Sur la crise que traverse Wall Street...
«Wall Street va où l'argent se trouve. Wall Street ne se préoccupe pas des conséquences de ses gestes. Mais cette fois-ci, les institutions financières se sont fait prendre dans la maison après y avoir mis le feu, comme des pyromanes.»
«Au début, les produits dérivés n'étaient pas compliqués. Mais Wall Street a commencé à vendre des produits très compliqués. Ils ont appelé ça des déchets toxiques (toxico waste). Les institutions financières en étaient arrivées à tellement vouloir peindre un beau tableau pour augmenter leurs profits qu'elles ont commencé à tricher dans leur comptabilité.»
«Wall Street est un milieu très dur qui est régi par un seul code: si tout le monde le fait, fais-le toi aussi. Et si tu n'es pas prêt à le faire, quelqu'un d'autre va faire de l'argent à ta place.»
Sur sa philosophie d'investissement...
«Ce que font les autres m'indiffère. Les gens qui vont seulement voir les films ou qui lisent seulement les livres qu'on leur suggère seraient mieux de ne pas investir à la Bourse. Ils feraient de mauvais investisseurs car ils achèteraient et ils vendraient leurs actions en même temps que tout le monde. Chez Berkshire, nous faisons exactement le contraire.»
Sur la récession ...
«Une récession n'est jamais agréable pour les gens qui doivent en subir les conséquences. On ne se réjouit pas d'une récession, mais elle provoque toujours de nouvelles occasions d'achat pour Berkshire Hathaway»
«Je sais que ma définition d'une récession n'est pas la même que celle du gouvernement américain (une baisse du PIB durant deux trimestres consécutifs)... À titre d'exemple, notre population augmente de 1% chaque année. Si le PIB augmente de moins de 1%, je considère qu'il y a une récession car le PIB par personne a reculé. Pourtant, le gouvernement prétend le contraire.»
«À court terme, les revenus de nos entreprises dans certains secteurs comme la construction devraient diminuer. Ce qui doit arriver va arriver, mais ça ne change rien à la vision à long terme que nous avons de Berkshire.»
Sur le rendement que peuvent espérer ses actionnaires ...
«Nous ne pensons pas que nous pourrons faire aussi bien que nos résultats des quarante dernières années. Si un actionnaire s’attend aux mêmes résultats, il devrait vendre.»
Sur l'attitude de certains dirigeants...
«Parler aux PDG des entreprises que nous voulons acquérir ne donne généralement pas grand-chose. Ils nous mentent et, la plupart du temps, ils ne le savent même pas parce qu'ils croient leurs mensonges.»
Sur le dollar canadien ...
«Si je devais faire une prédiction, je crois que le dollar canadien s'appréciera à long terme par rapport au dollar américain. Avec le pétrole et les sables bitumineux, l'économie canadienne est en meilleure posture que celle des États-Unis»
«Si le dollar canadien continue de monter, le rendement des actions américaines pour un investisseur canadien diminuera. Cela dit, il faut faire attention car c'est beaucoup plus facile de se tromper dans ses prédictions avec les devises qu'avec les actions.»
Pour voir les textes en entier d'où proviennent ces différents extraits, cliquez sur les liens suivants qui vous mèneront à la série de textes de Vincent Brousseau-Pouliot du site LaPresseAffaires.com:
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