AVERTISSEMENT: Vous êtes sur le blog d'un investisseur québécois qui veut partager avec vous ses points de vue sur les marchés boursiers. Les textes y apparaissant ne sont que des opinions personnelles et ne constituent d'aucune façon des recommandations d'achat ou de vente. Denis
jeudi 30 avril 2009
"Sell in May and go away": vrai ou faux cette année?
mardi 28 avril 2009
École de la bourse
dimanche 26 avril 2009
Savoir quand vendre
- Faire ses devoirs, aller chercher le maximum d’information (Do your homework)
- Trouver des entreprises qui sont entourées d’une tranchée qui les protège de la compétition (Economic moats)
- Établir une marge de sécurité dans le prix d’achat (Margin of safety)
- Investir pour le long terme (Hold for the Long Haul)
- Savoir quand vendre (Know when to sell)
- Le scénario qui a justifié l’achat ne tient plus : les raisons qui vous avaient amené à acheter un titre ne sont plus valables. L’analyse que vous aviez faite au départ s’avère erronée (ex. perspectives de croissance des ventes ou de production constante de flux de trésorerie postifs). Il faut savoir reconnaître son erreur et vendre. D’où l’importance de rédiger pour chaque achat, le scénario qui le justifie.
- Les fondamentaux de l’entreprise se sont détériorés (ex. le niveau d'endettement de l'entreprise s'est élevé au fil des ans).
- Le marché vous offre un prix démesurément généreux par rapport à la valeur intrinsèque de l’entreprise. On n’a qu’à penser aux prix de vente de certaines entreprises techno au début de 2000. Mr. Market était alors dans sa phase d’optimisme délirant et il fallait savoir en profiter pour vendre ces titres au prix définitivement gonflé (vendre les actions de Nortel à $120 en 2000 était une très bonne idée!).
- Une occasion d’acheter un titre à bon marché qui a le potentiel pour offrir un rendement supérieur se présente mais vous ne disposez pas de liquidité : vendre alors une entreprise qui offre un rendement anémique pour saisir cette opportunité, est justifié.
- Un titre représente un pourcentage très élevé de votre portefeuille (10 à 15%, voir plus). Il est peut être plus prudent de réduire son poids si l’on peut obtenir un prix raisonnable et prendre cette somme pour se diversifier dans d’autres titres. Une trop grande concentration peut vous rendre vulnérable. Il faut éviter d’avoir trop d’œufs dans un même panier.
Deux réalités exquises
Parfois, nous ne sommes pas assez reconnaissants pour ce que la vie nous amène de bon. On se plaint du temps qu'il fait, de l'élimination des Canadiens de Montréal ou autres sujets sans importance qui parviennent à affecter notre moral. Alors, juste pour le plaisir de réaliser pleinement deux réalités exquises, je vous les rappelle:
1. Georges Bush, son administration médiocre et le Parti Républicain n'occupent plus la Maison Blanche. La démagogie de la droite religieuse et guerrière ne sévit plus à la gouvernance des USA.
2. Barack Obama, le magnifique, est président des États-Unis d'Amérique depuis 100 jours. Durant ces 100 jours, il a déjà entrepris de nombreuses réformes qui vont transformer son pays, le réconcilier avec le reste de la planète et avoir sur cette dernière un impact majeur.
Yes we can.
It was whispered by slaves and abolitionists as they blazed a trail toward freedom through the darkest of nights.
Yes we can.
It was sung by immigrants as they struck out from distant shores and pioneers who pushed westward against an unforgiving wilderness.
Yes we can.
It was the call of workers who organized; women who reached for the ballots; a President who chose the moon as our new frontier; and a King who took us to the mountain top and pointed the way to the Promised Land.
Yes we can to justice and equality.
We have been told we cannot do this by a chorus of cynics who will only grow louder and more dissonant in the weeks to come.
But in the unlikely story that is America, there has never been anything false about hope.
And so tomorrow, as we take this campaign South and West; as we learn that the struggles of the textile worker in Spartanburg are not so different than the plight of the dishwasher in Las Vegas; that the hopes of the little girl who goes to a crumbling school in Dillon are the same as the dreams of the boy who learns on the streets of LA; we will remember that there is something happening in America; that we are not as divided as our politics suggests; that we are one people; we are one nation; and together, we will begin the next great chapter in America's story with three words that will ring from coast to coast; from sea to shining sea.
vendredi 24 avril 2009
Bourse et jardin: deux univers avec de nombreuses ressemblances
Un bon jardinier, comme un bon investisseur, se devra d'être patient, informé et travaillant. Un jardin, les premières années, donne souvent des résultats modestes, tout comme un portefeuille boursier, et puis le jardin prendra de la maturité et progressivement les fruits de votre dur labeur apparaîtront et viendront vous récompenser pour l'effort investi.
