mardi 29 décembre 2009

Il n'y a pas que les ressources naturelles au Canada...

.
Dans le message précédent, je mentionnais que 19 des 20 titres qui avaient obtenu les meilleurs rendements au Canada en 2009, étaient reliés aux ressources naturelles. Pour répondre à la demande de Pierre-Olivier, voici les titres non reliés aux ressources naturelles qui ont le mieux performés cette année.

On constate la présence de neuf institutions financières (banques, fonds de gestion financière et de placement immobilier, prêts hypothécaires...), deuxième groupe dominant à la bourse de Toronto, après les titres reliés aux ressources naturelles. Dans cette liste, on ne retrouve que trois manufacturiers (Cott, Gildan et Celestica), comme quoi la force du dollar canadien continue de miner la performance des entreprises manufacturières canadiennes.

Cott Corp. BCB-T +471.4%
SXC Health Solutions SXC-T +158.0%
Home Capital Group HCG-T +110.4%
H&R Real Estate Invest. Trust HR.UN-T +107.8%
TransForce Inc. TFI-T +104.8%
Dundee Corp. DC.A-T +100.0%
MacDonald Dettwiler & Assoc. MDA-T +97.2%
Forzani Group FGL-T +95.7%
National Bank of Canada NA-T +91.4%
Gildan Activewear GIL-T +82.5%
Canadian Western Bank CWB-T +79.6%
AGF Management AGF.B-T +78.9%
Celestica Inc. CLS-T +77.7%
Bank of Montreal BMO-T +76.3%
Transat A.T. TRZ.B-T +73.2%
Calloway REIT CWT.UN-T +72.1%
ShawCor Ltd. SCL.A-T +60.2%
Extendicare REIT EXE.UN-T +60.2%
IESI-BFC BIN-T +59.9%
Royal Bank of Canada RY-T +54.9%
.

Les 20 titres gagnants en 2009 au TSX: domination totale des minières

.
Pour moi, comparée aux autres marchés boursiers, la bourse canadienne est relativement ennuyeuse: on y retrouve une multitude de titres reliés aux ressources naturelles qu'il est très difficile de départager pour un non-initié. Parmi les 20 titres qui ont obtenu les meilleurs rendements en 2009 à la bourse de Toronto, 19 étaient liés au secteur des ressources naturelles! Cott Corporation, le fabricant de boissons gazeuses, est le seul intrus qui soit parvenu à se glisser dans le peloton de tête.

Les 20 gagnants 2009 du S&P 500

.
Quels sont les titres du S&P 500 qui ont le mieux performés en 2009? Seize d'entre eux ont obtenu des rendements supérieurs à 200%. Plusieurs surprises de taille, des éclopés des dernières années qui sont revenus apparemment à la santé: Ford, Tenet Healthcare, Advanced Micro Devices, Jabel Circuit... La présence de deux sites de voyage en ligne, Expedia et Priceline, et de Amazon.com, confirment la tendance en faveur du commerce électronique. Voici ces 20 gagnants de 2009, dans l'ordre: nom de l'entreprise, code boursier, rendement depuis le début de l'année en date du 28 décembre.

XL Capital Ltd (XL-NYSE) +409,7%
Tenet Healthcare Corp (THC-NYSE) +378,3%
Advanced Micro Devices (AMD-NYSE) +355,1%
Ford Motor (F-NYSE) +345,4%
Genworth Financial Inc (GNW-NYSE) +320,9%
Western Digital Corp (WDC-NYSE) +284,1%
Micron Technology Inc (MU-NYSE) +280,3%
Freeport-Mcmoran Copper & Gold (FCX-NYSE) +234,7%
Expedia Inc (EXPE-Nasdaq) +228,7%
CB Richard Ellis Group (CBG-NYSE) +217,4%
Massey Energy (MEE-NYSE) +214,4%
Wyndham Worldwide Corporation (WYN-NYSE) +212,7%
Priceline.Com Inc (PCLN-Nasdaq) +211,3%
Sandisk Corp (SNDK-Nasad) +208,6%
Pioneer Natural Resources Co (PXD-NYSE) +206,2%
Whole Foods Market Inc (WFMI-Nasdaq) +202,4%
Nordstrom (JWN-NYSE) +184,0%
Amazon.com (AMZN-Nasadaq)+171,67%
Jabil Circuit (JBL-NYSE) +160,15%
Meadwestvaco Corp. (MWV-NYSE) +158,89%
.

lundi 28 décembre 2009

2009: l'année de la peur et des grandes opportunités...

