lundi 30 juin 2008

Il faut prendre les recommandations des analystes avec un grain de sel...

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Je suis tombé par hasard sur la recommandation d'un analyste de Bear Stearns, datant du 23 septembre 2003, sur la compagnie brésilienne Gerdau (GGB-N), une aciérie qui a pris beaucoup d'ampleur au cours des dernières années. L'analyste octroyait une cote "sous-performer" (underperform) à ce titre, avec comme raison: sa valeur est amplement comprise dans son prix actuel (septembre 2003) ou, si vous préférez, "valuation looks fully loaded".

Le hic, c'est que depuis le titre n'a cessé de monter, avec quatre "splits" en cours de chemin. En tenant compte de ces splits, le prix d'alors était de $1,56 ce 23 septembre 2003. L'action a terminé la journée d'aujourd'hui à $24,01, plus de 15 fois le prix que l'analyste considérait comme étant "pleinement gonflé". Quelqu'un qui avait, disons, $5,000 sur ce titre et qui, après avoir écouté le savant analyste, aurait profité de l'occasion pour retirer ses jetons de la table et empocher son $5,000, aurait levé le nez sur environ $77,000, cinq ans plus tard.

Je ne veux pas dénigrer les analystes avec cette petite histoire, simplement souligner qu'il faut prendre leurs recommandations avec un certain grain de sel. Ils ont des connaissances financières beaucoup plus avancées que les miennes, mais leurs paroles ne sont pas des textes de l'évangile.... Leurs points de vue peuvent apporter des éléments d'information utiles à l'analyse de l'entreprise, mais ne doivent jamais se substituer à notre jugement personnel dans la prise de décision finale. Après tout, c'est l'investisseur qui aura à vivre avec les conséquences de la décision.
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Ford: la débarque!

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Le titre de Ford (F-NYSE) a brisé son support à $5 vendredi et pique du nez ce matin, il vient de toucher les $4,46, une débarque de 10% en quelques minutes! Comment expliquer une pareille réaction des marchés? Je sais qu'il y a le coût du pétrole et la baisse des ventes de ses modèles, mais il semble y avoir quelque chose de plus... Vous avez une idée?
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dimanche 29 juin 2008

Quand la marée boursière est descendante, tout descend, y compris le prix de la qualité

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Les marchés ont-ils terminé leur descente? S'apprêtent-t-ils à remonter? Il y a encore beaucoup de négatif dans l'air: le coût du pétrole qui continue sa montée irrationnelle, la crise des institutions financières qui ne semble pas terminée, les mises en chantier qui diminuent un peu plus aux États-Unis, la confiance des consommateurs à la baisse, la menace inflationniste... Je crois que les prochaines semaines seront en dents de scie et nous mèneront quelques points de pourcentage plus bas. Ce n'est que mon modeste point de vue.

Dans ce contexte, beaucoup d'entreprises de qualité sont en train de devenir relativement bon marché par rapport à leur valeur réelle. Et j'ai l'impression que sur les lignes de côté, les grands investisseurs les ont déjà dans leur mire. D'ici à quelques semaines, ces gros joueurs vont revenir sur le terrain et, selon moi, cibler d'abord ces entreprises de qualité. Techniquement, il semble y avoir un bon support pour l'indice Dow Jones vers les 11000 points (niveau atteint en août 2006), l'atteinte de cette zone pourrait constituer le signal de la remontée des marchés. Encore là, c'est moi qui affirme ça, pas Warren Buffett...

J'ai noté que beaucoup d'entreprises de qualité ont finalement cédé sous la pression du contexte négatif la semaine dernière et ont atteint leur plus bas niveau en 52 semaines. Lesquelles de ces entreprises n'ont pas fini de descendre? Lesquelles s'apprêtent à remonter et sont déjà dans la mire des grands investisseurs? À vous d'y regarder de plus près... En ordre: nom de l'entreprise, code boursier, sommet atteint depuis un an, puis, plus bas niveau des 52 dernières semaines atteint la semaine dernière :

Du côté américain (en USD):

American Express (AXP-N), 65.89 / 37.94
Black & Decker (BDK-N), 97.01 / 57.50
Boeing Co. (BA-N), 107.83 / 66.38
FedEx (FDX-N), 119.10 / 76.51
General Electric (GE-N), 42.15 / 26.15
JP Morgan Chase & Co. (JPM-N), 50.48 / 34.20
Johnson Controls (JCI-N), 44.46 / 28.57
Kimberly Clark (KMB-N), 71.16 / 59.81
Procter & Gamble (PG-N), 75.18 / 60.49
3M Co. (MMM-N), 97.00 / 68.89
PPG Industries (PPG-N), 82.42 / 56.81
Textron Inc. (TXT-N), 74.40 / 47.03
United Technologies (UTX-N), 82.50 / 61.05
United Parcel Service (UPS-N), 78.99 / 59.30
Wells Fargo & Co. (WFC-N), 37.99 / 23.62