Le jardinier devra d'abord s'informer sur les plantes qu'il souhaite intégrer à ses plates-bandes, avant de les acheter: quelles sont leurs caractéristiques, lesquelles traverseront le mieux le temps, lesquelles auront la plus forte croissance, lesquelles résisteront le mieux aux maladies... L'investisseur fera de même avant de garnir son portefeuille boursier de compagnies.
Et puis, dans un centre horticole, tout comme dans le marché boursier, vous vous retrouvez devant une multitude de variétés et de possibilités, il faut arriver à un agencement qui assurera équilibre, croissance et diversité. Vos plates-bandes ne peuvent pas contenir que des plantes vedettes (entreprises technos), spectaculaires à la floraison mais dont le feuillage peut se détériorer rapidement par la suite et dont la durée de vie sera peut-être courte. Vous devrez y inclure des plantes un peu plus rugueuses, à la floraison plus modeste mais au feuillage vigoureux, des "blue chips" qui seront là, année après année, peu importe la rigueur des hivers.
Pour que le coup d'oeil soit agréable, vous ne pourrez vous limiter à quatre ou cinq plantes, vous devrez apporter à vos plates-bandes une diversité qui assurera un étalement des floraisons et qui protégera votre jardin contre les périodes de monotonie (cycles sectoriels et économiques). Vous prendrez soin d'inclure à votre jardin des plantes de diverses tailles pour créer un tout harmonieux, tout comme l'investisseur avisé ne se limitera pas à une catégorie d'entreprises, mais inclura à la fois de grandes compagnies établies et des plus petites au développement prometteur, car les unes et les autres ont leur place dans un portefeuille équilibré.
Comme on peut le constater, on retrouve beaucoup de ressemblances entre ces deux univers. On prévoit jusqu'à 25 degrés en fin de semaine, le printemps est là! À vos pelles investisseurs, je veux dire, jardiniers...
mercredi 22 avril 2009
Dure, dure, la vie de blogueur...
CROCS: le danger d'investir dans une compagnie à produit vedette unique
lundi 20 avril 2009
Quelle prédiction! Quel pif!
Inside the Meltdown: un reportage exceptionnel sur la crise du système financier américain
samedi 18 avril 2009
Est-ce le temps d'investir dans les pétrolières?
Est-ce le temps d'investir dans les pétrolières? Est-ce qu'elles ont atteint leur creux et se préparent à remonter?
Il y a un an le coût du baril de pétrole venait de défoncer les $100 US et se dirigeait allègrement vers son sommet de $146 atteint au début juillet. Cette flambée du pétrole s'expliquait certes par la montée de la demande provenant des économies émergentes, mais était grossièrement amplifiée par les spéculateurs du NYMEX qui s'échangeaient férocement les barils-papier. Au milieu de cette folie spéculative, certains avançaient que l'on se dirigeait vers le baril à $200 US! On établissait également un lien entre la valeur de la monnaie américaine et la hausse du pétrole: plus le USD baisserait, plus le coût du baril monterait.
On connaît la suite: la bulle pétrolière s'est dégonflée de façon spectaculaire lorsqu'il est apparu de plus en plus évident que l'économie mondiale se dirigeait vers une importante récession qui ferait chuter la demande pour l'or noir. Après avoir atteint $146 en juillet, le prix du baril de pétrole s'est ainsi retrouvé à $33 au début 2009. Imaginez, un chute de 77% de la valeur du baril en six mois! C'est ça, des économies livrées à la merci des spéculateurs professionnels! Il faut dire que la hausse de la valeur du USD qui s'est transformé en valeur-refuge avec la montée de la récession, a également contribué à cette chute du cours du baril.
Qu'en est-il aujourd'hui? Certes, la récession n'est pas terminée et la demande mondiale pour le pétrole pourrait continuer à chuter d'ici la fin de l'année. Peut-on s'attendre à ce que le cours du pétrole qui se situe dans les $50 actuellement, stagne et même recule à nouveau? C'est possible, si la récession s'étire en 2010... Je n'ai que ma modeste opinion de simple investisseur là-dessus, la vôtre est aussi bonne que la mienne...
Tout dépend donc du moment de la reprise économique. Parce qu'au moment de la reprise, réapparaîtra le spectre d'une demande énergétique mondiale alimentée par la croissance des économies émergentes (Chine, Inde, Brésil...) et, bien sûr, les cours seront enflammés à nouveau par les charognards de spéculateurs qui séviront de plus belle au NYMEX.
