dimanche 30 août 2009

Semaine mouvementée pour Nokia

.
Le titre de Nokia (NOK-NYSE) que j'ai abordé samedi dernier, a connu une très bonne semaine, passant de $12,59 à $13,86, une progression de 10%.

En début de semaine, l'entreprise finlandaise a annoncé qu'elle entendait s'aventurer hors de son marché de base, celui des téléphones cellulaires, pour lancer son propre mini-ordinateur, appelé également notebook. Mercredi, elle dévoilait son intention d'offrir un service de paiement par cellulaire. Puis jeudi, elle annonçait la sortie d'un nouveau téléphone intelligent pour faire face au I-Phone et au Blackberry.

Je vous invite à lire le commentaire d'un lecteur, Charles, qui semble drôlement si connaître sur le marché des téléphones intelligents et sur la convergence entre la téléhonie mobile et l'informatique, commentaire que vous trouverez à la suite de mon texte de samedi dernier: Tant qu'à lancer les dés, pourquoi pas Nokia?
.

samedi 29 août 2009

Bonne semaine pour AIG

.
Un titre dont j'ai beaucoup parlé au début juillet a connu une autre très bonne semaine: American International Group (AIG-NYSE) est en pleine ascension: le titre est passé de $8.22 le 10 juillet à $50,23 à la fermeture vendredi, une croissance de 511% en sept semaines!

Pour rejoindre le niveau où il se situait il y a deux ans, le titre devrait cependant atteindre $1,320 l'action, encore un bon bout de chemin à faire... Ne comptez pas trop là-dessus, AIG pour survivre à la crise des PCAA, a dû contracter une énorme dette auprès du gouvernement américain qu'elle devra bien rembourser un jour. Mais tout de même, pour moi qui a été preneur à $18 et à $11 au début juillet, ça réduit le manque à gagner, moi qui avait payé mes premières actions dans AIG l'équivalent de $422 l'unité... Si le titre s'élève à $76.04, j'atteindrai mon break even point.

Il ne faut pas oublier qu'il y a eu une consolidation d'action (reverse split) 20=1 au début juillet. En d'autres mots, le titre se transige actuellement à l'équivalent de $2.51 avant le reverse split, alors qu'il était aux environs de $2.00 au début mai: ça ne fait qu'une progression de 25% en quatre mois. Tout est relatif à la bourse, tout dépend du point de comparaison, surtout pour un titre hyper volatile comme AIG.
.

mercredi 26 août 2009

Alcatel-Lucent: le titre est-il reparti pour de bon?

.
Plusieurs nouvelles concernant Alcatel-Lucent (ALU-NYSE), l'équipementier français des télécommunications, sont publiées ce matin qui propulsent l'action de 16% à $4.00 US ou 2.87 euros. D'abord, une firme de courtage, Natixis Securities, relève le titre de de 'alléger' à 'acheter' et a porté son objectif de cours de 1,8 euro à 3 euros, prévoyant des investissements importants de China Unicom et de Verizon qui bénéficieront à Alcatel-Lucent. D'autre part, la firme estime que la pénible intégration des deux composantes est pratiquement terminée. Également, des rumeurs de participation d'un groupe chinois à l'actionnariat de la compagnie viennent ajouter de l'huile sur le feu.

Autre nouvelle importante pour Alcatel-Lucent, elle vient de signer un contrat majeur avec China Telecom, l'opérateur le plus important en Chine, pour fournir et maintenir un réseau IP/MPLS dans dix provinces chinoises. L'équipementier français permettra à China Telecom d'offrir des services haut débit avancé de qualité supérieure à ses abonnés.

Ce sont certes des bonnes nouvelles pour les actionnaires de l'entreprise mais après cette remontée à $4,00 US ou 2,87 euros, poussée qui aura vu le titre doubler depuis le début juillet, quel est son potentiel de croissance additionnelle? Depuis le boom des télécoms d'il y a dix ans et du crèvement spectaculaire de la bulle qui a suivi, on annonce une seconde vague d'investissements des fournisseurs de services de télécommunication depuis des années, mais viendra-t-elle finalement, pour relever les titres des équipementiers?

