lundi 21 juillet 2008

Le baril de pétrole à $120 d'ici la fin de la semaine?

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Le coût du baril de pétrole a à peine augmenté aujourd'hui(+1.6% à $131.04), malgré une déclaration menaçante de Condoleezza Rice à l'endroit de l'Iran et l'approche de la tempête Dolly vers les raffineries du Texas. Il y a quelques semaines, au milieu de l'hystérie de la bulle pétrolière, le cours aurait rebondi de $5 dollars ou plus, suite à de telles nouvelles. Selon ma modeste opinion, cette faible réaction confirme que les spéculateurs sont de plus en plus nombreux à percevoir une baisse de la demande au cours des prochains mois (par exemple, du côté de la Chine où la croissance ralentie son rythme) et vont continuer à réduire leurs positions.

Je vais y aller d'une double prédiction: d'ici à la fermeture vendredi, le coût du baril de pétrole va toucher les $120 et l'indice Dow Jones va atteindre les 12000 points. Ceci étant dit, je vous rappelle que c'est moi, modeste petit investisseur en vacances à Montréal qui affirme ça, pas Warren Buffett.
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vendredi 18 juillet 2008

En prenant un café ensemble

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Ce que vous pouvez lire sur ce blog ne sont que des commentaires sans prétention sur le marché boursier et les entreprises. Je ne suis pas un expert, je ne suis qu'un simple investisseur qui essaie de s'y retrouver dans cet univers complexe et en perpétuel mouvement.

Je sais que certains d'entre vous sont des lecteurs plus réguliers, d'une certaine façon, je vous considère un peu comme des amis. Mes propos sont donc l'équivalent de ceux que je tiendrais à un ami qui partage avec moi un intérêt pour ce domaine de l'activité humaine. C'est un peu, comme si on prenait un café ensemble et qu'on s'échangeait des réflexions, encore une fois, sans prétention.

Alors, disons, qu'on a décidé d'aller prendre un café et puis, après avoir jasé de choses et d'autres, on se disait : "Qu'est-ce qui arrive avec la bourse, c'est assez rock and roll depuis quelques mois...". Et puis là, on y irait de savants pronostics... ça va remonter bientôt... ça va descendre encore un bout... Bon, là, ce matin, si on prenait un café ensemble, je vous dirais que j'ai identifié dix entreprises qui m'apparaissent nettement sous-évaluées et qui pourraient offrir un rendement intéressant à moyen terme. Je ne vais pas expliquer maintenant pourquoi je pense que chacune d'elles offre ce potentiel. Je vous laisse le soin de les regarder de plus près. Peut-être, à notre prochain café, c'est vous qui allez me dire de ne pas toucher à ça, pour telle ou telle raison. Votre point de vue est aussi valable que le mien.

Office Depot, $6.63 (ODP-NYSE)
Motorola $7.41 (MOT-NYSE)
Valero Energy $32.86 (VLO-NYSE)
Nissan Motors $15.66 (NSANY- Nasdaq)
SK Telecom $19.99 (SKM-NYSE)
British Telecom $40.49 (BT-NYSE)
Wolseley $5.70 (WOLSY-OTC)
Rhodia $15.85 (RHAYY-OTC)
Best Buy $38.84 (BBY-NYSE)
Rona $11.71 (RON-TSE)
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jeudi 17 juillet 2008

Redressement définitif ou non?

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Je regarde ce qui s'est passé sur les bourses américaines hier et ce qui se passe sur les bourses européennes ce matin (Ireland Bank grimpe de près de 15%...) et je me demande si le creux des grandes banques n'a pas été atteint en début de semaine.

Le scénario que j'avais avancé la semaine dernière se confirme pour l'instant: redressement des actions autour des 11000 points de l'indice Dow Jones, en simultané avec une chute du cours du baril de pétrole artificiellement gonflé par la spéculation...

C'est sûr qu'il doit y avoir beaucoup de short sellers (vendeurs à découvert) qui doivent paniquer en ce moment et contribuer à la remontée des titres. Ça me donne toujours une certaine jouissance de les savoir dans cet état, je n'aime pas cette approche qui contribue à rendre les marchés instables et à créer de la panique. Une approche qui, foncièrement, n'est pas constructive. J'aimerais ça pouvoir leur dire : "Aie! Les petits spéculateurs, the party is over, sortez votre cash et vite!". Bon, je vais être prudent, rien n'est joué, on verra dans les prochains jours...
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mercredi 16 juillet 2008

Il fallait que j'en parle...

