vendredi 12 octobre 2007

Le 30 milliards d’investissements dans les infrastructures : quelles entreprises cotées en bourse pourraient en tirer profit?

Le gouvernement provincial a annoncé aujourd’hui que le budget des investissements prévus d’ici 2012 pour la construction et la réfection des infrastructures collectives qui était de 14,9 milliards $, passerait à 29,7 milliards $. Sur une base annuelle, l'investissement annuel moyen qui était de 3,6 milliards $ entre 2003 et 2007 sera augmenté à 5,9 milliards $ d'ici 2012. Ces investissements touchent non seulement les infrastructures routières, mais aussi les écoles, les hôpitaux, le transport en commun, la culture, les infrastructures municipales, le logement public, la sécurité publique et la recherche. Et cela inclut des investissements déjà annoncés, comme ceux dans les hôpitaux universitaires.

À quelles entreprises cotées en bourse profitera l’augmentation de ces budgets dédiés aux infrastructures? On peut penser d’abord aux grandes firmes québécoises de génie-conseil, mais peu d’entre-elles sont cotées en bourse. J’ai identifié les trois firmes suivantes : SNC Lavalin (SNC), Aecon (ARE) qui est une firme canadienne qui a des bureaux à Montréal, ainsi que Genivar qui est en bourse sous forme d’un fond de revenu (GNV.UN). Les trois ont vu le cours de leur action augmenter de façon importante depuis douze mois et ne semblent pas constituer des aubaines à première vue à leur prix actuel.

Deux fabricants de structures d’acier pourraient tirer profit de l’augmentation des dépenses reliées aux infrastructures : Groupe ADF (DRX) et Groupe Canam (CAM). Le nouveau pont vers Laval a permis au Groupe Canam d'obtenir un contrat de 30 millions au début du mois. Les grands projets institutionnels (ex. méga-hôpitaux) offriront également des possibilités de contrats pour ces deux entreprises. Certains ingénieurs croient que le gouvernement du Québec devrait faire comme certains états américains et opter pour des viaducs en métal plutôt qu’en béton : l’investissement initial est plus élevé mais la durée de vie est plus longue et les coûts d’entretien moindres. Si ce choix était retenu pour certains viaducs, cela offrirait des possibilités intéressantes de contrats pour ces deux fabricants de structures d’acier. Toutefois, la valeur des actions de ces deux entreprises a déjà augmentée de façon importante depuis un an.

Du côté des entrepreneurs spécialisés, je n’en vois pas qui sont inscrits à la bourse. À part les quelques entreprises que j’ai mentionnées, voyez-vous d’autres entreprises québécoises cotées en bourse qui pourraient tirer profit des importants investissements gouvernementaux dans les infrastructures?

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Merci pour vos commentaires