AVERTISSEMENT: Vous êtes sur le blog d'un investisseur québécois qui veut partager avec vous ses points de vue sur les marchés boursiers. Les textes y apparaissant ne sont que des opinions personnelles et ne constituent d'aucune façon des recommandations d'achat ou de vente. Denis
jeudi 29 octobre 2009
Inquiétudes réelles et futile correction des marchés...
jeudi 22 octobre 2009
Les leçons de l'investisseur: Le temps est le plus coûteux des frais de transaction
mercredi 21 octobre 2009
La sagesse n'attend pas le nombre des années...
Suggestion d'un blogue boursier québécois fort intéressant: Journal financier d'un "Y". Blogue d'un jeune investisseur, Pierre-Olivier Langevin, qui nous livre ses points de vue et réflexions sur l'investissement. Moi qui suis à l'occasion un investisseur improvisé et impulsif, j'admire la discipline intellectuelle de ce jeune blogueur qui démontre que la sagesse n'attend pas parfois le nombre des années.
Je ne saurais, encore une fois, trop vous recommander les blogues de deux autres investisseurs québécois dont les textes sont toujours percutants et très bien écrits: Dans la ligne de tir de Dominique Lamy et L'entrepreneur boursier de Philippe Rancourt.
Bravo à ces trois investisseurs autonomes pour leur contribution à la blogosphère financière!.
mardi 20 octobre 2009
Pardonnez-moi mon père...
Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
vendredi 16 octobre 2009
En prenant un café ensemble
Ce que vous pouvez lire sur ce blog ne sont que des commentaires sans prétention sur les marchés boursiers et les entreprises. Je ne suis pas un expert, je ne suis qu'un simple investisseur comme vous qui essaie de s'y retrouver dans cet univers complexe et en perpétuel mouvement.
Je sais que certains d'entre vous sont des lecteurs plus réguliers, d'une certaine façon, je vous considère un peu comme des amis. Mes propos sont donc l'équivalent de ceux que je tiendrais à un ami qui partage avec moi un intérêt pour ce domaine de l'activité humaine. C'est un peu comme si on prenait un café ensemble et qu'on s'échangeait des réflexions, encore une fois, sans prétention. Votre opinion vaut la mienne.
Puisque les marchés ont beaucoup progressé depuis la mi-mars, il est de plus en plus difficile de trouver des aubaines, des entreprises encore sous-évaluées. Le niveau de risque devient également plus élevé: pour plusieurs des titres suivants, il y a du pour et du contre. Sur le marché canadien, avec la hausse de la valeur du huard, les titres se font plus rares sur mon radar. En contrepartie, plus le dollar canadien monte, moins les titres sont dispendieux pour nous sur le marché américain.
Voici des titres qui attirent encore mon intention:
Marché canadien:
Groupe Jean Coutu (PJC.A) - $9.26
Marché US:
Masco Corporation (MAS-NYSE) - $13.73
Sprint Nextel Corp (S-NYSE) - $3.51
Regions Financial Corp (RF-NYSE) - $6.08
Maztec (MTZ-NYSE) - $11.84
Mirant (MIR-NYSE) - $16.46
Supervalu (SVU-NYSE) - $16.20
Xerox Corporation (XRX-NYSE) - $7.69
Valero Energy Corp (VLO-NYSE) - $20.15
Marché européen:
Wolseley PLC (WOSCY-OTC) - $2.45
ArcelorMittal (MT-NYSE) - $40.94
Marché asiatique:
Siliconware Precision Industries Co (SPIL-NYSE) - $7.69
Satyam Computer Services Ltd (SAY-NYSE) - $6.52
Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
.
jeudi 8 octobre 2009
Site offrant des statistiques détaillées et un outil de triage intéressant: MSN Money
Une fois par mois environ, je publie une chronique intitulée En prenant un café ensemble, j'identifie alors les titres qui m'apparaissent être intéressants pour l'investisseur autonome. Cette semaine, je devrais publier cette chronique, je dois avouer qu'avec la remontée spectaculaire des marchés depuis la mi-mars, j'ai de plus en plus de difficulté à identifier des "aubaines".
Les écarts entre les cours des titres et la valeur réelle des entreprises sont de plus en plus minces: plusieurs titres devraient continuer leur remontée au cours des prochains mois mais de façon nettement moins rapide, la période de rattrapage accélérée me semble tirer à sa fin.