Du côté européen (en USD):

AXA (AXA-N), 45.85 / 29.70
BT Group PLC (BT-N), 68.89 / 39.32
Deutsche Bank Ag (DB-N), 149.42 / 86.44
Lloyds TSB Group PLC (LYG-N), 47.35 / 24.46
Koninklijke Philips Electronic (PHG-N), 45.90 / 34.08
Sanofi-Aventis (SNY-N), 49.04 / 32.11
Unilever PLC (UL-N), 38.25 / 27.71
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Recul du P.I.B. au Canada: baisse des titres de consommation

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On apprenait cette semaine que le produit intérieur brut (P.I.B.) a diminué de 0,3% au premier trimestre de l'année au Canada, et de 0,8% pour le Québec. La définition d'une récession pour les économistes, c'est: deux reculs trimestriels du P.I.B. consécutifs. Le second trimestre se termine demain, les chiffres sur son P.I.B. ne seront connus que plus tard cet été. Serions-nous déjà en récession sans le réaliser? Fort possible: la baisse importante des exportations manufacturières canadiennes, suite à la montée de la valeur du dollar canadien, le ralentissement de l'économie américaine et la hausse spectaculaire du coût du pétrole constituent un cocktail néfaste pour notre économie.

Au Québec, la valeur des exportations a baissé de 1,8 milliard durant les quatre premiers mois de l'année. La balance commerciale du Québec a été déficitaire de 5 milliards de dollars au cours de cette période.

Le marché boursier canadien a déjà pris note de ces perspectives inquiétantes: plusieurs titres qui dépendent en bonne partie de la capacité de payer des consommateurs, ont atteint leur creux des 52 dernières semaines la semaine dernière. Lesquelles de ces entreprises n'ont pas fini de descendre? Lesquelles s'apprêtent à remonter? À vous d'y regarder de plus près... Dans l'ordre: nom de l'entreprise, code boursier, sommet atteint depuis un an, puis, plus bas niveau des 52 dernières semaines atteint la semaine dernière :

Tim Hortons (THI -T), $40.41 / $27.91
Canadian Tire Corporation (CTC.A -T), $87.75 / $52.40
Jean Coutu Group (PJC.A -T), $16.50 / $8.30
Reitmans (RET.A -T), $25.52 / $14.61
ACE Aviation Holdings (ACE.A -T), $30.23 / $15.90
WestJet Airlines (WJA -T), $25.24 / $12.74
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vendredi 27 juin 2008

Ah le con!

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C'est moi ça, le con. J'avais une petite somme qui traînait dans mon compte boursier, suite à des dividendes de mes meilleures compagnies, celles qui mériteraient que j'y investisse à nouveau... Bon, qu'est-ce que j'ai fait avec cette somme cette semaine? J'ai investi dans deux compagnies en péril, intimement reliées au secteur de la construction résidentielle aux États-Unis: Georgia Gulf Corporation (GGC-N) et Radian Group (RDN-N).

À croire que je ne comprendrai jamais:

Premièrement: deux entreprises très endettées, au moment où les prêteurs aux compagnies en détresse ne court pas les rues.

Deuxièmement: tout ce qui est relié à la construction résidentielle et aux prêts immobiliers aux États-Unis n'a pas fini de saigner, peut-être pas avant 2009, et même...

Troisièmement: mes modestes connaissances de l'analyse technique auraient dû m'avertir que ces entreprises s'apprêtaient à briser des supports qui allaient les précipiter un étage plus bas.

Quatrièmement: dès le début de semaine, dans l'ensemble des marchés, ça sentait la débarque boursière à plein nez et qu'est-ce que les grands investisseurs font quand la tempête se lève? Ils lancent par dessus bord les entreprises en détresse (comme ces deux là!), se mettent sur les lignes de côté et le temps venu, ramènent leurs pions vers la qualité devenue bon marché.

Résultats: Georgia Gulf achetée à $4.02 mardi, vaut $3.20 actuellement; Radian Group acquise hier à $1,84, vaut en ce moment $1.50. Méchant stockpicker! Ah le con!
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Des creux historiques...

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L'action de General Motors (GM-N), la vénérable institution américaine, en chutant hier de près de 11% à $11.43, a atteint son plus bas niveau depuis... 1955!

Autre statistique révélatrice de l'état des marchés: avec deux séances à faire dans le mois de juin, tout indique que l'indice Dow Jones connaîtra son pire mois de juin depuis... 1930! Cet indice a chuté de plus de 9% depuis le début du mois.

Avons-nous atteint le creux? Ma modeste opinion: non. Trop d'éléments négatifs sont dans le décor: le coût du pétrole qui continue sa hausse irrationnelle, crise des institutions financières qui ne semble pas terminée, mises en chantier qui diminuent un peu plus aux États-Unis, confiance des consommateurs à la baisse, menace inflationniste...