Il est vrai que les réseaux sont de plus en plus surchargés par la popularité croissance de l'internet et de la téléphonie cellulaire, de l'échange de vidéos en particulier, et que tôt ou tard il faudra augmenter leur capacité. Il est vrai également que le développement du réseau chinois et de ceux d'autres pays aux économies émergentes exigera des investissements importants. Mais est-ce que cela permettra un relèvement significatif des profits d'entreprises comme Alcatel-Lucent, l'américaine Cisco Systems (CSCO-Nasdaq) ou la suédoise Ericsson (ERIC-Nasdaq)? C'est à voir...

Les fabricants d'équipements de télécommunication doivent constamment investir de fortes sommes pour se maintenir sur cette patinoire très compétitive, chaque contrat est arraché après d'âpres efforts. On a vu avec ce qui vient d'arriver à Nortel Networks, à quel point ce secteur est ingrat. La récurrence des revenus est une notion qui n'existe pas dans ce secteur instable et très cyclique. Autre élément à prendre en considération, la présence grandissante de fabricants asiatiques dans ce secteur, entre autres de Chine, qui peuvent bénéficier de moindres coûts de production.

Si les équipementiers profitent effectivement d'une nouvelle vague d'investissements de la part des fournisseurs de services, selon moi, cela n'en fera pas pour autant des titres intéressants pour le long terme, je crains simplement qu'il ne se produise qu'une seconde bulle qui tôt ou tard se crèvera comme la première. Ces titres sont au mieux intéressants lorsqu'ils sont ramassés en début de cycle pour être vendus dès les premiers signes d'essoufflement. Et ce début de cycle, il est peut-être déjà passé depuis quelques mois.

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près si ce titre vous intéresse. Les dividendes des titres américains ou de type ADR comme ceux de Alcatel-Lucent et de Ericsson ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
.

lundi 24 août 2009

Petit regret

.
Parmi les émotions qui habitent périodiquement le boursicoteur, il y a le regret. À la bourse, les cotations bougent sans arrêt dans une même journée et de jour en jour, c'est un univers fondamentalement instable. Quand acheter ou pas? Quand vendre ou pas? Le petit investisseur est souvent torturé par les questions de timing. Cette valse hésitation peut parfois créer des situations qui feront naître en lui, inévitablement, des regrets à l'occasion.

Le dimanche 29 mars dernier je vous adressais la question: Que pensez-vous du titre de Rhodia? Dans mon texte, j'affirmais que je croyais à un retournement pour le titre de cette entreprise française spécialisée dans les produits chimiques. L'action était alors à son plus bas ($3,63 USD au OTC et 2,82 euros à Paris).

Dans les jours suivants, le titre s'est mis rapidement à monter, me prenant un peu de court. Je me suis dit, je le rammaserai à son prochain recul qui ne saurait tarder. Mal m'en pris car il continua sur son élan pendant que j'attendais ce repli qui ne venait pas. Quand le titre se replia finalement en juin pour atteindre $7 au début juillet, je le trouvais un peu moins attrayant qu'à la fin mars... N'avait-il pas doublé depuis que je l'avais repéré? J'hésitai à nouveau à monter à bord et le titre repartit vers le haut de plus belle, me laissant avec mes hésitations derrière... Aujourd'hui, le titre de Rhodia (RHAYY - over the counter) se transige à $12,68 au moment où j'écris ces lignes. Il a donc fait un bond de 250% en cinq mois!

À son prix actuel, Rhodia ne m'apparaît plus être une aubaine, mais à $3,63, il l'était. À chaque fois que j'aperçois sa cote, j'ai un petit regret avec lequel je devrai apprendre à vivre. Ah les émotions du boursicoteur!