Si, comme moi, vous pensez que l'économie américaine sortira de la récession vers la fin de l'année, alors, le baril se prépare à entamer un mouvement à la hausse. Les spéculateurs s'y prennent plusieurs mois à l'avance, au premier signal d'une reprise à l'horizon, ils déposeront leurs jetons sur la table et le cours du pétrole repartira à la hausse. D'autant plus que le dollar américain donne des signes d'affaiblissement qui pourraient l'amener à chuter dans les prochains mois et donc, à contribuer à la remontée de l'or noir.
Est-ce le temps de regarder à nouveau du côté des titres pétroliers? Qu'en pensez-vous? Plusieurs de ces titres se transigent actuellement à la moitié de leur cours de l'an dernier et offrent ainsi d'avantageux yields sur leurs dividendes. Si ce secteur vous intéresse, une des difficultés est de comparer le potentiel des ressources énergétiques possédées par chaque entreprise: ce n'est vraiment pas évident pour un non-initié. Une solution pour contourner cette difficulté: acheter un indice ou un fonds qui regroupe différents titres pétroliers.
Voici mes choix pour ce secteur. Ils ne sont pas le fruit d'une analyse comparative exhaustive, mais d'un survol rapide: ce ne sont donc que des possibilités que je vous soumets, à vous d'y voir de plus près:
- Royal Dutch Shell PLC (RDS.A-NYSE, $42,96): généreux dividende, bonne situation financière, multiple prix/bénéfices prévus pour l'an prochain de X 6,7 et prix/valeur aux livres de 1.0
- British Petroleum (BP-NYSE, $40,13): paie un généreux dividende à ses actionnaires et a investi dans de nouvelles formes d'énergies prometteuses (ex. éolienne et solaire)
- ConocoPhillips (COP-NYSE, $40,17): avec un multiple prix/bénéfices prévus pour l'an prochain de X 7.4, un yield de 4,7% pour son dividende et prix/valeur aux livres de 1.1
- StatoilHydro (STO-NYSE, $18,12): une compagnie détenue en bonne partie par l'état norvégien, qui retourne régulièrement à ses actionnaires une part substantielle de ses bénéfices.
- Total SA (TOT-NYSE, $47,24): pétrolière française qui a un multiple prix/bénéfices prévus pour l'an prochain de X 7,6. et un bon bilan financier
vendredi 17 avril 2009
Dans les cas de Chapitre 11, faut-il se précipiter vers la sortie?
Comme c'est le cas dans la plupart des situations où une compagnie se place sous le Chapitre 11 pour se protéger contre la faillite et s'entendre avec ses créanciers: Quebecor World (IQW-TSX), l'imprimeur, est en voie de parvenir à un accord avec ses créanciers qui ne donnera plus, apparemment, aucune valeur aux anciennes actions suite à ce processus de recapitalisation et de désendettement.
J'ai commencé à acheter des actions de cette compagnie il y a quelques années, quand elle était considérée être un des joyaux du Québec Inc. et que ses actions se transigeaient à plus de $20 l'unité, elles s'échangeaient aux environs de $0.02 hier, lorsque l'entreprise a annoncé que les actions cesseraient bientôt de se transiger à la bourse de Toronto.
Durant mes sept années en bourse, j'ai vécu plusieurs situations semblables d'entreprises qui se réfugiaient sous la protection du Chapitre 11 pour se protéger de ses créanciers. À chaque fois, après l'annonce, il y avait toujours arrivée d'acheteurs optimistes qui faisaient remonter l'action de quelques sous pendant une journée ou deux, spéculateurs espérant que la restructuration du capital redonnerait une certaine valeur aux actions déjà existantes. Puis, quasi immanquablement, en quelques jours, les volumes sur ces titres moribonds chutaient et le cours se retrouvait pratiquement à zéro.
Il apparaît donc qu'il faut vendre au plus vite au moment du sursaut qui suit l'annonce. Je n'ai vécu qu'une situation où la restructuration du capital a prévu une place significative, mais tout de même modeste, aux actions déjà existantes: celle de Mirant aux États-Unis (conversion d'un faible pourcentage des anciennes actions en nouvelles et octroi de warrants). Connaissez-vous d'autres cas où il était avantageux de garder ce type d'actions, au lieu de s'en débarrasser au plus vite? Peut-on perdre une somme intéressante en liquidant immédiatement ces restes qui, dès l'annonce du Chapitre 11, n'ont déjà plus une grande valeur? Faut-il s'accrocher désespérément ou prendre la petite somme qui reste? Je serais curieux d'avoir des exemples de mes lecteurs. Parce que de nombreuses autres situations semblables s'en viennent: Abitibi-Bowater hier, probablement General Motors bientôt...