Je crois que les acheteurs ne reviendront pas vraiment avant que l'indice Dow Jones se rapproche du 11000 points, son niveau d'août 2006. Ça veut dire un recul d'un autre 4%, avant un redressement. Mais je peux être complètement dans l'erreur, je ne suis qu'un simple investisseur qui essaie de traverser la tempête en cherchant à comprendre ce qui se passe. Votre point de vue est tout aussi valable que le mien.
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jeudi 26 juin 2008

Rien de bon en vue à court terme

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L'indice DOW JONES a terminé la journée (11453 points, -3%) sous son support de janvier dernier (11508). On semble avoir défoncé le plancher des 11500 points pour de bon, le prochain support serait vers les 11000 points, niveau atteint en août 2006. Ceci dit, je connais bien peu de choses à l'analyse technique, mais à l'oeil, même un néophyte comme moi peut repérer ce nouveau support.

Il faut dire que les recommandations négatives de plusieurs analystes sur les secteurs de l'aéronautique et de l'automobile et les prévisions timides de Research in Motion pour son prochain trimestre, semblent avoir asséné le coup de grâce aux derniers "bulls" qui résistaient encore tant bien que mal.

C'est le temps d'ouvrir son radar, la déprime actuelle crée des opportunités, il reste à les trouver en attendant un signal de redressement.
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mercredi 25 juin 2008

Vingt entreprises avec des ratios prix/BPA attrayants

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Le ratio prix/bénéfices par action (BPA) est une variable souvent prise en considération dans la décision d'acheter les actions d'une entreprise. On prêtera une attention particulière au ratio prix/BPA prévus pour la prochaine année car le BPA de la dernière année ou de l'année en cours peut être trompeur: ce qui intéresse les marchés c'est d'abord ce qui attend l'entreprise, pas nécessairement sa performance passée.

Les marchés sont en train de retourner à leur creux de mars dernier, ce qui a fait chuter le cours de bon nombre d'entreprises et baisser les ratios prix/BPA de l'année en cours et de l'année à venir de plusieurs d'entre elles.

Voici vingt entreprises sur le NYSE qui se retrouvent avec des ratios prix/BPA de l'année à venir de x11 et moins. Plusieurs de ces entreprises sont dans des secteurs (ex. pièces d'automobiles, écrans d'ordinateurs, raffineries, pétrolières, banques, journaux...) où les moyennes pour ces ratios sont historiquement plus bas que dans d'autres secteurs, il faut donc en tenir compte. De plus, ces ratios ont du sens, si, bien sûr, les prévisions des analystes au sujet de ces entreprises se concrétisent...

Dans l'ordre: nom de l'entreprise, code boursier, prix actuel, ratio prix/BPA de la prochaine année:

Lear Corporation (LEA-N), $18.21, x 4,9
AU Optronics Corp (AUO-N), $16.45, x 5,1
LG Display Company (LPL-N) $19.84, x 6,1
Gannett Co., Inc (GCI-N) $22.83, x 6,4
Deutsche Bank Ag (DB-N) $92.15, x 6,4
Valero Energy (VLO-N), $43.78, x 6,8
Tesoro Corporation (TSO-N), $22.05, x 6,9
Officemax Inc (OMX-N), $14,85, x 7,2
Terex Corporation (TEX-N), $59.34, x 7,6
Wyndham Worldwide Corp (WYN-N), $19,62, x 7,8
Whirlpool Corporation (WHR-N), $66.40, x 7,8
British Petroleum Plc (BP-N) $67.94, x 7,9
British Telecom Group Plc (BT-N) $40.62, x 8,4
France Telecom (FTE-N), $28.44, x 8,5
SK Telecom Co. Ltd (SKM-N) $21.55, x 9,2
Rti Intl Metals Inc (RTI-N), $37.64, x 9,5
Boeing Co. (BA-N) $69.96, x 10,0
Penney (J.C.) Company, Inc (JCP-N) $38.27, x 10,1
Limited Brands Inc (LTD-N) $17.76, x 10,2
Black & Decker Corporation (BDK-N) $60.58, x 10,6
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lundi 23 juin 2008

Le CEO de Northwest Airlines se joint à la chasse aux charognards!

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Ceux qui affirment qu'il n'y a pas de lien entre la spéculation au NYMEX sur les "barils-papier" et la flambée actuelle du cours du pétrole, sont de moins en moins nombreux. On retrouve dans ce groupe d'ardents défenseurs du "libre marché", surtout ceux qui profitent eux-mêmes de cette manipulation éhontée des marchés des commodités et que j'appelle affectueusement: les charognards de spéculateurs.

Devant les intentions des politiciens, de plus en plus nombreux à vouloir les mettre à leur place, ils se sont défendus en affirmant que c'étaient là des attaques de socialistes qui ne connaissaient rien à l'économie et aux marchés... Et bien, ce matin, le principal dirigeant, tout à fait capitaliste, d'une grande entreprise américaine, Northwest Airlines, est venu affirmer devant un comité du congrès américain qu'il fallait intervenir pour arrêter ces charognards. Doug Steenland a affirmé qu'ils étaient responsables de la montée actuelle du cours du pétrole et des problèmes du secteur du transport aérien. On ne pourra tout de même pas l'accuser d'être marxiste-léniniste!

