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- A. Il y aura récession aux États-Unis et le creux n’est pas encore atteint, il faudrait attendre une descente additionnelle d’au moins 10% avant d’entrer dans ce marché.
- B. La récession n’aura pas lieu et le cours des actions est déjà escompté de l’impact du ralentissement économique : les prix actuels constituent donc de bons points d’entrée, en particulier pour les compagnies de type « valeurs ».
La baisse du cours des 500 entreprises qui constituent le S&P 500, a ramené le ratio moyen Prix/Bénéfices prévus pour l'année à un peu plus de 13, ce qui constitue un des plus bas niveau atteint en dix ans. Ce ratio peut cependant être trompeur: puisque, s'il y a une récession, les profits prévus ne se concrétiseront pas et le ratio actuel ne tient plus.
Cette ambivalence sur l'éventualité, ou non, d'une récession américaine mène à des suggestions opposées de la part des analystes du marché. Cette semaine, on a vu un éditeur d'une "newsletter" technique qui est publiée depuis une quarantaine d'année (The Chartist ), prôner un mouvement complet vers les liquidités, en attendant des jours meilleurs (voir article, ici : A long-time bull throws in the towel). D'autres croient plutôt que plusieurs titres de qualité constituent maintenant des occasions d'achats, ce qui pourrait créer un mouvement de rattrapage à la hausse cette semaine dans cette catégorie d'actions (values).
Dans quel camp vous situez-vous?
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