AT&T Inc (T-N) $31.99, x 9,8
AVERTISSEMENT: Vous êtes sur le blog d'un investisseur québécois qui veut partager avec vous ses points de vue sur les marchés boursiers. Les textes y apparaissant ne sont que des opinions personnelles et ne constituent d'aucune façon des recommandations d'achat ou de vente. Denis
dimanche 31 août 2008
25 grandes entreprises avec un bas ratio prix/prévisions BPA de la prochaine année
AT&T Inc (T-N) $31.99, x 9,8
vendredi 29 août 2008
L'écran radar du chasseur d'aubaines: Exeltech Aerospace
lundi 25 août 2008
Boeing : le temps d'acheter ses actions?
Les actions de Boeing (BA au NYSE) se vendent actuellement au même prix qu'il y a trois ans, elles ont terminé la journée à $64,07. Pourtant, en 2005, Boeing n'a généré que $3,20 de profits par action, alors qu'au cours des douze derniers mois le bénéfice par action atteignait $5,59.
Ce que les investisseurs n'aiment pas actuellement:
- La hausse importante du coût du carburant se répercutera sur le volume de passagers au cours des prochains mois et amènera des transporteurs à reporter des commandes déjà passées ou à geler leurs investissements.
- Boeing a dû reporter de quinze mois la livraison des premiers Dreamliners, le fameux 787 qui était voué à un brillant succès.
Par contre, tous les analystes s'entendent pour prévoir des volumes importants de ventes d'avions commerciaux au cours des deux prochaines décennies, plusieurs facteurs justifient ces prévisions : l'augmentation des besoins des économies émergentes (Chine, Inde, Russie, Brésil...); la nécessité pour les transporteurs de réduire leurs coûts de carburant en misant sur de nouveaux modèles plus performants et moins énergivores; le vieillissement de plusieurs flottes aériennes qui arrivent à la fin de leur durée de vie...
Actuellement, le titre se transige à 9,2 fois les bénéfices par action prévus pour l'an prochain ($6,92). Boeing, malgré un volume élevé d'investissements, génère d'importants flux de trésorerie disponibles (free cash flow): 5,2 milliards au cours des douze derniers mois. La dette de Boeing est importante, je vous le concède, mais semble sous contrôle, puisque les agences de crédit lui accordent une cote de niveau A. Je trouve donc attrayantes les actions de Boeing à leur cours actuel. Mais vous, qu'en pensez-vous? Est-ce qu'il y a quelque chose qui échappe à mon analyse? Est-ce le temps d'acquérir les actions de Boeing?
lundi 11 août 2008
British Telecommunications : le temps d'acheter?
vendredi 8 août 2008
Toyota: le temps d'acheter?
dimanche 3 août 2008
Est-ce que le ratio prix/bénéfices par action est un indice fiable pour l'investisseur?
Le texte qui suit est une libre traduction d'un article paru dans le Business Week le 21 juillet dernier. Si vous voulez lire la version originale, le lien est à la fin.
Le ratio prix/bénéfices par action est un outil populaire auprès des investisseurs. Mais de ce temps-ci, alors qu’autant les prix que les bénéfices fluctuent rapidement, ce ratio retient davantage l’attention, parce qu’il essaie de répondre à une question clé : Avec l’indice Standard & Poor's 500 qui a perdu 20% de sa valeur depuis octobre dernier, est-ce que le cours actuel des actions est suffisamment bas pour que les actions constituent de bonnes occasions pour les investisseurs à long terme?
Le ratio prix/bénéfices par action est obtenu en divisant le prix de l’action par son bénéfice annuel par action : ainsi, une action qui se vend $12 et dont l’entreprise génère $1.00 de bénéfice par action, aura un ratio de x 12. Ce qui alimente le débat sur la valeur du ratio prix/bénéfices par action c’est que la même action peut paraître bon marché ou dispendieuse, selon la façon dont on interprète le ratio. Un ratio prix/BPA élevé peut signifier que l’action est soit surévaluée ou que l’entreprise est appelée à connaître une croissance élevée. Un ratio prix/BPA bas pourra signifier soit que l’entreprise constitue une bonne occasion d’achat à long terme ou que l’entreprise est appelée à connaître des difficultés dans le futur.
Dans ce ratio, ce qui est difficile à déterminer, c’est bien sûr la composante "bénéfices à venir". Certains investisseurs préfèrent en effet s’appuyer sur les prévisions faites par les analystes sur bénéfices à venir au cours des 12 prochains mois. La difficulté c’est que ces analystes sont souvent dans l’erreur, comme ils l’ont été récemment avec les titres financiers. Personne ne possède une parfaite boule de cristal dans ce type de prévisions.
Les investisseurs qui chercheront une plus grande fiabilité avec ce ratio préféreront s'en tenir aux bénéfices des 12 derniers mois. Le désavantage de cette approche, c’est qu’elle met l’accent sur le passé, alors que les marchés s’intéressent davantage à l’avenir.
Dans un cas, comme dans l’autre, l’investisseur doit donc déterminer jusqu’à quel point l’élément « bénéfices » du ratio est digne de confiance. Jusqu’à l’an dernier, les marchés s’attendaient toujours à de solides bénéfices de la part des institutions financières, peu d’investisseurs et d'analystes se doutaient de la fragilité de ces bénéfices.
Le ratio prix/bénéfices par action pour l’ensemble du S&P 500 au cours des douze derniers mois serait de X 16.4 selon Thomson Reuters. Le ratio prix/bénéfices par action pour les prévisions des douze prochains mois se situerait à X 12.2. La moyenne du ratio est de X 15.8 depuis 1935, mais était nettement plus élevée depuis 25 ans où le ratio s’est maintenu au dessus des X 20. Le ratio des douze derniers mois est donc moyen d’un point de vue historique, alors que celui des prévisions des douze prochains mois (X 12.2) serait nettement bon marché, bien sûr si ces prévisions se concrétisent…
Avant de sauter aux conclusions et de dire que c’est un marché d’aubaines, il faut donc s’attarder à la faisabilité des prévisions avancées. Les analystes prévoient une chute de 17.1% des bénéfices au second trimestre, suivi d’un rebond de 12.7% au troisième, d’une forte augmentation de 61.5% au quatrième et d’une croissance additionnelle de 30% au cours du premier semestre de 2009. Ces prévisions s’appuient sur une remontée importante des bénéfices des titres financiers, elles comportent donc un élément important d’incertitude qui diminue leur fiabilité.
Peut-on se fier au ratio prix/bénéfices par action prévus au cours des douze prochains mois pour investir maintenant? Ce ratio est un bon guide pour l’investisseur qui investie pour le long terme. L’histoire a démontré que les périodes où le ratio descendait en dessous de sa moyenne historique étaient propices à des investissements qui généraient éventuellement de bons rendements pour l’investisseur.
À court terme, ces rendements sont moins sûr, le marché pourrait continuer à connaître des temps difficiles pour encore un an, voir dix-huit mois, mais si vous avez un horizon d’au moins trois ans, c’est une excellente période pour acheter. Pour le court terme, la fiabilité des prévisions n’est pas assurée et elles pourraient s’avérer nettement trop optimistes et entraîner des mouvements spectaculaires dans le cours des actions. Pour l’investisseur qui a les nerfs solides pour passer à travers cette période et un horizon à long terme, le niveau actuel du ratio prix/bénéfices par action pourrait être un signal que c’est le bon temps d’investir.
Aricle de Business Week, cliquez ici : Are P-E's Past Their Prime?
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