Northwest CEO urges more regulation of commodities trading, cliquez ici
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Mecachrome: la descente se poursuit

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Un analyste de la RBC a revu son prix cible ce matin sur Mecachrome (MCH au TSX) de $11 à $5, l'effet fut instantané: le cours de l'action a défoncé son support à $5 et se retrouve actuellement à $4,62. Je ne sais pas pourquoi cet analyste a revu de façon aussi brutale son cours-cible. Est-ce qu'un lecteur de ce blogue est au courant? Décidément, il y a quelque chose que je ne peux comprendre dans l'évolution de ce titre depuis son entrée en bourse: une entreprise de haute technologie dans un secteur appelé à croître (aéronautique) et qui pique du nez comme un avion en détresse...
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dimanche 22 juin 2008

Volume important de creux annuels la semaine dernière

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Que retrouve-t-on cette semaine dans le panier hebdomadaire des entreprises à rabais? Je fais référence au tableau des entreprises qui ont atteint leur creux annuel durant la semaine, leur plus bas niveau des 52 dernières semaines.

On retrouve dans ce tableau des entreprises en difficulté, cela va de soit. Certaines traversent une conjoncture difficile qui les a amené à toucher ce creux, mais s'apprêtent à voir leur cours entreprendre une remontée. D'autres, malgré un potentiel de retournement, continueront à subir la mauvais humeur des marchés et le poids des ventes à découvert pendant quelques temps encore. Finalement, certaines de ces entreprises sont en plus sérieuses difficultés et sont en fait sur une pente descendante qui, de soubresauts en reculs, les mènera un jour au Chapitre 11. Comment distinguer les unes, des autres? C'est ça le challenge du panier des entreprises à rabais.

La semaine dernière a été difficile pour plusieurs entreprises qui ont atteint un creux annuel, en particulier sur les marchés américains. Après les secteurs de la construction, des finances et du transport aérien, les grands investisseurs américains jettent par dessus bord les titres reliés à l'automobile, aux journaux et au commerce de détail (à quelques exceptions près, Wal-Mart, Costco...). Lesquelles de ces entreprises n'ont pas fini de descendre? Lesquelles s'apprêtent à remonter? J'ai identifié des entreprises qui me semblent offrir un bon potentiel de retournement éventuel. À vous d'y regarder de plus près... En ordre: nom de l'entreprise, code boursier, sommet atteint depuis un an, puis, plus bas niveau des 52 dernières semaines atteint la semaine dernière :

des entreprises américaines (en USD)...

American International Group AIG-N $72.91 / $31.05
Bank of America BAC-N $52.96 / $26.95
Black & Decker BDK-N $97.01 / $57.54
CarMax Inc. KMX-N $27.42 / $15.28
Eastman Kodak Company EK-N $29.84 / $12.39
Gannett Inc. GCI-N $56.36 - $22.67
General Electric GE-N $42.15 / $27.27
Macy's Inc. M-N $45.50 / $20.76
Merck & Company MRK-N $61.62 / $34.49
Regions Financial RF-N $34.60 / $10.32
Wachovia WB-N $54.54 / $16.15
Wells Fargo & Co. WFC-N $37.99 / $24.00

des entreprises européennes (en USD)...

BT Group PLC - BT-N $68.89 / $39.85
Deutsche Bank Ag DB-N $153.26 / $90.70
Delhaize Group DEG-N $103.90 / $67.71
Diageo PLC - DEO-N $93.12 / $72.34
Lloyds TSB Group PLC - LYG-N $47.35 / $25.87
Nokia NOK-N $42.22 / $23.61
Allied Irish Bank AIB-N $58.83 / $31.60
Bank Of Ireland (Gov & Co) IRE-N $86.70 / $39.43
Sanofi-Aventis SNY-N $49.04 / $32.15

des entreprises dans les économies émergentes (en USD)...

Embraer Empresa Brasileira ERJ-N $52.83 / $29.32
Tata Motors Ltd. TTM-N $21.30 / $11.37
China Southern Airlines ZNH-N $99.70 / $21.50

et deux entreprises à la bourse canadienne (en CAD)...

Alimentation Couche-Tard ATD.B-T $23.11 / $12.65
Tim Hortons THI-T $40.41 / $30.76
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vendredi 20 juin 2008

Barron's: onze experts investisseurs se prononcent sur l'état des marchés

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Dans la revue Barron's de cette semaine, onze experts investisseurs de Wall Street se prononcent sur l'état actuel et futur des marchés et font quelques suggestions de compagnies intéressantes selon eux.

