vendredi 7 mars 2008

Au milieu de la tempête...

L'avidité du grand capital américain, supportée et nourrie par l'administration de Georges W. Bush, aura mené des centaines de milliers d'américains à perdre leur maison et des millions d'investisseurs à travers le monde à perdre une partie de leurs économies. Un beau gâchis…

Est-ce que la tempête des « subprimes » qui a entraîné le système banquier mondial dans une crise perdra bientôt de sa vigueur, ou se poursuivra-t-elle de plus belle jusqu’à l’automne ou au delà? Qui peut prétendre avoir la réponse à cette question…

Entre temps, je garde le cap au milieu de la tempête. Vendre actuellement ne me semble pas être la bonne chose à faire. Un retournement de la situation, même modeste, peut se produire. Les cours de plusieurs actions apparaissent très attrayants dans une perspective d’investissement à long terme, peut-être le seront-t-ils davantage dans quelques semaines... À court terme, en effet, difficile à dire quand poindront les premiers rayons de soleil…

3 commentaires:

Québec Bourse a dit…

Merci pour vos commentaires.

Philippe Rancourt a dit…

"L'avidité du grand capital américain, supportée et nourrie par l'administration de Georges W. Bush, aura mené des centaines de milliers d'américains à perdre leur maison et des millions d'investisseurs à travers le monde à perdre une partie de leurs économies."

L'avidité des millions d'américains qui se sont payés une maison au-dessus de leur moyen est aussi une cause de la crise. Selon moi, la crise des subprimes est aussi le reflet du matérialisme vulgaire du style "grosse maison, gros char" de notre époque...

Québec Bourse a dit…

Tu as raison Philippe de dire que plusieurs américains ont manqué de jugement en se laissant berner par la promesse d’augmentation continue de la valeur des maisons et en surestimant leur capacité de remboursement.

Il était cependant évident depuis longtemps qu’une bulle immobilière irrationnelle était en train de se former aux États-Unis. Bulle tout aussi irrationnelle que la bulle des technologies de l’information et des télécommunications du début de la décennie. Je crois que les instances gouvernementales américaines avaient une responsabilité d’intervenir et de réglementer davantage ce type de prêts et qu’elles ne l’ont pas fait avec le gâchis dans lequel on se retrouve aujourd’hui. Ça me rappelle l’affaire Norbourg au Québec, l’AMF n’a pas fait son travail et des milliers de petits investisseurs en ont payé le prix.