L'administration de Georges Bush, démontrant encore une fois sa soumission aux fonds de couverture (hedge funds) et sa préférence pour le capitalisme sauvage et l'absence de règles sur les marchés boursiers, a décidé de lever dès jeudi l'interdiction des ventes à découvert sur 900 titres financiers américains.
Le gouvernement du Parti Travailliste britannique, quant à lui, maintient cette interdiction jusqu'à janvier, conscient de la fragilité boursière des titres financiers face aux rapaces qui se spécialisent dans les attaques (bear attacks) sur les entreprises en difficulté. Ces attaques ont mené une grande entreprise comme Lehman Brothers à la faillite, faisant perdent du même coup des milliards à ses actionnaires et des millers d'emplois.
Les gestionnaires de hedge funds vont donc déterminer d'ici jeudi, quelles seront les entreprises appelées à survivre et sur lesquelles ils miseront à la hausse et quelles seront celles, parmi les plus vulnérables, qui deviendront les proies de leurs attaques systématiques par des ventes à découvert massives (short selling).
Les institutions financières qui se retrouveront dans le second groupe, seront attaquées sans merci, jusqu'à ce qu'elles se retrouvent au plancher et risqueront d'en crever. Que des milliers d'emplois disparaissent dans cette restructuration forcée des marchés financiers, ça, les grands gestionnaires de fonds de couverture, qui reçoivent des millions de dollars par année en rémunération, ils s'en contrefoutent royalement. Que des millions de petits investisseurs y laissent une partie de leurs économies, tant pis pour eux, ils n'ont qu'à se joindre au groupe de rapaces et à se mettre à pratiquer le short selling, le lynchage institutionnalisé des plus vulnérables.
C'est ça du capitalisme sauvage, style Parti Républicain. Faites-vos jeux, mesdames et messieurs, déposez vos jetons sur les titres des brebis qui seront sacrifiées sur l'hôtel du capitalisme sauvage.
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