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur et non une recommandation d'achat ou de vente, à vous d'y regarder de plus près, ou à vous adresser à un conseiller financier, si ce titre vous intéresse. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
.

samedi 22 août 2009

Tant qu'à lancer les dés, pourquoi pas Nokia?

.
Évaluer la valeur d'une entreprise est un exercice hasardeux, peu importe le secteur. Mais évaluer la valeur d'une entreprise techno l'est encore plus. Il y a quelques années à peine, de sérieux analystes donnaient à Nortel une valeur de $100 l'action, ce qui équivaudrait à $1000 aujourd'hui, puisqu'il y a eu une consolidation d'actions (reverse split) de 10-1. L'action de Nortel qui est maintenant sous la protection du Chapitre 11, n'a pratiquement plus aucune valeur, elle se transige à $0,05 aujourd'hui.

C'est que les produits des technologies de l'information et des communications sont extrêmement vulnérables: un compétiteur peut du jour au lendemain rendre votre produit désuet, en amenant sur le marché un autre produit aux caractéristiques technologiques supérieures ou qui répond mieux aux goûts changeants des consommateurs de produits électroniques. Même le produit le plus à la mode n'est pas à l'abri de ce phénomène, la guerre technologique est féroce et sans répit et demande des investissements constants des entreprises.

Il y a quelques années, Motorola (MOT-NYSE) a connu un grand succès avec son téléphone cellulaire Motorola Razor aux lignes effilées qui surclassait alors la compétition. Depuis, les téléphones intelligents (BlackBerry et I-Phone) de compétiteurs comme Research in Motion (RIM-TSX) et Apple (AAPL-Nasdaq) ont surgis et ont relégué le Razor quasiment aux oubliettes. L'action de Motorola qui avait dépassé les $24 au printemps 2006, lorsque le Razor était un objet techno à la mode, a chuté à $3 en mars dernier, avant de se redresser quelque peu ($7.50). L'action de Apple qui se situait dans les $70 au printemps 2006, en vaut près de $170 aujourd'hui.

Investir dans les entreprises techno, c'est un peu comme lancer des dés sur une table de jeux. J'ai peu d'attirance pour ce secteur d'activité hautement imprévisible. Tant qu'à y investir, puisque je n'ai aucune façon de prévoir les tendances ou de deviner ce qui se prépare chez chacun des principaux compétiteurs, je serais porté à miser sur des entreprises dont les produits ne sont pas les plus à la mode actuellement et dont le titre n'est pas, conséquemment, gonflé par cet engouement, mais qui n'en ont pas moins une situation financière saine, des ressources monétaires pour investir en R&D et des "cerveaux" qui dans l'ombre aujourd'hui, sont peut-être en train de concocter le prochain gadget électronique qui sera en haut du palmarès dans deux ans. Surtout, des compagnies qui se transigent à des multiples raisonnables (prix/bénéfices, prix/free cash flow, prix/ventes, dettes long terme/avoir des actionnaires).

Ainsi, je n'investirais ni dans Apple, ni dans Research in Motion, toutes deux surévaluées selon moi, mais dans une entreprise comme la finlandaise Nokia (NOK-NYSE, $12,59). Nokia se transige actuellement à un ratio prix/ventes par action de 0,6, alors que Research in Motion est à 3,6 et Apple à 4,4. En prime, à son prix actuel, le titre de Nokia retourne aux actionnaires un dividende de 4,3%, alors que ni Apple, ni RIM, malgré leurs profits astronomiques des dernières années, n'ont eu la décence de retourner le moindre sou à leurs actionnaires. Ce type d'investissement demeure un lancer des dés, mais tant qu'à y jouer, je miserais sur Nokia.

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près si ce titre vous intéresse. Les dividendes des titres ADR comme ceux de Nokia ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
.

mardi 18 août 2009

La proposition de ConjuChem: un examen pour détenteurs d'un MBA...

