Les derniers mois avec leur lot de nouvelles inquiétantes reliées aux prêts de type "subprime" et à la menace de récession aux USA, ont laissé une impression très négative sur l'année boursière qui se termine. Pourtant, depuis le début de 2007, l'indice du Nasdaq a grimpé d'un solide 11,4%, l'indice Dow Jones s'est contenté d'un respectable 7,9% de croissance et le S&P 500 d'un plus modeste 4,6%. Au Canada, le TSX a connu une croissance de 5,3%.
Dans les quatre cas, c'est quand même mieux que les maigrelets taux d'intérêt payés sur des certificats de dépôt par votre banque ou votre caisse populaire. Il ne faut pas oublier que ces taux des indices boursiers n'incluent pas les dividendes que plusieurs entreprises payent. Ceci dit, si vous avez vendu et racheté fréquemment, vos frais de transaction réduisent ces écarts favorables des placements boursiers.
J'en conclu que les entreprises technos (Nasdaq) ont encore leurs adeptes qui croient à la croissance malgré la conjoncture américaine et que les grandes entreprises (Dow Jones) ont servi de refuges à un nombre important d'investisseurs insécurisés par le contexte de fin d'année. Les perceptions de l'investisseur mitraillé de nouvelles quotidiennes sont ainsi trompeuses: il est sain de prendre ses distances sur l'horizon très limité qu'elles nous donnent et de se donner un recul avant de conclure trop rapidement.
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