.
L'année qui s'achève aura été marquée au cours de ses trois premiers mois par une grande peur boursière: la crainte d'un effondrement du système financier mondial et de la valeur des actions. Lorsque la panique a atteint son paroxysme à la mi-mars, c'était par contre une période unique d'exceptionnelles opportunités d'investissement.

Probablement que la plupart d'entre nous ne connaîtront jamais à nouveau une pareille occasion. En avez-vous profité un peu? Moi, pas assez à mon goût: comme beaucoup de petits investisseurs, je n'avais pas les liquidités pour profiter à plein de cette période unique où la crainte du pire permettait d'acquérir des titres de qualité à très bas prix.

J'ai quand même mis la main sur quelques aubaines remarquables durant ces semaines de panique boursière. Les rendements les plus spectaculaires obtenus par ces acquisitions proviennent de titres d'entreprises que plusieurs craignaient voir se retrouver sous la protection du Chapitre 11. Ces titres rescapés des ténèbres demeurent jusqu'à un certain point fragiles et pourraient être l'objet de prises de profits massives (et de baisses importantes de leur cours) si de nouveaux nuages se pointaient à l'horizon. Mais tout de même, quels rendements!

Pour être honnête avec vous, pour ces placements aux rendements rêvés, je n'avais misé que de petites sommes et j'avais déjà payé le gros prix pour acquérir les mêmes titres quelques mois plus tôt. Ainsi, j'avais payé mes premières actions de la Bank of Ireland et de Gannett, plus de $60 l'unité! Je n'ai fait qu'accompagner ces titres dans leur descente qui aurait pu se terminer sur un Chapitre 11. Je ne roule donc pas sur l'or aujourd'hui, j'ai d'abord et avant tout récupéré depuis la mi-mars une partie de mes pertes après la terrible tempête boursière que nous avons traversée.

Voici mes meilleures prises de l'année, dans l'ordre: nom de l'entreprise, code boursier, prix d'achat, cours actuel, rendement en date d'aujourd'hui:

Bank of Ireland (IRE-NYSE), $0.87/$8.36 +861%
Gannett (GCI-NYSE) $2.78/$15.61 +462%
Radian Group (RDN-NYSE) $1.35/$7.55 +459%
Office Depot (ODP-NYSE) $1.66/$7.08 +326%
China Yuchai International (CYD-NYSE) $3.69/$15.50 +320%
Bank of America (BAC-NYSE) $4.22/$15.23 +261%

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, ce n'est pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
.

mercredi 23 décembre 2009

Les meilleures marques 2009

.
Développer une marque de commerce est un travail coûteux et de longue haleine, cet actif, bien que plus difficilement quantifiable que d'autres, a définitivement une valeur en soi. Plusieurs études identifient les marques de commerce qui ont la plus grande valeur. Vous trouverez les liens avec certaines d'entre-elles en dessous de ce texte.

Dans l'étude de Millward Brown Optimor en 2008, on établissait un lien entre la valeur des marques de commerce des compagnies et leur performance boursière. Ainsi, deux portefeuilles avaient été créés pour la période allant d'avril 2006 à avril 2008, portefeuilles que l'on a comparait à l'indice S&P 500 qui a augmenté de 3% durant cette période. Un premier portefeuille constitué des 100 entreprises ayant les plus fortes marques de commerce a donné un rendement boursier de 14.8% au cours de ces 24 mois. Un second portefeuille, où l'on ne retenait que les compagnies dont la valeur de la marque de commerce contribuait pour plus de 30% aux bénéfices (2/3 des 100 entreprises), a performé encore plus: la valeur de ses titres ayant augmenté de 22.1%, plus de sept fois la performance de l'indice S&P 500. L'étude concluait que cela démontrait la valeur d'une solide marque de commerce, particulièrement en période de turbulence économique.

On remarque que quelques compagnies apparaissent dans le peloton de tête dans la plupart des études: Coca-Cola, Google, Microsoft, IBM, McDonald's... Intéressant de fouiller ces listes à la recherche de marques de qualité dont le titre boursier a peu augmenté au cours de la dernière année, étant temporairement pénalisé par une conjoncture court terme. Cela peut constituer des occasions intéressantes d'investissement: miser en quelque sorte sur une carte cachée qui n'est pas évaluée à sa juste valeur actuellement.



.

mardi 22 décembre 2009

Que valent les banques irlandaises?

.
Deux titres de banques irlandaises dont je possède des actions, Bank of Ireland (IRE-NYSE, $8.05) et Allied Irish Bank (AIB-NYSE, $3.79), étaient en chute libre depuis quelques semaines, hier, après un début de séance désastreux, ils se sont soudainement redressés pour finir la journée en hausse. Des joueurs à découvert qui misaient sur la descente des titres depuis plusieurs séances ont probablement été pris de court par leur redressement, d'où la soudaine remontée.

Rien de nouveau dans tout cela, ces deux titres sont de véritables montagnes russes depuis un an: les investisseurs sont déchirés entre le potentiel de valeur réelle de ces deux grandes institutions et leur éventuel besoin de recapitalisation, suite à la dévalorisation des prêts immobiliers qu'elles possèdent.

Cette incertitude est le genre de terrain dont raffole les manipulateurs boursiers (petits et grands) qui siphonnent ces deux titres en misant à tour de rôle sur leurs mouvements à la hausse ou à la baisse, accentuant leur volatilité à l'extrême.

Depuis un an, dans plusieurs messages, je me suis posé les mêmes questions sur la valeur de ces deux titres et de la banque britannique Lloyds TSB Group (LYG-NYSE). Cette dernière a déjà procédé à un important exercice de recapitalisation qui a fortement augmenté le nombre d'actions en circulation. Est-ce le même sort qui attend également les deux grandes banques irlandaises? Quelle est la valeur réelle de ces deux titres au delà de la manipulation boursière dont ils sont les proies?
.

vendredi 18 décembre 2009

Le fragile placement du Groupe Jean-Coutu...

.
Le Groupe Jean-Coutu (PJC.A-TSX) possède 28% des actions de la chaîne de pharmacies américaines Rite-Aid (RAD-NYSE). Il a acquis ces actions lors de la vente de ses pharmacies Eckerd qu'il avait cédé à Rite-Aid en 2007 pour une importante somme et des actions. Dans les trimestres qui ont suivis, la situation financière de Rite-Aid s'est tellement détériorée que Jean-Coutu a été obligé de réduire la valeur de ce placement à zéro dans ses livres comptables.

Hier, Rite-Aid a publié ses résultats trimestriels, ils ont été moins désastreux que prévus. Le titre s'est fortement transigé et l'action a gagné 12% pour finir la séance à $1.50 à la bourse de New-York. Illusions trompeuses sur un bateau qui ne fait que couler un peu moins rapidement ou réelle possibilité d'éviter le chapitre 11? Bien futé qui pourrait le dire... Il ne faut pas oublier que la dette de Rite-Aid est si élevée que la valeur de l'avoir des actionnaires (equity) est négative de plus d'un milliard de USD.

Puisque le Groupe Jean-Coutu a déjà réduit à zéro la valeur de ses actions de Rite-Aid dans ses livres comptables, il ne peut que bien réagir à tout signe de redressement de son fragile placement. C'est ce qu'il a fait modestement hier, augmentant de 2%.

À lire: Rite-Aid réduit sa perte


Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, ce n'est pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
.

jeudi 17 décembre 2009

Vous y croyez ou vous n'y croyez pas?

.
De toutes les mauvaises raisons de vendre un titre que vous possédez, la pire est de le vendre simplement parce que son cours a beaucoup augmenté récemment. Surtout si vous le faites aux dépens de vos entreprises les plus solides!

Certes, il y a des situations où Mr Market, ce maniaco-dépressif, perd un peu la boule et qu’il vous offre d’acheter vos actions à un prix beaucoup trop élevé : imaginez quand il était possible de vendre ses actions de Nortel à plus de $100 l’unité au début de la décennie… Vendre était alors une idée lumineuse et tout à fait appropriée!

Il y a cependant une différence entre vendre un titre à la mode dont la popularité se base sur des prévisions de croissance irréalistes et se départir d’une entreprise solide parce que la montée de son cours dépasse vos attentes. Pour reprendre l’expression de Pierre-Olivier Langevin dans son Journal financier d’un « Y », c’est un peu comme si vous vous disiez « Les plantes de mon jardin sont trop belles, je vais en arracher quelques unes pour faire de la place à des moins belles ». La performance de votre titre vous surprend agréablement? Soyez-en reconnaissant, ce n’est pas une raison de le jeter par dessus bord!

À notre époque où les investisseurs sont davantage intéressés par le mouvement des actions que par leur valeur réelle, j’entends fréquemment des gestionnaires de portefeuille qui avaient recommandé avec conviction un titre trois mois plus tôt, titre qui a effectivement vu son cours croître régulièrement depuis, avouer qu’ils s’en sont départi au milieu de sa poussée, persuadés qu’il avait trop monté! Faites-vous une idée, vous y croyez ou vous n’y croyez pas à vos propres recommandations!

