AVERTISSEMENT: Vous êtes sur le blog d'un investisseur québécois qui veut partager avec vous ses points de vue sur les marchés boursiers. Les textes y apparaissant ne sont que des opinions personnelles et ne constituent d'aucune façon des recommandations d'achat ou de vente. Denis
mardi 31 mars 2009
Que pensez-vous du titre de Bombardier?
lundi 30 mars 2009
Un repli qui pourrait créer un bon point d'entrée?
dimanche 29 mars 2009
Que pensez-vous du titre de Rhodia?
samedi 28 mars 2009
Suivi du message sur les banques canadiennes
Bank of Nova Scotia (BNS-TSX): $26.21/$31.88 (+ 22%)
Banque Nationale (NA-TSX): $35.75/$40.75 (+ 14%)
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vendredi 27 mars 2009
Deux questions...
mercredi 25 mars 2009
Une correction haussière relativement modeste
lundi 23 mars 2009
Le plan Geithner: un pas dans la bonne direction
mardi 17 mars 2009
Est-ce que l'on a atteint le fond le 9 mars dernier?
dimanche 15 mars 2009
Quelle est la marque de commerce qui a la plus grande valeur?
Deux firmes de marketing décernent annuellement des valeurs et un classement aux marques de commerce des grandes entreprises: ces études sont celles de Interbrand et de Millward Brown Optimor. En cette période de dépression boursière où tous les titres, même ceux des grandes entreprises, sont accessibles à moindre coût, il peut être utile de considérer la valeur de cette variable dans les choix que font les investisseurs. Développer une marque de commerce est un travail coûteux et de longue haleine, cet actif, bien que plus difficilement quantifiable que d'autres, a définitivement une valeur en soi. Les deux études identifient les 100 marques de commerce qui ont la plus grande valeur.
Pour Interbrand, c'est Coca-Cola (KO au NYSE) qui remporte la palme. On souligne que Coca-Cola a su renforcer la renommée de sa marque en développant récemment de nouveaux produits qui répondent aux préoccupations des consommateurs en matière de santé et d'apparence physique (Diet Coke Plus et Coke Zero). Parmi les compagnies dont la valeur de la marque de commerce a le plus augmentée au cours de la dernière année, ce sont trois compagnies reliées au domaine informatique qui ont connu les plus fortes croissances: Google (GOOG-Nasdaq), Apple (AAPL-Nasdaq) et Amazon (AMZN-Nasadaq). À l'opposé, voici les cinq compagnies qui ont vu leur marque de commerce perdre le plus de sa valeur au cours de la dernière année: Ford, Citigroup, Morgan Stanley, Gap et Merrill Lynch. On ne sera pas surpris de retrouver trois compagnies qui oeuvrent dans le domaine financier parmi cette liste des marques de commerce endommagées.
Pour Millward Brown Optimor, c'est la marque de commerce de Google qui a la plus grande valeur, suivie de celle de General Electric (GE-NYSE), de Microsoft (MSFT-Nasdaq) et de Coca-Cola. Les valeurs des marques de commerce de BlackBerry (Research in Motion), Apple et Amazon ayant le plus augmentées, pendant que celles de Motorola, Starbucks et Home Depot ont connu les plus importants reculs.
Dans l'étude de Millward Brown Optimor, on établie un lien entre la valeur des marques de commerce des compagnies et leur performance boursière (voir, page 5 de l'étude). Ainsi, deux portefeuilles ont été créés pour la période allant d'avril 2006 à avril 2008, portefeuilles que l'on a comparé à l'indice S&P 500 qui a augmenté de 3% durant cette période. Un premier portefeuille constitué des 100 entreprises ayant les plus fortes marques de commerce a donné un rendement boursier de 14.8% au cours de ces 24 mois. Un second portefeuille, où l'on ne retenait que les compagnies dont la valeur de la marque de commerce contribuait pour plus de 30% aux bénéfices (2/3 des 100 entreprises), a performé encore plus: la valeur de ses titres ayant augmenté de 22.1%, plus de sept fois la performance de l'indice S&P 500. L'étude conclue que cela démontre la valeur d'une solide marque de commerce, particulièrement en période de turbulence économique.