BARRON'S COVER : Troubled Waters, cliquez ici
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jeudi 19 juin 2008

La chasse aux charognards est ouverte!

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Le sénateur Joe Lieberman va déposer un projet de loi au sénat américain pour empêcher les charognards de spéculateurs de continuer leurs ravages sur les coûts de l'énergie et autres "commodités" essentielles (ex. aliments de base). Bravo M. Lieberman!

Lieberman plans would bar funds from commodities, cliquez >>> ici

Barack Obama les a aussi dans sa ligne de tir, voir l'article ci-dessous.

Obama vows crackdown on energy speculators, cliquez >>> ici

Pendant ce temps, le poids des spéculateurs dans les transactions du pétrole augmente...

Speculative crude trading surges: report, cliquez >>> ici
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mardi 17 juin 2008

Critique de la télé boursière

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Je me suis finalement abonné à des chaînes télé financières et je dois l'avouer, ça ajoute au panorama boursier.

D'abord, nos voisins américains avec le canal CNBC: un peu agressant comme environnement, très clinquant et expéditif comme style. L'émission Kudlow & Company réunit différents analystes et économistes qui argumentent avec véhémence sur l'état quotidien des marchés et de l'économie: assez intéressants comme échanges mais on pourrait respirer davantage par le nez, pas si mal dans le style américain, 8 sur 10. L'émission Fast Money me rappelle les émissions d'avant match au football américain: quatre commentateurs qui semblent avoir pris des stéroïdes financiers se relancent, à qui mieux mieux, dans un style qui ne laisse pas de place à la nuance et qui est totalement abasourdissant, 5 sur 10.

CNBC, c'est d'abord et avant tout Mad Money, avec le célèbre Jim Cramer: le gourou dont les adeptes répondent au cri de ralliement BOOYA! Pas besoin de vous dire que l'on se rapproche davantage ici du show business que de la chronique financière. Des disciples, en studio et au téléphone, demandent au gourou s'ils devraient acheter, garder ou liquider des titres. Dans des analyses express de 30 secondes maximum, Cramer expédie sa recommandation. Il faut lui donner ça, il n'est pas ennuyeux, mais définitivement stressant, surtout à 23h00 quand l'on aurait besoin de relaxer un peu: 7 sur 10 pour le show.

Du côté canadien, ce que j'ai vu jusqu'à date du Business News Network me semble honnête, dans une présentation conventionnelle, sans artifices. Ainsi, à l'émission Market Calls à 19h30, on reçoit quotidiennement un analyste financier qui se prononce sur des secteurs et des titres. L'information est de bonne qualité, le ton est sobre, les américains trouveraient probablement ça, totalement ennuyeux... 7,5 sur 10

Finalement, c'est un québécois, Michel Carignan, au canal Argent qui a le plus attiré mon attention jusqu'à date, avec son émission Dans le feu de l'action. Je dois l'avouer, moi qui ne suis pas friand de l'analyse technique et qui voit les day traders comme des sangsues sans morale, je commence à être un peu accroc des petits graphiques et des analyses techniques de M. Carignan. Il faut dire que le monsieur est un bon communicateur, rapide (des fois un peu trop...), incisif dans ses explications et commentaires et visiblement connaisseur dans l'analyse des graphiques. Bon, un peu d'analyse technique ne peut pas faire de tort même à un fondamentaliste... Je donne 8,5 sur 10 pour Dans le feu de l'action (du lundi au vendredi de 12h00 à 13h00, en reprise de 21h00 à 22h00).
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lundi 16 juin 2008

Des entreprises qui ont touché leur creux annuel la semaine dernière

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Que retrouve-t-on dans le panier hebdomadaire des entreprises à rabais? Je fais allusion au tableau des entreprises qui ont atteint leur creux annuel durant la semaine, leur plus bas niveau des 52 dernières semaines. On retrouve habituellement dans ce tableau des entreprises en difficulté: certaines qui sont sur une pente descendante qui les mènera un jour au Chapitre 11, d'autres qui touchent le fond avant de remonter. Comment distinguer les unes, des autres? C'est ça le challenge du panier des entreprises à rabais.

La semaine dernière a été difficile pour plusieurs entreprises qui ont atteint un creux annuel, autant sur le marché américain que canadien. Lesquelles de ces entreprises n'ont pas fini de descendre? Lesquelles s'apprêtent à remonter? J'ai identifié des entreprises qui me semblent offrir un bon potentiel de retournement. À vous d'y regarder de plus près... En ordre: nom de l'entreprise, code boursier, sommet atteint depuis un an, puis, plus bas niveau des 52 dernières semaines atteint cette semaine:

Les titres canadiens:

Alimentation Couche-Tard (ATD.B - T) - $23.30 / $12.71
Transat A.T. (TRZ.B-T) - $42.38 / $19.40
Canadian Tire Corporation (CTC.A-T) - $87.75 / $55.57
Reitmans (RET.A-T) - $25.52 / $14.86
Tim Hortons (THI-T) - $40.41 / $31.06
Kingsway Financial Services (KFS-T) - $20.75 / $8.05