.
jeudi 16 avril 2009
Que pensez-vous du titre de Telus?
L'opérateur de services de télécommunication Telus Corporation (T-TSX, $29.96) voit le cours de son action être à son plus bas niveau depuis 2004: l'entreprise a averti les marchés la semaine dernière que ses prochains résultats trimestriels (1er trimestre) seraient inférieurs à ses prévisions. Telus subit les contrecoups du ralentissement de l'économie canadienne et de la hausse du taux de chômage.
C'est du côté du téléphone cellulaire que la situation se détériore le plus. Le volume de la croissance de nouveaux clients ralentit (48 000 de plus au 1er trimestre, une baisse de croissance de 46% en comparaison de la croissance de l'an dernier). Les revenus par client sont également en baisse à $58, une diminution de 5,6% par rapport à l'an dernier: ses clients sont plus prudents et économes dans l'utilisation de leur cellulaire. Le nombre de clients qui se désabonnent ("churn") augmente aussi, il atteint 1,6% par mois. Les entreprises réduisent également leurs dépenses devant la perspective d'une baisse de leur chiffre d'affaire.
La situation du côté des services filaires semble relativement stable pour l'instant, quoique que la compétition croissante des câbleurs avec leur offre de téléphonie via internet (IP) est toujours menaçante. Pour contrecarrer ces tendances négatives du côté de la téléphonie, Telus investie davantage dans son offre de services de télévision numérique et sur le renforcement de son réseau internet.
Pour résumer, voici les arguments positifs et négatifs à considérer avant de décider d'investir dans Telus Corporation:
Éléments positifs:
- Le marché canadien de la téléphonie demeure dominé par trois joueurs (Telus, Rogers et Bell), malgré les changements apportés à la réglementation qui augmenteront la compétition au cours des prochaines années. Les coûts associés au démarrage de telles entreprises sont élevés et protègent donc jusqu'à un certain point cet oligopole. Cette concentration protège mieux les prix et les revenus par client au Canada que dans d'autres pays où la compétition est plus grande.
- La gestion de Telus est de qualité: l'entreprise est reconnue pour avoir de très bonnes pratiques comptables et de gestion de ses ressources humaines. Son bilan financier est sain. De plus, contrairement à Bell, son service à la clientèle a une bonne réputation.
- Telus favorise ses actionnaires depuis des années: en offrant un généreux dividende (6,3% au cours actuel) et en rachetant régulièrement de ses actions, ce qui réduit le nombre d'actions en circulation.
- Le taux de pénétration de 60% du téléphone sans-fil au Canada laisse de la place à une croissance additionnelle du nombre d'abonnés, en particulier lorsque le ralentissement économique sera chose du passé.
Éléments négatifs:
- Le ralentissement économique canadien pourrait se continuer jusqu'en 2010 et l'impact négatif observé sur la consommation de services de télécommunication, en particulier du cellulaire, pourrait s'amplifier davantage au cours des prochains trimestres.
- La compétition croissante de la téléphonie IP dans le marché de la téléphonie filaire devrait continuer à grignoter mensuellement des clients à cette technologie traditionnelle.
- Telus devra investir de façon importante si elle veut continuer sa percée du côté des services de télévision.
- Les assouplissement récents du CRTC qui forcent les grandes entreprises à partager leurs tours avec de nouveaux joueurs devraient maintenir une pression sur les prix.
Pour ma part, je serais porté à croire que Telus Corporation offre une occasion intéressante de placement avec un horizon moyen terme: avec un cours qui équivaut à 8.5 X ses bénéfices de la présente année, le prix pour l'investisseur m'apparaît attrayant. La prudence s'impose cependant à l'investisseur qui doit considérer le risque d'une plus grande détérioration de la consommation des services de téléphonie cellulaire avec la dégradation de l'économie canadienne, il devra faire ses recherches et non pas se fier à ma modeste opinion...
Pour vous aider à vous faire votre propre opinion, vous pouvez consulter la présentation du dernier rapport trimestriel et des résultats annuels de Telus Corporation en 2008.
lundi 13 avril 2009
Revue des sites boursiers
Ma liste des meilleurs sites qui traitent de la bourse comprend maintenant une soixantaine de suggestions. Vous retrouvez cette liste, avec les liens internet pour chacun d'eux, dans la colonne de gauche. Ce n'est donc pas le choix qui manque. Le défi c'est de cibler les meilleurs sources qui vous permettront d'accéder à l'information la plus pertinente, celle qui vous aidera à vous y retrouver dans cet univers complexe de la finance et des marchés boursiers.