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Avant l'ouverture de la session ce matin, j'ai mentionné sept titres financiers qui étaient à un niveau incroyablement bas, où on n'aurait jamais imaginé les voir il y a douze mois. Ces titres ont connu une très forte remontée aujourd'hui, en moyenne, ils ont augmenté de 17,2 % !!! :

Lehman Brothers (LEH-N) + 26,0 %
Washington Mutual (WM-N) +25,5 %
National City (NCC-N) + 22,2%
Citygroup (C-N) + 13,1%
American International Group (AIG-N) + 12,8 %
AmeriCredit Corporation (ACF-N) + 12,2 %
Barclays Bank (BCS-N) + 8,5%

Le plus frustrant, c'est que j'ai regardé passer le train, n'ayant pas de liquidité à ma disposition...
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Des éclopés, partout sur le sol

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Ces jours-ci, je n'ose allez voir le bilan de mon portefeuille boursier, il y a des victimes partout qui jonchent le sol, déprimant...

Je viens de le faire malgré tout et je vois des reculs incroyables sur certains titres, des titres qui me semblaient des aubaines quand je les ai achetés et qui ont pris toute une débarque depuis, des niveaux impensables il y a à peine douze mois : des titres financiers en particulier, comme Washington Mutual (WM-N) à $3.61, National City (NCC-N) à $3.60, Citygroup (C-N) à $14,56, Lehman Brothers (LEH-N) à $13.22, American International Group (AIG-N) à $20.64, AmeriCredit Corporation (ACF-N) à $6.74, Barclays Bank (BCS-N) à $19.80 et j'en passe...

De quoi me faire douter de mes capacités d'investisseur, il faut dire que je ne suis pas le seul à s'être planté royalement depuis un an, si ça peut me consoler... Et puis l'on dit que c'est quand le petit investisseur commence à douter de la bourse comme véhicule financier que la situation s'apprête à se redresser. On verra bien...
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dimanche 13 juillet 2008

Ça monte ou ça casse...

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L'indice Dow Jones a glissé sous les 11000 points brièvement vendredi, avant de retourner au dessus à 11100 en fermeture de session. Cette semaine, de nombreuses entreprises vont faire connaître leurs rapports financiers pour le second trimestre de l'année: on pourra ainsi mesurer l'ampleur du ralentissement économique en cours. Demain débute une semaine pivot, les marchés pourraient soit amorcer un redressement ou carrément défoncer des supports qui tiennent depuis l'été 2006.

À suivre.
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mercredi 9 juillet 2008

Les tumultes des marchés ne troublent pas Warren

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N.B. Ceci est une libre traduction d'un texte publié sur Globeinvestor.com la semaine dernière, si vous lisez l'anglais, le lien est à la fin de mon résumé.

L'ex bru de Warren Buffett, Mary Buffett, et David Clark, viennent de publier un livre qui est un cours accéléré sur la méthode d'investissement de l'Oracle d'Omaha: The new Buffettology: The Proven Techniques for Investing Successfully in Changing Markets. Voici les principaux points de cette technique d'investissement:

1. Berkshire Hathaway (l'entreprise que dirige Buffett) n'investie pas dans des actions mais dans des entreprises. Ce que font les marchés ne les intéressent pas, c'est ce que font les entreprises qui les intéressent.

2. Il faut rechercher des entreprises qui possèdent un avantage compétitif durable (l'exemple classique est Coca-Cola) qui premettra à l'entreprise de générer de façon régulière des Retours sur l'avoir des actionnaires (ROE) élevés, idem pour les Retours sur le capital investi (ROC). Cette rentabilité générera des dividendes croissants et/ou des rachats d'actions.

3. N'investir que dans des entreprises que l'on comprend. Warren Buffett n'a jamais investi dans Microsoft, malgré la grande amitié qu'il le lie à Bill Gates, simplement parce qu'il ne comprend pas l'informatique suffisament pour prendre des décisions éclairées.

4. Se demander si la compagnie visée pourrait devenir anachronique dans vingt ans. Est-ce que son produit pourrait être remplacé ou sera toujours utilisé.

5. Warren Buffett préfèrent les compagnies qui vendent la même chose aux mêmes consommateurs de façon répétitive (ex. lames de rasoir, assurance automobile, savons...).

6. Est-ce que la compagnie est dirigée par des gestionnaires qui méritent notre confiance? Quelle utilisation font-ils de l'argent des actionnaires? Est-ce qu'ils investissent de façon à renforcer des avantages que l'entreprise possède ou est-ce qu'ils s'égarent dans des secteurs ou elle ne possède aucun avantage compétitif?

7. Quelle est l'évolution des bénéfices par action (BPA) au cours des dix dernières années. La croissance doit être constante et plus forte que celle de l'inflation. Une année de recul n'est pas tragique, si elle est reliée à un problème qui peut être résolu, et peut constituer une occasion de renforcer sa position.

8. Est-ce que l'entreprise a un solide bilan financier? La dette à long terme ne doit pas dépasser cinq fois la valeur des bénéfices annuels. Cette solidité du bilan permettra de passer à travers les crises conjoncturelles qui pourraient surgir, tôt ou tard.