Dans cet exercice de recherche de trésors oubliés, j'ai redécouvert un site qui offre à l'investisseur autonome des outils pratiques pour fouiller parmi les milliers de titres disponibles: MSN Money, plus spécifiquement sa section Investing. Ce site est particulièrement utile pour le triage des titres américains, il permet de donner une première évaluation de leur qualité. J'apprécie comment les informations financières sont présentées pour chacune des entreprises, avec entre autres des données pour l'ensemble de la dernière décennie: financial results/statements/10 Year Summary.
Autre aspect intéressant, la cote attribuée à chaque titre en fonction du cumul de différentes variables: StockScouter (pointage de 1 à 10). Il est possible également d'avoir une liste de toutes les entreprises par pointages accordés (ex. les 10/10). Il ne faut pas utiliser ce pointage de façon mécanique, ce système statistique peut être trompeur, il faut aller par la suite plus loin que les chiffres et chercher des éléments qualitatifs, mais ça permet tout de même d'identifier des entreprises qui à première vue sont dans un bon état statistique et qui méritent ainsi d'être analysées davantage.
La version canadienne de MSN Money n'offre pas le StockScouter mais n'est pas sans intérêt pour autant, en particulier pour ce qui est de la présentation des résultats financiers pour les dix dernières années (financial results/statements/10 Year Summary), qui donne une vision intéressante des performances passées de l'entreprise et de leur stabilité au fil des ans..
mercredi 7 octobre 2009
Produits électroniques: désuétude rapide et baisse inévitable des prix
samedi 3 octobre 2009
Investir dans la croissance de l'économie brésilienne?
vendredi 2 octobre 2009
Que nous réserve le dernier trimestre de 2009?
jeudi 1 octobre 2009
Cisco Systems achète Tandberg: plus ça change, plus c'est pareil...
Le plus grand fabricant d'équipements de télécommunication au monde, Cisco Systems (CSCO-Nasdaq, $23.52), a annoncé ce matin qu'il faisait l'acquisition pour la somme de 3 milliards de USD (2,06 milliards d’euros) de la société norvégienne Tandberg, spécialisée dans les systèmes de communications vidéos. Déjà, certains s'attendent à ce qu'une offre d'achat soit déposée par une autre entreprise, ce qui forcerait Cisco à relever son coût d'acquisition.
Avec Cisco, plus ça change, plus c'est pareil: l'entreprise profite de sa position dominante et de son solide bilan financier pour bouffer régulièrement des entreprises et élargir sa position dans le secteur des équipements de télécommunication. Voir ici: la liste des acquisitions de Cisco Systems depuis 2000.
Cette stratégie d'acquisitions systématiques peut sembler intéressante pour les actionnaires, ne permet-elle pas à Cisco de consolider sa domination? Mais est-elle vraiment profitable pour le simple actionnaire? Constatez: le titre se retrouve aujourd'hui pratiquement au même niveau qu'au printemps 2001, alors qu'il venait pourtant de descendre de son nuage ($80) où l'avait fait monter la bulle technologique à l'arrivée du millénaire. Donc, si vous avez investie dans Cisco au début 2001, malgré la solide rentabilité de l'entreprise, non seulement la valeur de vos actions n'a pas progressée, mais on ne vous a pas payé depuis le moindre sous de dividende!
Voyez-vous, Cisco Systems c'est le power trip de dirigeants pour qui l'intérêt de l'actionnaire n'existe pas vraiment. Alors que les gestionnaires de l'entreprise et les membres du conseil d'administration se gavent généreusement tant au niveau de la rémunération que des stock options, jamais ils n'ont envisagé un instant de retourner un dividende aux actionnaires à partir des généreux bénéfices accumulés au fil des ans. Après s'être gavés, ils préfèrent dilapider les bénéfices dans des acquisitions coûteuses et parfois douteuses qui élargissent les tentacules de l'empire et donnent l'impression d'une stratégie d'entreprise cohérente. On n'invite cependant jamais l'actionnaire à la table de ce festin perpétuel. C'est la philosophie partagée par de nombreuses entreprises technos sur le Nasdaq: se rémunérer généreusement, grossir à tout prix, et surtout, ne jamais rien retourner aux actionnaires!
Ce type d'entreprises, je les laisse à d'autres...
.