Les titres américains:

Black & Decker (BDK-N) - $97.01 / $59.14
Liz Claiborne (LIZ-N) - $38.90 / $15.25
Motorola (MOT-N) - $19.68 / $8.82
Valero Energy (VLO-N) - $78.68 / $43.06
Whirlpool Corp. (WHR-N) - $118.00 / $65.11

Les titres européens transigés au NYSE (en US$)

Sanofi-Aventis (SNY-N) - $49.04 / $32.65
Deutsche Telekom AG (DT-N) - $23.05 / $15.80
Vodafone Group PLC (VOD-N) - $40.87 / $28.91
Daimler AG (DAI-N) - $111.65 - $66.39
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mardi 10 juin 2008

Vous vous souvenez de l'été 2008?

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Jeudi 10 juin 2010

Vous vous souvenez de l'été 2008? Dire que ça ne fait pas 24 mois de ça et que tant de choses ont changé depuis. Cet été là, Georges W. Bush terminait son pitoyable passage à la Maison Blanche qui avait vu la plus grande puissance du monde s'embourber dans une guerre inutile et coûteuse, son économie et son dollar durement affaiblis par des politiques qui ne servaient que les intérêts de quelques uns aux dépens de l'immense majorité des citoyens américains.

Aujourd'hui, les soldats américains ont quitté l'Irak, tel que l'avait promis le nouveau président Barack Obama. L'économie américaine ne s'en porte que mieux. Obama a relevé les impôts des plus riches et a récupéré les 120 milliards dépensés annuellement dans cette guerre inutile pour les réinvestir dans les infrastructures, les écoles, le régime de santé, les logements sociaux et l'assainissement des finances publiques: des dépenses qui ont relancé l'économie américaine qui roule à plein régime. Les derniers chiffres sur la construction résidentielle montrent enfin une croissance dans les mises en chantier, après plusieurs années de baisses successives.

Le dollar américain a suivi le retour à la santé de l'économie américaine, il vaut aujourd'hui près de $1,18 canadien et 0,78 euro. Le prix du baril de pétrole qui avait dépassé les $150 cet été là, est revenu sous les $80 et demeure plutôt stable. L'apparition d'une voiture entièrement électrique à prix abordable est venu changer la donne. Il faut dire aussi, que, depuis que les grands leaders occidentaux se sont entendus pour imposer les gains spéculatifs sur les "barils-papier", c'est-à-dire les gains faits lors d'une revente à l'intérieur d'une période de six mois suivant l'achat, nos charognards de spéculateurs se font de plus en plus discrets.

Vous vous souvenez à l'été 2008, de l'état pitoyable dans lequel se retrouvaient les grandes banques, suite à la crise des "subprimes". Dire qu'on pouvait acheter des actions de la Barclays Bank, de la Lloyds TSB ou de la Wells Fargo pour $25. Avoir su... Dire que l'on pouvait acheter des actions de Pfizer à $17... c'est vrai, c'était avant la découverte de ce médicament miracle contre la chute des cheveux, mais on aurait pu se douter que quelque chose sortirait de leurs laboratoires. Avoir su... Vous vous souvenez à l'été 2008, Airbus annonçait la première mise en service régulière de son méga A380, il y avait encore beaucoup de sceptiques et l'action de EADS végétait sous les 14 euros... Aujourd'hui, les transporteurs aériens asiatiques, devenus friands du A380, sont en train d'en faire un des grands succès de l'aéronautique et l'action monte en flèche. Avoir su...

Bon, je dois vous quitter, la première ministre du Québec, Pauline Marois, s'apprête à faire un discours sur l'utilisation des redevances que le gouvernement québécois va retirer, suite à la découverte d' importantes ressources pétrolières en Gaspésie et sur l'Île d'Anticosti, je ne voudrais pas manquer ça...
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dimanche 8 juin 2008

Le panier hebdomadaire des entreprises à rabais: encore les banques et les transports...

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Que retrouve-t-on dans le panier hebdomadaire des entreprises à rabais? Je fais allusion au tableau des entreprises qui ont atteint leur creux annuel durant la semaine, leur plus bas niveau des 52 dernières semaines. On retrouve habituellement dans ce tableau des entreprises en difficulté: certaines qui sont sur une pente descendante qui les mènera un jour au Chapitre 11, d'autres qui touchent le fond avant de remonter. Comment distinguer les unes, des autres? C'est ça le challenge du panier des entreprises à rabais.

Je viens de fouiller dans le panier de cette semaine, je remarque encore la présence de nombreuses banques, dont plusieurs banques européennes qui avaient une très bonne réputation avant de s'être fait prendre la main dans le piège américain des prêts "subprime": Barclays Bank, Bank of Ireland, Allied Irish Bank, Lloyds TSB Group, Deutsche Bank. Le mystère de la valeur de leurs investissements dans des PCAA plane toujours sur elles : on craint visiblement d'importantes dépréciations d'actifs au cours des prochaines semaines.