9. Est-ce que la compagnie peut relever ses prix pour tenir compte de l'inflation (price power).

10. Est-ce que la compagnie doit faire des investissements technologiques constants pour maintenir sa compétitivité. Dans un tel cas, elle est à éviter.

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lundi 7 juillet 2008

La bourse, un casino?

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J'ai fais mes premiers pas à la bourse au printemps 2002, depuis j'essaie de comprendre comment fonctionne cet univers hyper-complexe, mais fascinant. Je ne suis pas obsédé par l'argent, quoiqu'en avoir un peu, peut faciliter l'atteinte du bonheur: c'est le challenge intellectuel qui m'a surtout accroché à la bourse.

Ce que j'ai d'abord découvert et que je ne soupçonnais même pas, c'est qu'il y a deux parties en une: il y a d'abord l'activité qui consiste à évaluer la valeur des entreprises et de leurs actions, la valeur du marché boursier, et puis, il y a le "jeu" qui consiste à miser sur le mouvement, la direction que prendront, au jour le jour, la valeur des actions, des matières premières, des monnaies et autres véhicules financiers. Ce que je constate et je trouve ça un peu décevant, c'est que la deuxième partie, l'analyse des "mouvements" prend de plus en plus le dessus sur l'analyse des entreprises, de la réalité économique. L'accessoire devient en quelque sorte prédominant face à l'objet réel. Le capital est mis au service de ce jeu irrationnel qui a pu produire trois bulles désastreuses en moins de dix ans: bulle technologique, bulle immobilière, bulle des commodités (en particulier, celle du pétrole).

Puisque ceux qui gèrent les grands fonds (ex. les hedge funds) doivent obtenir le rendement maximal pour justifier leurs pharamineuses rémunérations, rien ne les arrêtera. Pour arriver à leurs rendements, toutes les tactiques seront bonnes dans cet énorme casino des produits financiers. On pourra spéculer sans gêne sur la valeur du blé, spéculation qui fera augmenter artificiellement et démesurément son prix, quitte à amener des populations à la famine... On spéculera sur le pétrole, faisant doubler son prix de façon tout aussi irrationnelle en quelques mois, quitte à amener des économies à la récession.

Les grands investisseurs, qu'on pourrait tout aussi bien appeler les "grands spéculateurs", ont beaucoup misé récemment sur l'augmentation du coût des matières premières, en particulier, celui du pétrole. Le hic, c'est que la hausse phénoménale du pétrole n'est pas justifiée par l'augmentation de la demande mondiale, d'autant plus que l'on se dirige vers une récession nord-américaine qui va davantage diminuer cette demande. Je suis persuadé que malgré des discours sur le baril de pétrole qui sera bientôt à $200... ces grands salauds (oups!, excusez-moi) savent très bien que c'est une bulle hyper fragile qui peut éclater très rapidement. Alors, ils sont là, autour de la table des "commodités" au casino des produits financiers, ils continuent à mettre leurs jetons sur la case "pétrole" mais ils commencent à être nerveux, ils n'attendent que l'occasion pour les enlever et se précipiter à la table d'à côté où ils miseront sur le "mouvement" des actions pendant quelques temps. Dieu sait où ils se précipiteront par la suite, seul l'odeur de l'argent vite fait les guidera.

Mon scénario, c'est que la bulle pétrolière donne des signes de cette fragilité aujourd'hui et que lorsque l'on aura atteint le niveau de 11000 points pour l'indice Dow Jones à la table des actions, vous allez voir arriver nos charognards qui en abandonnant la table des "commodités", précipiteront les cours de cette dernière vers le bas et alimenteront une remontée de quelques mois à la table des actions. Bon, je vous rappelle que c'est moi qui affirme tout ça, pas Warren Buffett...
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vendredi 4 juillet 2008

Les erreurs à éviter selon Pat Dorsey: Paniquer quand le marché est bas

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N.B. Ce texte est une libre traduction que j’ai faite d’un extrait du livre de Pat Dorsey : The five rules for successful stock investing. Éditions Morningstar, 2004.

C’est le temps d’acheter des actions quand plus personne ne veut en acheter, pas quand votre coiffeur vante les mérites de la bourse et vous suggère d’investir dans certaines compagnies… Quand vous investissez, il est tentant de chercher l’approbation des autres ou de faire la même chose qu’eux. Mais l’histoire a démontré plusieurs fois, et de façon répétitive, que les actions sont vraiment le placement idéal quand tout le monde veut éviter ce type d’investissement. Pour reprendre les mots de Sir John Templeton : « Lorsque le pessimisme atteint son maximum, c’est le meilleur temps pour acheter ».

L’exemple le plus célèbre de ce fait, s’est produit lorsque le magazine Business Week a affiché une page couverture qui titrait en 1979 : « La mort de l’investissement boursier ». Quelques semaines plus tard débutait un « bull market » qui allait durer dix-huit ans!

