jeudi 26 novembre 2009

Le virus A H1N1 profitera à quels titres?

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Les médias nous bombardent quotidiennement de nouvelles concernant la menace que pose le virus de la grippe A H1N1. Il n'y a pas crise pour l'instant mais l'hiver, propice à sa propagation, n'a pas vraiment débuté au Québec. Quelles sont les entreprises qui pourraient tirer profit à court terme d'une détérioration de la situation?

Il faut se méfier d'investir uniquement dans des entreprises parce qu'une conjoncture exceptionnelle se présente, il faut que votre investissement soit toujours valable quand le printemps reviendra et que la psychose disparaîtra. N'empêche que les deux prochains bilans trimestriels de certaines entreprises risquent de profiter de la crise. Comme on dit couramment: "Le malheur des uns fait le bonheur des autres". Voici des exemples d'entreprises dont les ventes pourraient profiter de la propagation du virus:

Johnson & Johnson (JNJ-NYSE, $63.30): la puissante pharmaceutique américaine fabrique les produits désinfectants de marque Purell qui sont de plus en plus omniprésents dans nos maisons, entreprises et institutions. La marque s'impose comme étant la référence dans cette gamme de produits. L'entreprise fabrique également des masques anti-bactériens.

GlaxoSmithKline (GSK-NYSE, $42.88), Novartis (NVS-NYSE, $55.78), Sanofi Aventis (SNY-NYSE, $39.46), Baxter International Inc (BAX-NYSE, $54.91): des pharmaceutiques qui fabriquent les vaccins.

Roche Holding Ltd (RHHB.Y-OTC, $42.30): dont les laboratoires fabriquent l'antiviral Tamiflu.

On peut ajouter à cette liste les pharmacies qui risquent d'être des endroits très fréquentés au cours des prochains mois, tels le Groupe Jean-Coutu (PJC.A-TSX, $9.27) au Canada et Walgreen (WAL-NYSE, $39.21) aux États-Unis. Il y a également le petit fabricant de masques anti-bactériens Noveko International (EKO-TSX, $1.88) dont le titre chute bizarrement, malgré des conditions favorables à un de ses produits.

Vous en connaissez d'autres?

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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2 commentaires:

Pete a dit…

Mmmmm ... suis-je le seul à penser qu'il est un peu trop tard pour embarquer dans ce genre de titres ?

Pierre-Olivier Langevin a dit…

Je ne suis pas convaincu que ce genre de gains extraordinaires est très prisé par les investisseurs. Pour ma part, je suis plutôt tenté vers les titres de grande qualité qui réalisent des bonnes ventes continuellement peut importe la conjoncture. Johnson and Johnson est un bon exemple cité dans cet article.