On retrouve également plusieurs entreprises reliées aux transports, la spectaculaire augmentation du coût du baril de pétrole pèse lourd dans l'évaluation que les investisseurs font de ces entreprises. Également quelques entreprises de qualité, emportées vers le bas par des résultats un peu décevants lors du dernier trimestre et des perspectives modestes à court terme : General Electric, Pfizer et Nokia...

Lesquelles de ces entreprises n'ont pas fini de descendre? Lesquelles s'apprêtent à remonter? À vous d'y regarder de plus près... En ordre: nom de l'entreprise, code boursier, sommet atteint depuis un an, puis, plus bas niveau des 52 dernières semaines atteint cette semaine:

Les banques:

Allied Irish Bank (AIB-NYSE) - $59.69 / $37.95
Bank Of Ireland (Gov & Co) (IRE-NYSE) - $87.36 / $43.96
Barclays Bank PLC (BCS-NYSE) - $61.55 / $26.36
Deutsche Bank Ag (DB-NYSE) - $153.26 / $100.07
Lloyds TSB Group PLC (LYG-NYSE) - $47.35 / $28.85
Bank of America (BAC au NYSE) - $52.96 / $30.39
Wachovia (WB au NYSE) - $54.54 / $19.91

Les compagnies reliées aux transports:

Embraer Empresa Brasileira (ERJ-NYSE) - $52.83 / $33.18
General Motors (GM-NYSE) - $43.20 / $16.20
Tata Motors Ltd. (TTM-NYSE) - $21.30 / $12.49
Cooper Tire & Rubber (CTB-NYSE) - $28.50 / $10.43
WestJet Airlines (WJA-TSX) - $23,49 / $14,05
Winnebago Industries (WGO-NYSE) - $32.42 / $12.51

Les autres:

General Electric (GE-NYSE) - $42.15 / $30.00
Pfizer (PFE-NYSE) - $27.54 / $17.95
Nokia (NOK-NYSE) - $42.22 / $26.08
Toro Company (TTC-NYSE) - $63.69 / $36.45
Viacom Inc (VIA.B-NYSE) - $45.40 / $34.19
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vendredi 6 juin 2008

Les charognards sont de retour

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On a annoncé ce matin une forte augmentation du taux de chômage aux États-Unis, 0,5% en un mois, il se situe maintenant à 5,5%. Ça sent de plus en plus la récession chez nos voisins du sud. Les marchés boursiers devant la confirmation de ce scénario ont piqué du nez (plus de 3%), ce qui est normal jusqu'à un certain point.

Ce que je ne comprenais pas, c'est que devant ce signal évident de ralentissement économique, le coût du baril de pétrole, lui, était en forte hausse! Quand l'économie ralentie, la consommation d'énergie est normalement en baisse et le prix du pétrole décline également. L'explication à cette réaction qui défie les lois économiques est finalement la suivante: nos charognards de spéculateurs sont revenus à leur table de jeu au casino du Nymex, ils ont entendu le ministre israélien du Transport insinuer qu'une attaque sur les installations nucléaires de l'Iran devenait de plus en plus inévitable et hop, les voilà! Quand il y a un dollar à faire sur la misère de la planète, on peut compter sur les spéculateurs pour se précipiter sur les lieux.

Certains diront que le ralentissement de l'économie américaine va envoyer le dollar américain à la baisse et, puisque les producteurs de pétrole sont payés dans cette devise, on peut s'attendre qu'ils relèvent leur prix plancher, mais cela ne peut expliquer une remontée de plus de $10 du baril en une journée. Ce qui amplifie de façon éhontée le mouvement à la hausse, c'est le jeu de ventes et achats de "barils papier", on crée un mouvement haussier avec deux mauvaises nouvelles dans une journée (une vielle menace de représailles contre l'Iran et un commentaire d'un analyste de Morgan Stanley) et le cours s'envole. On joue à la roulette sur le dos des économies occidentales.
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Sites boursiers: trois trouvailles

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Parmi mes trouvailles récentes:

Un site français, Easybourse, offre les sections suivantes: cotations, palmarès, articles, interviews, tendances, recommandations, vidéos...

Un site dédié aux informations et analyses relatives aux technologies de l'information : All Things Digital. On y retrouve la contribution régulière de deux chroniqueurs de renom pour les questions technos: Kara Swisher et Walt Mossberg.

Un site newyorkais communautaire, Silicon Alley Insider, sur les technologies, les médias et les communications.

