En avril 2002, le dollar canadien valait un maigre 0,63$ face à la puissante monnaie américaine. Cela ne m’arrêtait pas dans ma détermination de conquérir le marché américain. Avec les frais d'acquisition de dollars US, j’ai donc déboursé 1,59$ canadien pour chaque dollar américain nécessaire à la transaction. Je n’ai pas hésité à payer 38$ US l’action. Ça me semblait une aubaine, puisque l’action avait frôlé les $44 quelques mois plus tôt. Avec les frais de transaction, pour 30 actions à 38$, j’ai donc dû payer $1,857 canadiens .
Six ans plus tard, combien me coûteraient les mêmes 30 actions de Pfizer avec un dollar canadien qui vaut maintenant 0,99$ US. L’action de Pfizer, malgré des performances financières très honorables depuis, n’est plus à la mode comme beaucoup de pharmaceutiques, elle a terminé la journée d’aujourd’hui à 21,51$. Pour acheter trente actions, il m’en coûterait donc (j’inclus les frais d’achat de US$ et les frais de la transaction) la modeste somme de 676$, au lieu des 1 857$ que j’ai payés à l’époque, 1,181 $ de moins. Si vous préférez, avec l’argent que j’ai utilisé pour acheter 30 actions de Pfizer en avril 2002, vous pouvez en acheter 83 aujourd’hui! Et en prime, le dividende annuel est maintenant de 5,5%, alors qu’à l’époque il se situait à un maigre 1,4%.
Aujourd’hui, le marché craint surtout la fin du brevet exclusif sur le Lipitor en 2010-2011, le médicament vedette de Pfizer qui lui apporte une bonne partie de ses profits. Les analystes ne voient pas encore dans le pipeline de Pfizer poindre un médicament de cette taille pour prendre la relève. Mon point de vue là dessus, mais ce n’est que mon point de vue, c’est que d’un pipeline d’une telle dimension, il sortira bien, tôt ou tard, un nouveau Lipitor ou un nouveau Viagra.
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