.
ConjuChem (CJB-TSX, $0.085) est une entreprise bio-pharmaceutique québécoise qui depuis le début 2001 promet l'arrivée d'un médicament (PC-DAC) qui permettrait de traiter le diabète de type 2. Ce titre a connu une certaine popularité durant les premières années de l'entreprise, atteignant même une valeur de $15 en 2004, puis ce fut la débandade jusqu'au statut de penny stock.

C'est que Conjuchem pendant toutes ces années de recherche n'a généré que très peu de revenus, beaucoup moins qu'il en fallait pour couvrir ses dépenses de fonctionnement. Pour se maintenir en vie, au fil des ans, ConjuChem a augmenté périodiquement son nombre d'actions qui atteint maintenant les 250 millions... Pour se donner de l'oxygène pour quelques mois additionnels, tout en évitant de diluer davantage l'avoir de ses actionnaires, ConjuChem leur propose d'adopter le 19 août un tortueux arrangement fiscal avec un tiers parti, Colabor Income Fund, accord qui lui permettrait d'aller chercher cinq millions de dollars et de pouvoir ainsi payer les comptes pendant quelques mois de plus.

La proposition avec les annexes compte 265 pages! Vous la retrouverez ici: ConjuChem Management Information Circular. J'ai essayé d'y comprendre quelque chose mais, vraiment, c'est un examen final pour candidats au MBA! Est-ce qu'un lecteur y comprend quelque chose? De toutes façons, à moins de quitter le bateau (le radeau ?), les actionnaires ont-ils vraiment le choix d'accepter ou non d'avaler ce médicament douteux?
.

lundi 17 août 2009

Les titres que détient Warren Buffett

.
Berkshire Hathaway (BRK.A et BRK.B au NYSE), le holding dirigé par Warren Buffett, vient de publier la liste des titres dans lesquels l'entreprise détient des actions. Vous retrouverez cette liste au complet, en cliquant sur le lien suivant:


Peu de mouvements, sauf, deux nouvelles acquisitions:

Becton Dickinson & Co. (NYSE: BDX)
Eaton Corp. (NYSE: ETN)

Deux entreprises où Berkshire Hathaway augmente ses parts:

Johnson & Johnson (NYSE: JNJ)
Wells Fargo & Co. (NYSE: WFC)

Quelques entreprises où le holding diminue ses parts, dont deux compagnies d'assurance-médicale (United Health Group et Wellpoint), ce qui laisse penser que Buffett croit que la réforme de Barack Obama va finalement se concrétiser:

Carmax Inc. (NYSE: KMX)
Constellation Energy Group (NYSE: CEG)
Home Depot Inc. (NYSE: HD)
Moody’s (NYSE: MCO)
United Health Group (NYSE: UNH)
Wellpoint Inc. (NYSE: WLP)
.

mercredi 12 août 2009

Les leçons de l'investisseur: Quand une fusée monte, il doit bien y avoir un carburant qui la propulse...

.
J'ai acheté il y a quelques mois des actions de la compagnie Avis Budget Group (CAR-NYSE) à $0.70. La crainte que cette entreprise se retrouve sous la protection du chapitre 11 en avait fait un penny stock. Je n'en ai pas acheté beaucoup, comme j'avais déjà des actions de cette entreprise que j'avais payées une trentaine de dollars l'action, je me suis dit que je pourrais couper mon prix moyen pour une modeste somme. Une sorte de quitte ou double.

Depuis le titre n'a pas cessé de monter, malgré des résultats trimestriels très ordinaires. Quand j'ai vu monter le titre de semaine en semaine, j'ai commencé à me poser des questions. Je m'attendais à un certain rattrapage mais pourquoi une telle propulsion? L'entreprise traîne une énorme dette, ses revenus baissent, il n'y a pas eu d'annonce spectaculaire... Je me suis dit qu'il fallait croire que les investisseurs pensaient que Avis Budget pourrait remplir ses obligations vis-à-vis ses prêteurs... Et puis tant mieux pour moi!