En terminant, un suggestion renouvelée sur un blog québécois très intéressant: L'entrepreneur boursier, qui contient plusieurs analyses de qualité sur des titres offrant un bon potentiel de croissance.
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mercredi 4 juin 2008

Résultats trimestriels de Bombardier : BPA en hausse et retour du dividende

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Bombardier (BBD.B au TSX) vient de publier ses résultats trimestriels: à première vue, ils confirment la vision positive des marchés qui ont fait augmenter le titre au cours des dernières semaines. Les bénéfices par action (BPA) atteignent $0,12, les analystes prévoyaient, en moyenne, $0,09. Les flux de trésorerie disponibles (free cash flow) ont atteint 560 millions de $US, soit près de $0,32 par action. Finalement, signe de l'amélioration de la situation financière de l'entreprise, elle ramène le dividende sur les actions ordinaires ($0,025).

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mardi 3 juin 2008

Pourquoi le titre de Mecachrome descend-t-il autant?

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J'ai exprimé dans un message récent pourquoi cette entreprise de l'aéronautique suscitait mon intérêt (voir: Le titre de Mecachrome est-il descendu sous sa valeur réelle?). Le titre de Mecachrome (MCH au TSX) est descendu sous les $6 hier, il a atteint $5,50. Le "bottom fishing" n'est pas un sport évident: j'ai déjà lancé ma ligne deux fois et à chaque fois je découvre que le fond est plus creux. Pourquoi le titre de Macachrome descend-t-il autant? Vous avez une explication?
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lundi 2 juin 2008

ISACSOFT : le gourou se débarrasse de sa secte

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À la fin 2003, un de mes amis misait sur toutes sortes de petites entreprises québécoises nouvellement inscrites en bourse et frappait, assez régulièrement, ce qui semblait être des coups de circuit. Pendant ce temps, moi qui en était encore à mes premiers pas dans l'investissement, je me cassais la tête à faire l'apprentissage de l'analyse fondamentale et j'obtenais des rendements très modestes.

L'ami en question qui profitait d'une extraordinaire chance du débutant, lui, ne se cassait vraiment pas la tête : il notait une mention sur une compagnie prometteuse dans la section affaires d'un quotidien, en retenait le code boursier et passait à l'attaque, bien souvent il ne se souvenait même pas du nom exact de l'entreprise. "Denis, tu devrais acheter du CUR, du PLI, du CJB... ça va monter...". Un jour il m'arrive avec une histoire glanée dans le Journal des Affaires: "Brisebois va acheter ZAQ, il va en faire une seconde Cognicase... ça va monter, manque pas ta chance...".

Je me suis laissé tenter et j'ai acheté des actions de ZAQ qui allait devenir Isacsoft (ISF au TSX Venture). En tenant compte du reverse split d'octobre 2006, qui allait transformer 15 actions en une seule, j'ai payé pour ces premières actions d'Isacsoft l'équivalent de $3,30. Nous étions tellement nombreux à croire que Ronald Brisebois allait répéter son exploit de Cognicase que le titre, alimenté strictement par cette croyance en ce messie boursier, a dépassé ce qui serait l'équivalent de $10 aujourd'hui, au début 2004 (toujours en tenant compte du reverse split). J'entends les commentaires de mon ami: "Je te l'avais dit Denis que ça allait monter, Brisebois c'est un gagnant, tout ce qu'il touche devient de l'or...".

Oui, le titre montait, mais c'était uniquement nous, les croyants (et les spéculateurs), qui le faisaient monter : les résultats concrets de l'entreprise étaient bien en deçà du miracle financier. Ce qui devait arriver, arriva. Le ballon se dégonfla, en particulier avec le "reverse split", la damnation qui guette les titres des petites entreprises à faible capitalisation. Le titre est finalement descendu à $0,17 en novembre 2007.

J'apprends que notre gourou a décidé de se débarrasser des membres de sa secte devenus trop encombrants, ces milliers de petits investisseurs qui ont crû qu'il allait les mener au grand soir. Ronald Brisebois trouve ça maintenant contraignant d'être une entreprise publique. Alors, dans toute sa magnanimité, il offre $0,33 l'action pour racheter la compagnie, avec quelques gros actionnaires, et la rendre privée. Quel grand coeur... Encore une fois, un entrepreneur québécois a utilisé l'argent des petits investisseurs pour les traiter par la suite en moins que rien, maintenant que l'histoire a mal tourné (ou s'apprête à bien tourner?).
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dimanche 1 juin 2008

Au tour des japonais...

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On apprend que les institutions financières japonaises auraient perdu l'équivalent de 18 milliards de $US après avoir été exposé au marché des prêts "subprime" aux États-Unis, via des PCAA, lors de la dernière année (31 mars 2007 au 31 mars 2008). Les institutions financières partout dans le monde, et ça inclus les institutions canadiennes, ont goûté à coûts de milliards au laxisme des pratiques d'affaires à l'américaine. Les États-Unis sont en train de perdre toute crédibilité face au reste de la planète. Comment se surprendre de la dégringolade du dollar US après ça?

La question que je me pose, c'est, qui a fait de l'argent avec ces pratiques aux États-Unis? Quand il y a des perdants, il y a toujours des gagnants quelque part.
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