Un autre exemple plus récent, le 27 décembre 1999, quand la revue Barron’s sur sa page couverture affichait une photo de Warren Buffett et un titre interrogateur : "Qu'est-ce qui ne va pas Warren?". L’article soulignait l’incapacité de Buffett de s’adapter au nouveau « bull market », marché propulsé par les actions des compagnies technologiques. Au cours des trois années suivantes : le Nasdaq allait perdre 60% de sa valeur, pendant que Berkshire Hathaway, le holding dirigé par Buffett, augmentait de 40%!

Aller à contre courrant demande du courage, mais le courage paie toujours. Vous obtiendrez de meilleurs résultats comme investisseur si vous pensez par vous-même et recherchez des aubaines dans les coins du marché boursier que tous les autres ont délaissés, plutôt que d’acheter la « saveur du mois » des revues financières.
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mercredi 2 juillet 2008

Indice Dow Jones: le retournement à 11000 ou 10000 points?

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Un lecteur de mon blog m'a fait parvenir un commentaire intéressant concernant le creux qu'atteindra l'indice Dow Jones avant de retourner en phase haussière, pour lui, ce seuil n'est pas à 11000 points comme je le prévoyais cette semaine, mais à 10000 points! Ce lecteur (surnom Symbiose) écrit:

"Personnellement je vois le Dow aux alentours des 10k vers septembre. La débâcle se poursuit au niveau du "credit crisis" et de l'habitation. De plus, le prix du pétrole vient mettre la cerise sur le sundae. Comment voulez-vous qu'un pays qui emprunte 1 milliard par jour se sorte de la dèche? Ça va faire mal aux américains et c'est un démocrate qui devra faire la sale job de monter les taxes et de réaliser la défaite des USA en Irak. Ils ont voté 2x pour une idéologie d'imbéciles et ils paieront le prix pour un bon bout de temps. On fait tous des erreurs dans la vie (et à la bourse!!) mais il y a de ces erreurs qui vous hantent longtemps. Pour moi, le retournement du Dow n'est pas pour demain. Ils ont beau imprimer de l'argent mais un moment donné personne ne voudra en prendre possession à commencer par les chinois."

Vision pessimiste? Peut-être plus près de la réalité que la mienne qui anticipe un retournement dès la semaine prochaine, après l'atteinte des 11000 points, peut-être demain. L'indice Dow Jones a perdu plus de 3000 points depuis la mi-octobre, une baisse de plus de 21% en moins de neuf mois... Est-ce que la correction peut aller plus loin, 21% de baisse alors que l'on n'est pas encore officiellement en récession: il me semble que la réaction à la baisse est en ce moment surfaite, ce qui rend les actions de qualité très bon marché. Et puis le prix du pétrole est gonflé aux stéroïdes, il n'a a rien dans l'évolution actuelle de la demande qui justifie la hausse que nous connaissons depuis un an: je crois que le seuil des $150 le baril ne sera pas franchi et qu'au contraire, la bulle s'apprête à éclater. Bon, je vous rappelle que c'est moi qui affirme ça, pas Warren Buffett...

Si on atteint demain le support des 11000 points, niveau d'où le Dow Jones était reparti à la hausse à l'été 2006, pour atteindre par la suite les 14000 points en octobre dernier, la semaine prochaine risque d'être palpitante: soit que l'on assiste à un début de retournement, soit que ce support cède et après, attachez bien vos tuques, l'été sera chaud et long... J'écoutais les émissions d'après séances tantôt à la télé canadienne et américaine et les commentaires étaient sombres: ils portaient tous la marque du "grand mal" qui plane au dessus des marchés, la crise du pétrole. Stay tuned, comme disent les américains: l'histoire se corse la semaine prochaine...
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mardi 1 juillet 2008

Indice Dow Jones: 11500, 11400, 11300, 11200... 11000 bientôt?

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L'indice Dow Jones continue à chuter, il a défoncé le plancher des 11200 points tantôt, à ce rythme il va atteindre le support que j'avais identifié (11000 points) comme point de retournement, avant le congé de la fête nationale américaine. Le baril de pétrole qui a touché les $143 ce matin... Arrive-t-on à un creux pour le Dow Jones et à un sommet pour le pétrole? Un retournement de tendance la semaine prochaine?

Plusieurs entreprises multinationales américaines qui, malgré tout, profitent de la faiblesse du USD au niveau de leurs exportations, pourraient présenter des résultats trimestriels pas si mal et contribuer à ce redressement au cours des prochaines semaines. Par contre, celles qui dépendent exclusivement du marché américain, comme certaines chaînes de magasins, risquent de décevoir par leurs résultats et leurs prévisions et vont goûter à nouveau à la mauvaise humeur des investisseurs.
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