Mais lorsque le titre a franchi les $10.50 en début de semaine, me disant que ça ne faisait aucun sens, j'ai vendu la moitié de mes actions. Depuis, je vis dans la crainte de voir le titre continuer à défier la loi de la gravité boursière. Ce n'est pas d'avoir vendu qui me chicote, Avis Budget va peut-être retomber brutalement sur le plancher des vaches d'ici quelques mois... Ce qui m'agace c'est d'avoir vendu sans savoir ce qui faisait monter ce titre, la nature du carburant qui le propulsait. Ce qui m'amène à publier à nouveau une leçon de l'investisseur que j'avais rédigée en octobre 2007...

Parfois la valeur des actions d’une compagnie se met à monter de façon constante, même si l’on ne retrouve aucune nouvelle ou cause apparente qui justifie pareil mouvement. Vendre ses actions à ce moment, en se disant qu’il faut profiter de cette vigueur injustifiée, équivaut à prendre ceux qui achètent à ce moment là pour de parfaits idiots. Personne n’achète sans raison, il y a toujours un motif qui justifie la décision : ce n’est pas parce que vous ne voyez pas ce motif, qu’il n’existe pas. Il faut donc se méfier et attendre de connaître la nature du carburant qui propulse le titre.

Tôt ou tard le chat sortira du sac. Vous pourrez alors décider en toute connaissance de cause si le motif qui expliquait ces achats et cette montée était fondé ou pas, et, alors profiter de l’occasion pour vendre, s'il y a lieu. Vendre à l’aveuglette n’est pas recommandé, croyez-moi, j’ai commis cette faute trop souvent. Il faut avoir les faits sous les yeux avant de prendre une décision d’investissement, que ce soit acheter ou vendre.
.

mardi 11 août 2009

Investir dans les voitures électriques

.
Après la volonté exprimée par l'administration de Barack Obama, ce sont maintenant les gouvernements québécois et ontarien qui mettent de l'avant des programmes de généreux crédits fiscaux pour les acheteurs de voitures électriques. Pas de doutes, le nombre de véhicules électriques sur nos routes ira en augmentant au cours de la prochaine décennie.

Pour l'investisseur, cela peut apparaître comme un champ d'investissement offrant un intéressant potentiel de croissance. La difficulté, c'est de choisir le "bon cheval" au début de cette course qui s'annonce vive et très compétitive... Tous les grands fabricants ont dans leurs cartons des modèles de véhicules hybrides ou complètement électriques, prêts à prendre d'assaut ce marché prometteur (Toyota, Nissan, GM avec sa Volt...).

De petites entreprises sont aussi dans la course, pour ma part, j'ai misé sur Zenn Motor Company (ZNN-TSX, $6.25), une entreprise canadienne qui s'apprête à lancer en 2010 un modèle qui sera en mesure de circuler sur les autoroutes. Pour croître, Zenn compte sur ses liens avec un fabricant américain (EEStor) de batteries dont les capacités seraient très prometteuses (poids, résistance au froid, capacité de charge, vitesse de recharge...). Zenn détient maintenant 10% de EEStor et des droits qui lui permettront d'avoir un accès prioritaire lorsque cette batterie sera mise en production. Certains émettent des doutes sur cette "batterie révolutionnaire". EEStor devrait compléter ses tests prochainement et débuter la production en fin d'année...

Tant que les résultats sur la performance réelle de cette batterie ne seront pas "officialisés", investir dans Zenn qui dépend en partie de la parformance de cette batterie de EEStor pour quitter le marché limité des petites voitures électriques à basse vitesse, comporte donc un risque important. Le titre a beaucoup augmenté depuis quelques mois et demeure un investissement volatile et à risque, je ne suis pas ici pour en faire la promotion, bien que je sois actionnaire. C'est à vous de vous informer et de vous faire une idée.