Pour accéder à ces deux études sur les marques de commerce, cliquez sur les liens ci-dessous:
Best Global Brands 2008 - Interbrand
The 100 Most Powerful Brands 2008 - Millward Brown Optimor
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samedi 14 mars 2009
jeudi 12 mars 2009
Les leçons de l'investisseur: La bourse n'est qu'un moyen, pas une fin en soi
Prendre soin de ses finances personnelles quand notre qualité de vie et celle de notre famille en dépend, est une responsabilité importante. La bourse peut nous permettre de profiter davantage du fruit de notre travail et donc, de la vie. Elle peut cependant se transformer progressivement en un jeu dont on peut devenir dépendant. Il faut se méfier. Quand on construit une maison, c'est dans le but de connaître le bonheur de l'habiter un jour; si on ne fait que la monter et la démonter ou y ajouter des étages sans jamais l'habiter, cet exercice n'est plus qu'un gaspillage du précieux temps qui nous ait alloué dans cette vie.
Investir, c'est reporter à plus tard la jouissance de la vie à laquelle notre labeur nous donne droit, en se disant que ce qui pourra alors être accompli, ou le bonheur que l'on pourra en tirer dans quelques années, sera nettement supérieur au plaisir que l'on pourrait obtenir aujourd'hui. Mais il ne faut pas que reporter à plus tard, il faut aussi profiter de la vie maintenant. J'ai connu une femme qui avait économisé toute sa vie en vivant dans une relative pauvreté. Dans les derniers mois de sa vie, elle avait finalement réalisé qu'elle n'avait pas joui de la vie et que maintenant il était trop tard. Triste constat. Elle avait travaillé sans relâche pour bâtir une maison qu'elle n'aura jamais habitée.
J'essaie d'associer chacun de mes investissements à un projet futur: au moment opportun, telles ou telles actions se transformeront en un voyage en Europe, une rénovation majeure dans ma maison, le paiement des frais de scolarité de mon fils. L'investissement boursier n'est qu'un moyen, pas une fin en soi. Il ne faut jamais le perdre de vue.
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mardi 10 mars 2009
La pire décennie de l'histoire des marchés boursiers
Il y a sept ans aujourd'hui, je faisais mon premier placement boursier. Arriver en bourse en mars 2002, quasiment au début de la pire décennie dans l'histoire des marchés boursiers, n'était pas un timing idéal. J'en ai durement payé le prix, du moins en pertes théoriques, parce que éventuellement le cours de mes actions, je l'espère, reflétera davantage la valeur réelle des entreprises dans lesquelles j'ai investies.
Nous sommes donc dans la pire décennie de l'histoire de l'investissement boursier. Nous payons le prix aujourd'hui pour l'optimisme démesuré des investisseurs au cours des années 80 et 90, période qui avait vu l'indice Dow Jones passer de 838 à 11497 points: une augmentation de 1271% en vingt ans! Depuis le 1er janvier 2000, le même indice a reculé de plus de 42%. Depuis son sommet de 14225 points atteint le 10 octobre 2007, le recul est de 53%!
Si l'indice Dow Jones se situait à son niveau actuel le 31 décembre prochain, cela équivaudrait à la pire décennie pour les investisseurs, pire que la période 1930-39 où on avait assisté à un recul de près de 40%. Les marchés s'étaient complètement écroulés en 1932, mais s'étaient redressés à compter de l'année suivante pour limiter les dégâts tout de même considérable de la décennie.
Ne pas paniquer: après une pareille décennie, un redressement au cours des années 2010, si l'on se fie à la tendance historique, est plus que probable.
Indice Dow Jones (points au début de la période et à la fin, suivi du pourcentage)
1920-1929: 107.23 à 248.48, +132 %
1930-1939: 248.48 à 150.24, -40 %
1940-1949: 150.24 à 199.39, +33 %
1950-1959: 199.39 à 679.36, +241 %
1960-1969: 679.36 à 800.36, + 18%
1970-1979: 800.36 à 838.74, +5%
1980-1989: 838.74 à 2753.20, + 228%
1990-1999: 2753.20 à 11497.12, + 318%
2000-2009 (6 mars): 11497.12 à 6626.94, -42%
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