Après une mauvaise nouvelle majeure, il faut attendre au moins quelques jours avant d’acheter les actions d'une compagnie qui continue à nous intéresser en dépit de cette nouvelle, et dont le prix est soudainement devenu attrayant. Le nouveau plancher ne se présentera pas avant cinq, dix, vingt, ou trente séances, selon l’ampleur négative de cette nouvelle.
Il ne faut surtout pas se précipiter le jour même ou le lendemain, même si le nouveau prix nous fait saliver. Il faut laisser à la mauvaise nouvelle le temps d’être pleinement absorbée par le marché et que passe la première vague des affamés impatients d'acheter. Il faut aussi laisser aux spécialistes des ventes à découvert (short sellers) le temps de se défouler sur le titre éclopé. Ces premières journées ne constituent qu’un faux plancher qui, la plupart du temps, ne tient pas bien longtemps. Ne tombez pas dans le panneau, je l'ai fait à plusieurs reprises avant de comprendre. Cette loi de la gravité boursière ne se dément pratiquement jamais!
Bien que le cours des actions touchées par une mauvaise nouvelle de première importance (ex. échec de la reconnaissance d'un médicament majeur par la FDA, diminution soudaine de la rentabilité d'une compagnie établie, arrêt de la croissance des ventes d'une compagnie techno…) puisse remonter un peu dans les jours qui suivent le choc initial, il redescendra par la suite quand les impatients se seront gavés et qu'il n'y aura plus rien pour soutenir le cours de l'action. C'est alors que se dessinera lentement le "vrai plancher", la vrai valeur que le marché donne maintenant à cette action. À ce moment, on peut se pencher, regarder le couteau, et si on lui trouve encore une certaine valeur, décider de le ramasser.
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