La voiture électrique: marché intéressant mais forte compétition à l'horizon... Est-ce qu'il y a là de bonnes occasions de placement? Quelles sont, selon vous, les entreprises les mieux placées pour s'accaparer les plus grandes parts de ce nouveau marché?

P.S. Un article paru ce matin sur la Volt de GM sur Marketwatch.com:
.

samedi 8 août 2009

En prenant un café ensemble...

.
Ce que vous pouvez lire sur ce blog ne sont que des commentaires sans prétention sur les marchés boursiers et les entreprises. Je ne suis pas un expert, je ne suis qu'un simple investisseur comme vous qui essaie de s'y retrouver dans cet univers complexe et en perpétuel mouvement.

Je sais que certains d'entre vous sont des lecteurs plus réguliers, d'une certaine façon, je vous considère un peu comme des amis. Mes propos sont donc l'équivalent de ceux que je tiendrais à un ami qui partage avec moi un intérêt pour ce domaine de l'activité humaine. C'est un peu comme si on prenait un café ensemble et qu'on s'échangeait des réflexions, encore une fois, sans prétention. Votre opinion vaut la mienne.

Puisque les marchés ont beaucoup progressés depuis la mi-mars, il est de plus en plus difficile de trouver des aubaines, des entreprises encore sous-évaluées. Sur le marché canadien, avec la hausse de la valeur du huard, je n'ai plus rien sur mon radar. Voici des titres qui attirent encore mon intention, essentiellement américains et européens, qui me semblent offrir un potentiel de redressement au cours des prochains mois.

Marché US:

RTI International Metals (RTI-NYSE) - $17.77
Esterline Technologies Corp (ESL-NYSE) - $29.02
Valero Energy Corp (VLO-NYSE) - $18.53
Pfizer Inc (PFE-NYSE) - $15.96
Wal-Mart Stores (WMT-NYSE) - $49.29

Marché européen:

Wolseley PLC (WOSCY-OTC) - $2.40
ArcelorMittal (MT-NYSE) - $37.38
StatoilHydro ASA (STO-NYSE) - $21.44
ING Groep NV (ING-NYSE) - $13.01
Deutsche Telekom AG (DT-NYSE) - $12.88

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent ce ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
.

Les lys sont un mauvais investissement...

.
Je fais souvent des liens entre l'horticulture et la bourse, il me semble retrouver entre ces deux domaines beaucoup d'affinités. J'ai un jardin depuis une vingtaine d'années, j'ai introduis dans mes plates-bandes une multitude de vivaces au fil des ans.

Un peu comme à la bourse, certaines d'entre elles, bien que fort attrayantes et prometteuses au départ, se sont avérées être de très mauvais investissements. C'est le cas des lys (lilium) qui sont pourtant si populaires. Les progrès de l'horticulture ont amené en effet le développement d'une grande variété d'hybrides aux couleurs et aux parfums remarquables, à la taille impressionnante. Pourtant, méfiez-vous!

En commerce présentement, on vous les offre dans toute leur beauté, difficile d'y résister. Le hic, c'est que les lys ont un ennemi de taille, le criocère, un petit insecte rouge contre lequel j'ai renoncé à lutter. Le jardinier, comme l'investisseur, se doit de développer sa patience. Je suis dans un jardin pourtant très patient, je suis capable de lutter contre une invasion de chenilles dans une plate-bande et d'en venir à bout sans utilisation de produits chimiques, par la simple cueillette et la destruction des intrus. Mais devant les criocères, j'ai baissé les bras, je n'y parviens pas: ils ravagent mes lys de façon implacable, ils produisent des larves noires et visqueuses qui dévorent le feuillage, les bouffant de la tête au pieds, fleurs inclus.

Je préfère vendre mes actions dans les lys, aussi beaux soient-ils, que de continuer à assister à ce massacre estival devant lequel je suis impuissant. Il faut savoir lâcher prise parfois, dans un jardin comme à la bourse...
.

vendredi 7 août 2009

Où s'en vont les marchés?

.
Selon les estimations que font certains, suite à la remontée spectaculaire des derniers mois des marchés boursiers, la valeur des actions serait déjà sur-évaluée Whoops: Stocks now 10%-15% Overvalued. Est-ce que que cela signifie que les investisseurs vont être raisonnables et que les marchés boursiers vont se stabiliser au cours des prochains mois, par exemple, en maintenant le S&P500 aux alentours des 1000 points où il se situe présentement ou en le faisant reculer légèrement? C'est la question que je me pose depuis quelques temps, est-ce qu'il reste du souffle à cette remontée?

Je vous livre mon point de vue qui n'est que celui d'un modeste investisseur qui peut se tromper royalement. Après réflexion, je crois que les marchés vont continuer à monter au cours des prochains mois (10% d'ici la fin de l'année?) parce que les investisseurs agissent par anticipation de la croissance, plutôt qu'en fonction de la valeur actuelle des entreprises.

À moins que des chiffres désastreux sur l'emploi aux USA publiés ce matin ne viennent jeter un pavé dans la mare, le scénario qui s'imposera de plus en plus pour 2010, c'est que la récession sera chose du passé et que les grandes économies reprendront leur rythme de croissance. Dans ce scénario optimiste, on s'attend à ce que cette reprise soit également amplifiée par la demande des économies émergentes en matières premières et, de plus en plus, en produits de consommation de masse.

Warren Buffett a déjà dit: "Ce que nous avons appris de l'histoire, c'est que les gens n'apprennent pas de l'histoire". Je crois qu'il a tout à fait raison, à la bourse comme ailleurs. Nous sommes, selon moi, au début de la prochaine bulle boursière. Quelle en sera la durée? Jusqu'où mènera-t-elle les indices boursiers? Qu'est-ce qui la fera éclater un jour? Je n'en ai pas la moindre idée. Ce que j'ai appris des marchés boursiers jusqu'à présent, c'est que ce n'est pas le lieu où la raison domine, mais plutôt la peur ou l'avidité, selon la saison...
.

mardi 4 août 2009

Retour de vacances

.
Je reviens de vacances. J'ai découvert pour la première fois la France et un petit peu l'Italie. Je ne vous ferai pas ici une chronique touristique ventant les mérites de Paris, tous ceux qui y ont séjourné savent à quel point cette ville est unique.

J'ai eu la chance de rencontrer également deux charmants marseillais qui sont maintenant mes amis et qui m'ont servi de guides dans leur belle région: la Provence est un endroit remarquable par la beauté de sa géographie, de ses paysages et de son architecture.
Vive la France et l'Italie!

De loin, je gardais un oeil sur les marchés boursiers qui ne cessaient de monter et ce, en plein mois de juillet, fait plutôt rare! Le S&P500 a maintenant augmenté de 50% depuis son creux de la mi-mars. Les résultats trimestriels de certaines grandes entreprises ont rassuré les marchés sur la reprise économique probable en 2010. La question est de savoir s'il reste encore des occasions d'achats après cette importante remontée des marchés. Doit-on attendre qu'ils s'essoufflent et reculent avant d'y mettre les pieds?

Le dollar US pique du nez face aux autres devises, il fallait s'y attendre suite à l'augmentation importante de son niveau d'endettement. Cette variable complique un peu la prise de décision de l'investisseur intéressé à tenter sa chance sur les marchés américains: jusqu'où ira le descente de la devise américaine? À l'opposé, le dollar canadien remonte à chaque fois que le prix des matières premières augmente, en particulier celui du baril de pétrole.

Il est moins évident d'entrer en bourse actuellement ou même de retirer des jetons de la table...
.