Je ne suis pas mieux qu’eux et ce message en est encore un qui vise à exorciser par l’écrit un comportement aberrant. Deux de mes meilleurs idées de placement des dernières années, Teck Cominco (TCK.B-TSX) et Western Digital (WDC-NYSE), avaient vu le cours de leur titre augmenter de façon importante depuis le printemps dernier, venant confirmer la justesse de mon analyse. Je me suis dit au début octobre, sans vraiment vérifier à fond les résultats financiers, que ces titres « avaient trop augmentés, qu’ils étaient dus pour redescendre » et j’ai réduit mes positions sur chacun d’eux pour aller batifoler ailleurs avec les fruits de ma vente. Je vous laisse deviner ce qui est arrivé au cours de ces deux titres depuis... Ah le con!
.

mercredi 16 décembre 2009

Trois "titres pépères" sur mon radar...

.
Les domaines de l'assurance, des pharmacies et des épiceries ne sont pas ce qu'il y a de plus excitant en bourse. Pourtant, certains titres de ces "secteurs pépères" ont connu des descentes spectaculaires au cours des dernières années pour diverses raisons. Ces chutes inhabituelles ont sûrement donné des sueurs froides à plusieurs investisseurs conservateurs qui les croyaient à l'abri de tels mouvements. Le pire de la tempête économique semble maintenant passé, peut-on espérer que ces secteurs retrouvent la stabilité qui les caractérise habituellement?

Sur mon radar, j'observe trois titres dans ces secteurs qui ont connu des descentes importantes au cours des dernières années. Peuvent-ils maintenant rebondir dans un contexte économique plus stable en 2010? Les voici:

Manulife Financial (MFC-TSX, $18.75) : cette entreprise dont la direction avait une réputation de sagesse, s'est pourtant embourbée dans le marasme des papiers commerciaux. Elle a également déçu les marchés en enregistrant une perte de $0,12 par action lors du dernier trimestre. Suite à sa recapitalisation de deux milliards et demie par l'entremise d'une émission d'actions le mois dernier, l'entreprise semble maintenant en meilleure situation financière. Est-ce que cela sera suffisant pour lui permettre de remonter progressivement la pente en 2010?

Pharmacies Jean-Coutu (PJC.A-TSX, $9.32) : L'aventure américaine de Jean-Coutu lui a coûté cher: le rendement médiocre de la chaîne américaine Rite-Aid (RAD-NYSE, $1.34), dont elle détient un important pourcentage des actions (environ 28%), continue à peser sur le titre. Pourtant, la piètre valeur de cet investissement de Jean-Coutu semble maintenant pleinement absorbée dans la comptabilité de l'entreprise. Dans le meilleur des scénarios, si Rite-Aid se replaçait financièrement, le titre de Jean-Coutu en bénéficierait directement. Malgré leurs déboires aux USA, j'aime la direction familiale de Jean-Coutu, dont on ne peut douter de l'honnêteté.

Supervalu (SVU-NYSE, $12.91) : depuis l'acquisition de sa rivale Albertsons qui a doublé sa taille, la chaîne américaine d'épiceries traîne une dette importante qui a éloigné plusieurs investisseurs, mais à son cours actuel et à la veille d'une reprise économique aux États-Unis, on peut se demander si le titre ne constitue pas maintenant une occasion d'achat.

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
.

jeudi 10 décembre 2009

100,000 visites!

.
Hier, une 100,000 ème visite a été faite à mon blogue depuis son ouverture en septembre 2007. Certains ne font qu'y passer une fois, amenés au hasard d'une recherche sur Google et continuent leur chemin. D'autres, qui partagent mon intérêt pour ce domaine de l'activité humaine, y reviennent par la suite régulièrement et constituent en quelque sorte, le petit réseau des habitués de Québec Bourse, je les salue amicalement ce matin et les remercie pour leur fidélité!

J'ai quelques idées pour améliorer mon blogue et le transformer un jour en site internet. Le temps me manque actuellement, lorsque je mettrai la main sur cette denrée rare, ce projet se concrétisera!
.

mardi 8 décembre 2009

Dix titres qui pourraient rebondir en 2010 selon George Putnam

.
D'ici la fin du mois de décembre, plusieurs titres qui ont connu des fortes baisses cette année, risquent de descendre un peu plus bas: beaucoup d'investisseurs profitent de cette période de l'année pour se débarrasser de leurs perdants et pouvoir ainsi déclarer des pertes de capitaux dans leur prochain rapport d'impôt qui viendront annuler des gains de capitaux sur lesquels ils devraient autrement payer des taxes.

