AVERTISSEMENT: Vous êtes sur le blog d'un investisseur québécois qui veut partager avec vous ses points de vue sur les marchés boursiers. Les textes y apparaissant ne sont que des opinions personnelles et ne constituent d'aucune façon des recommandations d'achat ou de vente. Denis
mercredi 20 mai 2009
Hewlett-Packard: un recul qui créera une occasion d'achat?
vendredi 15 mai 2009
Sur mon radar: TEREX CORPORATION
Le secteur de la fabrication d'équipements lourds destinés à la construction et à l'industrie minière est hautement cyclique et très compétitif. On y retrouve de grandes entreprises qui dominent le marché depuis des années et dont les noms nous sont familiers: Caterpillar, John Deere, Ingersoll-Rand, Komatsu et autres. Depuis dix ans, une compagnie en faisant plusieurs acquisitions est parvenue à se glisser dans ce groupe de tête : Terex Corporation (TEX-NYSE). Son titre a été durement malmené au cours des derniers mois, suite à la chute de la demande pour ce type de produits: passant de plus de $70 en juin dernier à moins de $8 au début mars, aujourd'hui il se situe à $14,42.
Le ralentissement économique mondial a frappé de plein front cette entreprise qui devrait voir ses revenus décliner de plus de 40% cette année et avoir une marge bénéficiaire négative. Si on regarde au delà de la conjoncture actuelle peu reluisante, cette entreprise, à son cours actuel, peut offrir un potentiel de rendement intéressant d'ici quelques années. Avant le ralentissement économique et la contraction de la demande pour les équipements lourds, Terex était parvenue à générer des retours annuels sur l'avoir des actionnaires d'environ 25%, entre 2004 et 2008. Ses bénéfices par action durant ces quatre années se situaient en moyenne dans les environs des $3,50. Terex par ses acquisitions était parvenue à occuper la première ou la deuxième position dans plusieurs niches de ce secteur d'activité.
Voici quelques avantages que l'anaylste de Morningstar mentionne au sujet de cette entreprise:
- la diversité de produits de Terex qui ne fabrique pas que les équipements lourds traditionnels (ex. chargeuses à chaînes) mais des grues-mobiles, des plate-formes élévatrices, des camions pour l'installation des câbles de télécommunication et autres
- son bon positionnement dans des niches spécifiques qui met l'entreprise plus à l'abri des gros joueurs, tel Caterpillar
- les économies de synergie qu'elle pourra faire suite à l'intégration et à la consolidation de ses nombreuses acquisitions des dernières années
- son utilisation de la sous-traitance pour la fabrication qui réduit ses coûts de production
- plus de 70% de ses ventes sont destinées à l'extérieur des USA, ce qui réduit sa vulnérabilité à l'état de cette économie
La situation financière de Terex semble suffisamment forte pour passer sans trop de difficulté à travers la présente contraction de la demande. Les résultats des prochains trimestres vont continuer à être très modestes, cependant, au delà de la récession, cette entreprise devrait revenir à nouveau à une bonne rentabilité. Les investissements des gouvernements dans les infrastructures, comme moyen de relance de l'économie, devraient bénéficier à cette industrie à compter de 2010. Je crois que ce titre, à moyen terme, offre de bonnes possibilités de redressement et de rendement.
Mise en garde: Ce n'est que ma modeste opinion de simple investisseur, si cette entreprise vous intéresse, vous devrez fouiller davantage ses états financiers avant, pour vous faire votre propre idée. Je serais curieux de connaître votre opinion par la suite.
jeudi 14 mai 2009
Information pertinente pour l'investisseur: la rémunération des dirigeants
mercredi 13 mai 2009
Rapport annuel de Bombardier: 10/10!
mardi 12 mai 2009
Des milliers de titres: trois catégories
Selon moi, il y a trois trois catégories d'actions, en fonction de la solidité financière des entreprises, de la position qu'elles occupent dans leur marché, de la qualité de leur direction et autres éléments qui déterminent, en quelque sorte, le niveau de risque de l'investissement.
Catégorie A: les valeurs sûres, l'élite. Appartiennent à cette catégorie les entreprises qui ont un bilan financier irréprochable, qui génèrent d'importants flux de trésorerie (cash flow) qui leur permettent de faire des acquisitions de qualité au moment opportun, des entreprises qui occupent la première position dans leur marché et qui possèdent des marques reconnues, etc (ex. Microsoft, Coca-Cola, Google, Cisco Systems). Habituellement, ces titres comportent un niveau de risque peu élevé sur une perspective de quelques années. En contrepartie, on ne peut espérer un rendement spectaculaire à court terme: leur prix est assez bien ajusté à leur valeur réelle. En nombre, c'est le plus petit groupe, moins de 5% des entreprises environ.
