En 2007, Loblaw (L au TSX) a vu la valeur de son action passer de $55 en avril à près de $30 en décembre. L'annonce d'une charge exceptionnelle de 800 millions, pour refléter dans ses livres la valeur réelle de Provigo qu'elle avait acheté à gros prix en 1998, a créé la première secousse. Puis, l'entreprise a révélé différents problèmes de gestion, entre autres, au niveau de sa chaîne d'approvisionnement. Les résultats décevants ont suivis. Repentante, Loblaw a présenté un plan de redressement pour redorer son blason...
Plan de redressement de Loblaw, cliquez >>> ici
Citigroup (C au NYSE) a démontré en 2007 que la taille d'une entreprise ne garantissait en rien la qualité de son management. Elle a dû déclarer une charge de 18 milliards de dollars pour refléter les nombreuses pertes qu'elle devra absorber suite à son exposition au marché des "subprimes". L'impact sur la valeur de son action a été dévastateur: le titre qui se transigeait à près de $55 au début juin, a atteint $22,36 la semaine dernière. Depuis, il a gagné près de 33% en quelques séances, clôturant aujourd'hui à $29,69.Présentation de Citigroup, quatrième trimestre 07, cliquez >>> ici
Alcatel-Lucent (ALU au NYSE) en 2007 a déçu les attentes que la fusion avait fait naître chez les investisseurs. Lorsqu'elle a annoncé en septembre dernier qu'au lieu de la croissance des ventes de 5% qu’elle prévoyait, elle s’attendait maintenant à pratiquement les mêmes résultats que l’année précédente, les marchés ont perdu confiance. Le titre est ainsi passé de $14 au début juillet à $6,60 aujourd'hui, après avoir atteint un creux à $5,54 il y a une semaine.
Présentation de Alcatel-Lucent, cliquez >>> ici
Ces trois entreprises, malgré leurs récents déboires et les grands défis devant elles, conservent des actifs importants et on peut comprendre ceux qui croient encore à leur redressement.
1 commentaire:
Merci pour vos commentaires.
Enregistrer un commentaire