George Putnam qui publie The Turnaround Letter est un adepte de l'approche contrarian: il parie sur le retour à la santé de titres éclopés qui ont traversé une période difficile. Pour lui, cette période de fin d'année est donc le moment idéal pour miser sur certains de ces titres qui subiront au cours des prochaines semaines une punition additionnelle, en étant offerts à bas prix sur l'hôtel des sacrifiés fiscaux de fin d'année.

Pour Putnam, ces titres délaissés en décembre pourraient connaître un rebond dès janvier, rebond qui pourrait se continuer pour certains d'entre eux tout au long de 2010. Ils proposent donc cette année encore dix titres sérieusement amochés qu'il croit capable d'un rebond important au cours de la prochaine année. L'an dernier, ses neuf suggestions de décembre ont connu un redressement de 87,8% jusqu'à présent en 2009. Est-ce que ses suggestions de cette année connaîtront un pareil succès? Nous le saurons dans douze mois. Voici ces titres:

Boston Scientific Corp. (BSX-NYSE, $8.47)
Brinks Co. (The) (BCO-NYSE, $23.50)
Citigroup Inc. (C, $3.90)
Eli Lilly (LLY, $36.50)
Integrated Device Technology (IDTI-Nasdaq, $6.19)
KB Home (KBH-NYSE, $13.01)
Level 3 Communications (LVLT-Nasdaq, $1.42)
Molina Healthcare Inc. (MOH-NYSE, $20.56)
New York Times (NYT-NYSE, $9.00)
Wendy's/Arby's Group (WEN-NYSE, $4.10)

Ce message est une libre traduction d'un texte de Mark Hulbert paru sur Marketwatch aujourd'hui: Mediocre past, great future
.

vendredi 4 décembre 2009

Et s'il n'y avait pas eu de pertes d'emplois au cours du dernier mois aux États-Unis...

.
Les chiffres sur l'emploi pour le mois de novembre seront dévoilés ce matin au États-Unis et au Canada. Puisque les pertes mensuelles n'ont cessé de diminuer depuis quelques mois chez nos voisins du sud, il n'est pas impossible que les économistes se trompent dans leurs prévisions et que l'on assiste au premier mois positif aux États-Unis en près de deux ans.

Tous ces milliards que le gouvernement fédéral américain a injecté dans des projets de relance, va bien finir par se traduire par des milliers d'emplois...Si tel était le cas, ce serait un signal drôlement positif pour les marchés. Par contre, on a noté la chute brutale des cours hier en fin de journée sur les bourses américaines. Certains savaient ou anticipaient que les résultats seront au contraire décevants? Nous saurons dans quelques minutes...
.

jeudi 3 décembre 2009

À surveiller aujourd'hui: les réactions au rapport trimestriel de Bombardier

Bombardier (BBD.B-TSX, $4.69) vient de publier ses résultats pour le trimestre qui s'est terminé le 31 octobre. Le bénéfice par action et les flux de trésorerie disponibles (free cash flow) sont en baisse, comme tous s'y attendaient. Dans l'ensemble, rien de catastrophique à première vue: le marché avait déjà absorbé les mauvaises nouvelles. Les résultats de la division Transports compensent un peu pour ceux, plus décevants, de la division Aéronautique. Si le titre reculait malgré tout vers les $4.00 au cours des prochaines semaines, selon moi, ce serait une occasion pour l'investisseur qui voit au delà de 2010. Qu'en pensez-vous?

Voici les faits saillants de ce rapport:

Revenus consolidés de 4,6 milliards $, comparables à l’exercice précédent
BAIIA de 388 millions $, contre 435 millions $ l’exercice précédent
BAII de 262 millions $, contre 296 millions $ l’exercice précédent
Bénéfice net de 168 millions $, contre 226 millions $ l’exercice précédent
Bénéfice par action de 0,09 $, contre 0,12 $ l’exercice précédent
Flux de trésorerie disponibles de 72 millions $, comparativement à une utilisation de 226 millions $ l’exercice précédent
Robuste situation de trésorerie de 3 milliards $
Carnet de commandes de 47,4 milliards $
Commande historique pour fournir 80 trains à très grande vitesse ZEFIRO 380 en Chine
Après le trimestre, commande de 22 biréacteurs régionaux CRJ700

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ce titre vous intéresse. Il faut s'informer avant d'investir!
.