Top 7 des sites québécois et canadiens:
La Presse Affaires: beaucoup à cause de ses blogueurs et commentateurs de premier niveau (Cousineau, Dufour, Girard, Rochon...).
Les Affaires.com : très bonne couverture de l'actualité et une forte équipe de commentateurs (Mooney, Vézina, Les investigateurs financiers...).
Argent - Quebecor Media: actualité, vidéos et son Forum qui est le plus fréquenté au Québec, on y retrouve une faune de boursicoteurs assez colorée...
L'heure des comptes: les entrevues de l'émission radio sur internet.
Globeinvestor.com: j'aime bien le tableau des entreprises qui composent le S&P/TSX Composite, on peut le remanier pour faire des sélections en un clic, du type par ordre des gagnants et perdants du jour.
Business News Network: pour sa section TV Clips où on peut visionner la plupart des entrevues qui passent sur ce canal financier de télé.
Financial Post: assez complet, actualités, opinions et vidéos.
Marketwatch.com: celui que je fréquente sur une base régulière depuis des années pour les actualités, on peut également se faire un tableau très pratique de suivi de notre portefeuille qui contiendra autant des titres américains que canadiens (CA + code).
Morningstar.com: pour les statistiques sur les entreprises (dix ans) et les analyses pour plusieurs d'entre elles (section payante).
Bloomberg.com : parce que c'est Bloomberg...
Business Week: beaucoup de contenu, d'analyses en profondeur, le tout gratuitement. Pourquoi achèterait-on la revue? Tout est là...
The Wall Street Journal: la référence des marchés financiers et, en prime, une bonne partie de ce site incontournable est gratuite...
Cantos.com: pour les vidéos, des entrevues éclairantes avec des dirigeants d'entreprises, des analystes, des économistes...
Boursorama: site complet, actualités, opinions, conseils boursiers, forum...
ABC Bourse : pour les analyses et la très éducative section "Apprendre la bourse".
La Tribune.fr : beaucoup d'actualités et commentaires.
Vernimmen.net: pour le glossaire des termes financiers, difficile d'être plus complet.
samedi 11 avril 2009
Emploi au Canada: l'impact du ralentissement américain se fait maintenant sentir
mercredi 8 avril 2009
Orientation des marchés: affrontement entre Jim Cramer et Nouriel Roubini
lundi 6 avril 2009
En prenant un café ensemble...
Je sais que certains d'entre vous sont des lecteurs plus réguliers, d'une certaine façon, je vous considère un peu comme des amis. Mes propos sont donc l'équivalent de ceux que je tiendrais à un ami qui partage avec moi un intérêt pour ce domaine de l'activité humaine. C'est un peu, comme si on prenait un café ensemble et qu'on s'échangeait des réflexions, encore une fois, sans prétention.
Alors, disons qu'on a décidé d'aller prendre un café ce matin, je vous dirais amicalement que j'ai identifié des entreprises qui m'apparaissent encore sous-évaluées malgré la remontée récente des bourses. Idéalement, un petit repli des marchés les rendrait encore plus attrayantes... mais ce repli tarde à venir.
Je ne vais pas expliquer pourquoi je pense que chacune d'elles offre ce potentiel. Je vous laisse le soin de les regarder de plus près. Peut-être, à notre prochain café, c'est vous qui allez me dire de ne pas toucher à ça, pour telle ou telle raison que vous avez trouvée en y regardant de plus près. Votre point de vue est aussi valable que le mien, on n'en sera pas moins, bons amis...
Marché canadien:
Bombardier (BBD.B-TSX) - $3.32
Rona (RON-TSX) - $12.98
Saputo Inc. (SAP-TSX) - $21.12
Telus Corporation (T-TSX) - $35.19
Marché US:
Alcoa (AA-NYSE) - $8.17
Valero Energy (VLO-NYSE) - $19.84
Supervalu Inc (SVU-NYSE) - $15.00
Western Union (WU-NYSE) - $13.82
British Telecom (BT-NYSE) - $11.89
Thomson (TMS-NYSE) - $1.02
Wolseley (WOSCY-OTC) - $4.00
European Aero Defense Space Co. (EADSY-OTC) - $13.02
Deutsche Telekom AG (DT-NYSE) - $12.76
France Telecom (FTE-NYSE) - $22.73
Aegon (AEG-NYSE) - $4.49
ING Groep NV (ING-NYSE) - $7.37
Marché sud-américain:
Tam Sa (TAM-NYSE) - $6.01
Gerdau (GGB-NYSE) - $6.61
Sadia S A (SDA - NYSE) - $4.30
.