22.73/$22,30, -1,9%
Aegon (AEG-NYSE) - $4.49/$5,07, +12,9%
ING Groep NV (ING-NYSE) - $7.37/$9,14, +24,0%

Marché sud-américain:
Embraer-Empresa Brasileira (ERJ-NYSE) - $15.62/$16,75, +7,2%
Tam Sa (TAM-NYSE) - $6.01/$6,86, +14,1%
Gerdau (GGB-NYSE) - $6.61/$7,48, +13,2%
Sadia S A (SDA - NYSE) - $4.30/$5.96, +38,6%.
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vendredi 1 mai 2009

Sondage de Barron's sur la tendance des marchés

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Barron's, la revue financière renommée, mène périodiquement des sondages auprès des professionnels de l'investissement pour mesurer leur vision sur l'évolution des marchés à court et moyen termes. Samedi dernier, elle publiait son plus récent sondage. Ce genre de prévisions doivent être prises avec un grain de sel, on a vu à quel point ces experts se sont fourvoyés au cours des dernières années. Ça donne quand même une idée de l'utilisation future des fonds qu'ils ont à gérer.

Près de 60% des répondants croient que les marchés vont continuer à monter d'ici la fin de l'année (bullish) : en moyenne, ils entrevoient une hausse de 3,8% du S&P 500 d'ici la fin de 2009 et de près de 15% d'ici juin 2010. Un bon pourcentage de ces spécialistes demeurent neutres (28%). Seulement 13% sont pessimistes (bearish): ils anticipent en moyenne une baisse du S&P 500 de 13,4% d'ici la fin de l'année et de 10,4% d'ici juin 2010. Sur le court terme, on constate que bien que les optimistes soient plus nombreux, ils ne prévoient qu'une modeste croissance d'ici la fin 2009, alors que les pessimistes croient à une correction à la baisse nettement plus forte en pourcentage.

Vous pouvez consulter l'article de Barron's ci-dessous, en cliquant sur le lien:

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