Catégorie B: les "entreprises ordinaires", les compagnies moyennes. Ces entreprises ont des actifs non négligeables mais n'ont pas un dossier impeccable: elles sont en deuxième, troisième ou quatrième position dans leur marché, elles ne possèdent pas les marques les plus reconnues, leurs bilans financiers peuvent contenir un niveau d'endettement un peu trop élevé et inquiétant, leurs directions prennent parfois des décisions discutables (ex. mauvaises acquisitions), etc.
À cause de ce dossier qui comporte des plus et des moins, des points d'interrogation et des risques, dans un marché baissier (bear market) les titres de catégorie B baisseront davantage que ceux de l'élite. En contrepartie, après avoir été plus durement amochés dans la baisse des marchés, plusieurs d'entre eux se redresseront de façon importante dans un marché haussier (bull market): leur rendement à court terme, pourra même être plus élevé que celui des entreprises stables et reconnues, ces titres feront en quelque sorte un rattrapage par rapport à leur valeur réelle. Ces gains seront cependant vulnérables: les titres de ces entreprises fluctuent davantage que ceux de la catégorie A et, sur plusieurs années, leur rendement sera globalement inférieur à celui des entreprises d'élite. En nombre, c'est entre 25 et 30% des entreprises inscrites en bourse.
Catégorie C: les "billets de loterie". Ces entreprises sont souvent en bourse uniquement parce qu'elles ont besoin de capitaux pour se développer, ou simplement survivre... Plusieurs de ces entreprises de petite taille seront dans le décor pendant des années, elles végéteront, connaîtront une remontée pendant quelques mois suite à une nouvelle, puis retomberont dans l'oublie. Un titre peut ainsi se transiger pendant dix ans, sans offrir rien de vraiment intéressant à l'investisseur, surtout pas la stabilité! Un jour, ces entreprises se mettront à péricliter suite à un évènement, à une crise financière, à la non-approbation d'un médicament: elles feront alors de nouvelles émissions d'actions pour survivre qui viendront diluer la valeur des actions existantes, ou pire, se retrouveront éventuellement sous la protection du Chapitre 11. Je mets également dans cette catégorie, les entreprises de grande taille qui ont de lourdes dettes (ex. General Motors), ou qui fabriquent des produits appelés à devenir désuets, ou qui ont des problèmes de transparence ou d'honnêteté dans leur comptabilité...
Ce groupe C ne mérite pas que vous y investissiez, à moins que vous ne soyez conscient que vous achetez un "billet de loterie". En effet, les chances de se retrouver éventuellement avec rien dans les mains, sont ici élevées. En contrepartie, quand l'une de ces entreprises parvient exceptionnellement à sortir de ce groupe des "produits douteux", pour s'élever dans la catégorie B, le retour sera alors très élevé: puisque, partant de si bas, leur valeur pourra être décuplée en quelques années. Mais ces billets gagnants sont très rares, croyez-en mon expérience. En nombre, la catégorie C est la plus grosse (plus des 2/3 des titres en bourse), puisqu'elle contient toute cette multitude de "small cap" qui promettent à l'investisseur un produit miracle qui s'imposera un jour au consommateur, un médicament qui viendra à bout de la plus terrible maladie, des terrains miniers au riche potentiel... Tous ces rêves qui 19 fois sur 20 finissent par s'évaporer, après avoir fait miroiter la richesse pendant quelques années à l'investisseur qui rêvait de frapper le "coup de circuit".
Pour ma part, j'ai environ 25% d'entreprises de catégorie A, 60% de catégorie B et 15% de catégorie C (beaucoup trop, vestiges de mes premières années d'investissement...). C'est mon côté chasseur d'aubaines qui m'a conduit à cette nette prédominance des compagnies moyennes au fil des ans. Je trouve ça un peu ennuyeux d'investir dans les "blue chips", j'ai davantage de satisfaction à chercher dans la multitude d'entreprises moyennes, celles dont la valeur me semble temporairement sous-estimée ou qui ont le potentiel pour accéder un jour au "grand club". Peut-être plus excitant comme style d'investissement, mais pas nécessairement le meilleur choix pour faire fructifier ses avoirs à long terme... Et vous, la répartition entre ces trois catégories dans votre portefeuille ressemble à quoi?
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samedi 9 mai 2009
En prenant un café ensemble...
Marché européen:
vendredi 8 mai 2009
dimanche 3 mai 2009
Depuis notre dernier café...
Office Depot, (ODP-NYSE) - $1.79/$2,70, +50,8%
Boeing (BA-NYSE) - $37.69/$41,21, +9,3%
Textron (TXT-NTSE) - $7.42/$10,94, +47,4%
Wyndham Worldwide Corp (WYN-NYSE) - $6.10/$12,12, +98,7%
Mirant Corp New (MIR-NYSE) - $12.38/13,31, +7,5%
Marché européen:
Marché sud-américain: