mardi 29 décembre 2009

Il n'y a pas que les ressources naturelles au Canada...

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Dans le message précédent, je mentionnais que 19 des 20 titres qui avaient obtenu les meilleurs rendements au Canada en 2009, étaient reliés aux ressources naturelles. Pour répondre à la demande de Pierre-Olivier, voici les titres non reliés aux ressources naturelles qui ont le mieux performés cette année.

On constate la présence de neuf institutions financières (banques, fonds de gestion financière et de placement immobilier, prêts hypothécaires...), deuxième groupe dominant à la bourse de Toronto, après les titres reliés aux ressources naturelles. Dans cette liste, on ne retrouve que trois manufacturiers (Cott, Gildan et Celestica), comme quoi la force du dollar canadien continue de miner la performance des entreprises manufacturières canadiennes.

Cott Corp. BCB-T +471.4%
SXC Health Solutions SXC-T +158.0%
Home Capital Group HCG-T +110.4%
H&R Real Estate Invest. Trust HR.UN-T +107.8%
TransForce Inc. TFI-T +104.8%
Dundee Corp. DC.A-T +100.0%
MacDonald Dettwiler & Assoc. MDA-T +97.2%
Forzani Group FGL-T +95.7%
National Bank of Canada NA-T +91.4%
Gildan Activewear GIL-T +82.5%
Canadian Western Bank CWB-T +79.6%
AGF Management AGF.B-T +78.9%
Celestica Inc. CLS-T +77.7%
Bank of Montreal BMO-T +76.3%
Transat A.T. TRZ.B-T +73.2%
Calloway REIT CWT.UN-T +72.1%
ShawCor Ltd. SCL.A-T +60.2%
Extendicare REIT EXE.UN-T +60.2%
IESI-BFC BIN-T +59.9%
Royal Bank of Canada RY-T +54.9%
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Les 20 titres gagnants en 2009 au TSX: domination totale des minières

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Pour moi, comparée aux autres marchés boursiers, la bourse canadienne est relativement ennuyeuse: on y retrouve une multitude de titres reliés aux ressources naturelles qu'il est très difficile de départager pour un non-initié. Parmi les 20 titres qui ont obtenu les meilleurs rendements en 2009 à la bourse de Toronto, 19 étaient liés au secteur des ressources naturelles! Cott Corporation, le fabricant de boissons gazeuses, est le seul intrus qui soit parvenu à se glisser dans le peloton de tête.

Les 20 gagnants 2009 du S&P 500

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Quels sont les titres du S&P 500 qui ont le mieux performés en 2009? Seize d'entre eux ont obtenu des rendements supérieurs à 200%. Plusieurs surprises de taille, des éclopés des dernières années qui sont revenus apparemment à la santé: Ford, Tenet Healthcare, Advanced Micro Devices, Jabel Circuit... La présence de deux sites de voyage en ligne, Expedia et Priceline, et de Amazon.com, confirment la tendance en faveur du commerce électronique. Voici ces 20 gagnants de 2009, dans l'ordre: nom de l'entreprise, code boursier, rendement depuis le début de l'année en date du 28 décembre.

XL Capital Ltd (XL-NYSE) +409,7%
Tenet Healthcare Corp (THC-NYSE) +378,3%
Advanced Micro Devices (AMD-NYSE) +355,1%
Ford Motor (F-NYSE) +345,4%
Genworth Financial Inc (GNW-NYSE) +320,9%
Western Digital Corp (WDC-NYSE) +284,1%
Micron Technology Inc (MU-NYSE) +280,3%
Freeport-Mcmoran Copper & Gold (FCX-NYSE) +234,7%
Expedia Inc (EXPE-Nasdaq) +228,7%
CB Richard Ellis Group (CBG-NYSE) +217,4%
Massey Energy (MEE-NYSE) +214,4%
Wyndham Worldwide Corporation (WYN-NYSE) +212,7%
Priceline.Com Inc (PCLN-Nasdaq) +211,3%
Sandisk Corp (SNDK-Nasad) +208,6%
Pioneer Natural Resources Co (PXD-NYSE) +206,2%
Whole Foods Market Inc (WFMI-Nasdaq) +202,4%
Nordstrom (JWN-NYSE) +184,0%
Amazon.com (AMZN-Nasadaq)+171,67%
Jabil Circuit (JBL-NYSE) +160,15%
Meadwestvaco Corp. (MWV-NYSE) +158,89%
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lundi 28 décembre 2009

2009: l'année de la peur et des grandes opportunités...

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L'année qui s'achève aura été marquée au cours de ses trois premiers mois par une grande peur boursière: la crainte d'un effondrement du système financier mondial et de la valeur des actions. Lorsque la panique a atteint son paroxysme à la mi-mars, c'était par contre une période unique d'exceptionnelles opportunités d'investissement.

Probablement que la plupart d'entre nous ne connaîtront jamais à nouveau une pareille occasion. En avez-vous profité un peu? Moi, pas assez à mon goût: comme beaucoup de petits investisseurs, je n'avais pas les liquidités pour profiter à plein de cette période unique où la crainte du pire permettait d'acquérir des titres de qualité à très bas prix.

J'ai quand même mis la main sur quelques aubaines remarquables durant ces semaines de panique boursière. Les rendements les plus spectaculaires obtenus par ces acquisitions proviennent de titres d'entreprises que plusieurs craignaient voir se retrouver sous la protection du Chapitre 11. Ces titres rescapés des ténèbres demeurent jusqu'à un certain point fragiles et pourraient être l'objet de prises de profits massives (et de baisses importantes de leur cours) si de nouveaux nuages se pointaient à l'horizon. Mais tout de même, quels rendements!

Pour être honnête avec vous, pour ces placements aux rendements rêvés, je n'avais misé que de petites sommes et j'avais déjà payé le gros prix pour acquérir les mêmes titres quelques mois plus tôt. Ainsi, j'avais payé mes premières actions de la Bank of Ireland et de Gannett, plus de $60 l'unité! Je n'ai fait qu'accompagner ces titres dans leur descente qui aurait pu se terminer sur un Chapitre 11. Je ne roule donc pas sur l'or aujourd'hui, j'ai d'abord et avant tout récupéré depuis la mi-mars une partie de mes pertes après la terrible tempête boursière que nous avons traversée.

Voici mes meilleures prises de l'année, dans l'ordre: nom de l'entreprise, code boursier, prix d'achat, cours actuel, rendement en date d'aujourd'hui:

Bank of Ireland (IRE-NYSE), $0.87/$8.36 +861%
Gannett (GCI-NYSE) $2.78/$15.61 +462%
Radian Group (RDN-NYSE) $1.35/$7.55 +459%
Office Depot (ODP-NYSE) $1.66/$7.08 +326%
China Yuchai International (CYD-NYSE) $3.69/$15.50 +320%
Bank of America (BAC-NYSE) $4.22/$15.23 +261%

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, ce n'est pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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mercredi 23 décembre 2009

Les meilleures marques 2009

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Développer une marque de commerce est un travail coûteux et de longue haleine, cet actif, bien que plus difficilement quantifiable que d'autres, a définitivement une valeur en soi. Plusieurs études identifient les marques de commerce qui ont la plus grande valeur. Vous trouverez les liens avec certaines d'entre-elles en dessous de ce texte.

Dans l'étude de Millward Brown Optimor en 2008, on établissait un lien entre la valeur des marques de commerce des compagnies et leur performance boursière. Ainsi, deux portefeuilles avaient été créés pour la période allant d'avril 2006 à avril 2008, portefeuilles que l'on a comparait à l'indice S&P 500 qui a augmenté de 3% durant cette période. Un premier portefeuille constitué des 100 entreprises ayant les plus fortes marques de commerce a donné un rendement boursier de 14.8% au cours de ces 24 mois. Un second portefeuille, où l'on ne retenait que les compagnies dont la valeur de la marque de commerce contribuait pour plus de 30% aux bénéfices (2/3 des 100 entreprises), a performé encore plus: la valeur de ses titres ayant augmenté de 22.1%, plus de sept fois la performance de l'indice S&P 500. L'étude concluait que cela démontrait la valeur d'une solide marque de commerce, particulièrement en période de turbulence économique.

On remarque que quelques compagnies apparaissent dans le peloton de tête dans la plupart des études: Coca-Cola, Google, Microsoft, IBM, McDonald's... Intéressant de fouiller ces listes à la recherche de marques de qualité dont le titre boursier a peu augmenté au cours de la dernière année, étant temporairement pénalisé par une conjoncture court terme. Cela peut constituer des occasions intéressantes d'investissement: miser en quelque sorte sur une carte cachée qui n'est pas évaluée à sa juste valeur actuellement.



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mardi 22 décembre 2009

Que valent les banques irlandaises?

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Deux titres de banques irlandaises dont je possède des actions, Bank of Ireland (IRE-NYSE, $8.05) et Allied Irish Bank (AIB-NYSE, $3.79), étaient en chute libre depuis quelques semaines, hier, après un début de séance désastreux, ils se sont soudainement redressés pour finir la journée en hausse. Des joueurs à découvert qui misaient sur la descente des titres depuis plusieurs séances ont probablement été pris de court par leur redressement, d'où la soudaine remontée.

Rien de nouveau dans tout cela, ces deux titres sont de véritables montagnes russes depuis un an: les investisseurs sont déchirés entre le potentiel de valeur réelle de ces deux grandes institutions et leur éventuel besoin de recapitalisation, suite à la dévalorisation des prêts immobiliers qu'elles possèdent.

Cette incertitude est le genre de terrain dont raffole les manipulateurs boursiers (petits et grands) qui siphonnent ces deux titres en misant à tour de rôle sur leurs mouvements à la hausse ou à la baisse, accentuant leur volatilité à l'extrême.

Depuis un an, dans plusieurs messages, je me suis posé les mêmes questions sur la valeur de ces deux titres et de la banque britannique Lloyds TSB Group (LYG-NYSE). Cette dernière a déjà procédé à un important exercice de recapitalisation qui a fortement augmenté le nombre d'actions en circulation. Est-ce le même sort qui attend également les deux grandes banques irlandaises? Quelle est la valeur réelle de ces deux titres au delà de la manipulation boursière dont ils sont les proies?
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vendredi 18 décembre 2009

Le fragile placement du Groupe Jean-Coutu...

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Le Groupe Jean-Coutu (PJC.A-TSX) possède 28% des actions de la chaîne de pharmacies américaines Rite-Aid (RAD-NYSE). Il a acquis ces actions lors de la vente de ses pharmacies Eckerd qu'il avait cédé à Rite-Aid en 2007 pour une importante somme et des actions. Dans les trimestres qui ont suivis, la situation financière de Rite-Aid s'est tellement détériorée que Jean-Coutu a été obligé de réduire la valeur de ce placement à zéro dans ses livres comptables.

Hier, Rite-Aid a publié ses résultats trimestriels, ils ont été moins désastreux que prévus. Le titre s'est fortement transigé et l'action a gagné 12% pour finir la séance à $1.50 à la bourse de New-York. Illusions trompeuses sur un bateau qui ne fait que couler un peu moins rapidement ou réelle possibilité d'éviter le chapitre 11? Bien futé qui pourrait le dire... Il ne faut pas oublier que la dette de Rite-Aid est si élevée que la valeur de l'avoir des actionnaires (equity) est négative de plus d'un milliard de USD.

Puisque le Groupe Jean-Coutu a déjà réduit à zéro la valeur de ses actions de Rite-Aid dans ses livres comptables, il ne peut que bien réagir à tout signe de redressement de son fragile placement. C'est ce qu'il a fait modestement hier, augmentant de 2%.

À lire: Rite-Aid réduit sa perte


Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, ce n'est pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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jeudi 17 décembre 2009

Vous y croyez ou vous n'y croyez pas?

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De toutes les mauvaises raisons de vendre un titre que vous possédez, la pire est de le vendre simplement parce que son cours a beaucoup augmenté récemment. Surtout si vous le faites aux dépens de vos entreprises les plus solides!

Certes, il y a des situations où Mr Market, ce maniaco-dépressif, perd un peu la boule et qu’il vous offre d’acheter vos actions à un prix beaucoup trop élevé : imaginez quand il était possible de vendre ses actions de Nortel à plus de $100 l’unité au début de la décennie… Vendre était alors une idée lumineuse et tout à fait appropriée!

Il y a cependant une différence entre vendre un titre à la mode dont la popularité se base sur des prévisions de croissance irréalistes et se départir d’une entreprise solide parce que la montée de son cours dépasse vos attentes. Pour reprendre l’expression de Pierre-Olivier Langevin dans son Journal financier d’un « Y », c’est un peu comme si vous vous disiez « Les plantes de mon jardin sont trop belles, je vais en arracher quelques unes pour faire de la place à des moins belles ». La performance de votre titre vous surprend agréablement? Soyez-en reconnaissant, ce n’est pas une raison de le jeter par dessus bord!

À notre époque où les investisseurs sont davantage intéressés par le mouvement des actions que par leur valeur réelle, j’entends fréquemment des gestionnaires de portefeuille qui avaient recommandé avec conviction un titre trois mois plus tôt, titre qui a effectivement vu son cours croître régulièrement depuis, avouer qu’ils s’en sont départi au milieu de sa poussée, persuadés qu’il avait trop monté! Faites-vous une idée, vous y croyez ou vous n’y croyez pas à vos propres recommandations!

Je ne suis pas mieux qu’eux et ce message en est encore un qui vise à exorciser par l’écrit un comportement aberrant. Deux de mes meilleurs idées de placement des dernières années, Teck Cominco (TCK.B-TSX) et Western Digital (WDC-NYSE), avaient vu le cours de leur titre augmenter de façon importante depuis le printemps dernier, venant confirmer la justesse de mon analyse. Je me suis dit au début octobre, sans vraiment vérifier à fond les résultats financiers, que ces titres « avaient trop augmentés, qu’ils étaient dus pour redescendre » et j’ai réduit mes positions sur chacun d’eux pour aller batifoler ailleurs avec les fruits de ma vente. Je vous laisse deviner ce qui est arrivé au cours de ces deux titres depuis... Ah le con!
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mercredi 16 décembre 2009

Trois "titres pépères" sur mon radar...

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Les domaines de l'assurance, des pharmacies et des épiceries ne sont pas ce qu'il y a de plus excitant en bourse. Pourtant, certains titres de ces "secteurs pépères" ont connu des descentes spectaculaires au cours des dernières années pour diverses raisons. Ces chutes inhabituelles ont sûrement donné des sueurs froides à plusieurs investisseurs conservateurs qui les croyaient à l'abri de tels mouvements. Le pire de la tempête économique semble maintenant passé, peut-on espérer que ces secteurs retrouvent la stabilité qui les caractérise habituellement?

Sur mon radar, j'observe trois titres dans ces secteurs qui ont connu des descentes importantes au cours des dernières années. Peuvent-ils maintenant rebondir dans un contexte économique plus stable en 2010? Les voici:

Manulife Financial (MFC-TSX, $18.75) : cette entreprise dont la direction avait une réputation de sagesse, s'est pourtant embourbée dans le marasme des papiers commerciaux. Elle a également déçu les marchés en enregistrant une perte de $0,12 par action lors du dernier trimestre. Suite à sa recapitalisation de deux milliards et demie par l'entremise d'une émission d'actions le mois dernier, l'entreprise semble maintenant en meilleure situation financière. Est-ce que cela sera suffisant pour lui permettre de remonter progressivement la pente en 2010?

Pharmacies Jean-Coutu (PJC.A-TSX, $9.32) : L'aventure américaine de Jean-Coutu lui a coûté cher: le rendement médiocre de la chaîne américaine Rite-Aid (RAD-NYSE, $1.34), dont elle détient un important pourcentage des actions (environ 28%), continue à peser sur le titre. Pourtant, la piètre valeur de cet investissement de Jean-Coutu semble maintenant pleinement absorbée dans la comptabilité de l'entreprise. Dans le meilleur des scénarios, si Rite-Aid se replaçait financièrement, le titre de Jean-Coutu en bénéficierait directement. Malgré leurs déboires aux USA, j'aime la direction familiale de Jean-Coutu, dont on ne peut douter de l'honnêteté.

Supervalu (SVU-NYSE, $12.91) : depuis l'acquisition de sa rivale Albertsons qui a doublé sa taille, la chaîne américaine d'épiceries traîne une dette importante qui a éloigné plusieurs investisseurs, mais à son cours actuel et à la veille d'une reprise économique aux États-Unis, on peut se demander si le titre ne constitue pas maintenant une occasion d'achat.

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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jeudi 10 décembre 2009

100,000 visites!

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Hier, une 100,000 ème visite a été faite à mon blogue depuis son ouverture en septembre 2007. Certains ne font qu'y passer une fois, amenés au hasard d'une recherche sur Google et continuent leur chemin. D'autres, qui partagent mon intérêt pour ce domaine de l'activité humaine, y reviennent par la suite régulièrement et constituent en quelque sorte, le petit réseau des habitués de Québec Bourse, je les salue amicalement ce matin et les remercie pour leur fidélité!

J'ai quelques idées pour améliorer mon blogue et le transformer un jour en site internet. Le temps me manque actuellement, lorsque je mettrai la main sur cette denrée rare, ce projet se concrétisera!
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mardi 8 décembre 2009

Dix titres qui pourraient rebondir en 2010 selon George Putnam

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D'ici la fin du mois de décembre, plusieurs titres qui ont connu des fortes baisses cette année, risquent de descendre un peu plus bas: beaucoup d'investisseurs profitent de cette période de l'année pour se débarrasser de leurs perdants et pouvoir ainsi déclarer des pertes de capitaux dans leur prochain rapport d'impôt qui viendront annuler des gains de capitaux sur lesquels ils devraient autrement payer des taxes.

George Putnam qui publie The Turnaround Letter est un adepte de l'approche contrarian: il parie sur le retour à la santé de titres éclopés qui ont traversé une période difficile. Pour lui, cette période de fin d'année est donc le moment idéal pour miser sur certains de ces titres qui subiront au cours des prochaines semaines une punition additionnelle, en étant offerts à bas prix sur l'hôtel des sacrifiés fiscaux de fin d'année.

Pour Putnam, ces titres délaissés en décembre pourraient connaître un rebond dès janvier, rebond qui pourrait se continuer pour certains d'entre eux tout au long de 2010. Ils proposent donc cette année encore dix titres sérieusement amochés qu'il croit capable d'un rebond important au cours de la prochaine année. L'an dernier, ses neuf suggestions de décembre ont connu un redressement de 87,8% jusqu'à présent en 2009. Est-ce que ses suggestions de cette année connaîtront un pareil succès? Nous le saurons dans douze mois. Voici ces titres:

Boston Scientific Corp. (BSX-NYSE, $8.47)
Brinks Co. (The) (BCO-NYSE, $23.50)
Citigroup Inc. (C, $3.90)
Eli Lilly (LLY, $36.50)
Integrated Device Technology (IDTI-Nasdaq, $6.19)
KB Home (KBH-NYSE, $13.01)
Level 3 Communications (LVLT-Nasdaq, $1.42)
Molina Healthcare Inc. (MOH-NYSE, $20.56)
New York Times (NYT-NYSE, $9.00)
Wendy's/Arby's Group (WEN-NYSE, $4.10)

Ce message est une libre traduction d'un texte de Mark Hulbert paru sur Marketwatch aujourd'hui: Mediocre past, great future
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vendredi 4 décembre 2009

Et s'il n'y avait pas eu de pertes d'emplois au cours du dernier mois aux États-Unis...

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Les chiffres sur l'emploi pour le mois de novembre seront dévoilés ce matin au États-Unis et au Canada. Puisque les pertes mensuelles n'ont cessé de diminuer depuis quelques mois chez nos voisins du sud, il n'est pas impossible que les économistes se trompent dans leurs prévisions et que l'on assiste au premier mois positif aux États-Unis en près de deux ans.

Tous ces milliards que le gouvernement fédéral américain a injecté dans des projets de relance, va bien finir par se traduire par des milliers d'emplois...Si tel était le cas, ce serait un signal drôlement positif pour les marchés. Par contre, on a noté la chute brutale des cours hier en fin de journée sur les bourses américaines. Certains savaient ou anticipaient que les résultats seront au contraire décevants? Nous saurons dans quelques minutes...
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jeudi 3 décembre 2009

À surveiller aujourd'hui: les réactions au rapport trimestriel de Bombardier

Bombardier (BBD.B-TSX, $4.69) vient de publier ses résultats pour le trimestre qui s'est terminé le 31 octobre. Le bénéfice par action et les flux de trésorerie disponibles (free cash flow) sont en baisse, comme tous s'y attendaient. Dans l'ensemble, rien de catastrophique à première vue: le marché avait déjà absorbé les mauvaises nouvelles. Les résultats de la division Transports compensent un peu pour ceux, plus décevants, de la division Aéronautique. Si le titre reculait malgré tout vers les $4.00 au cours des prochaines semaines, selon moi, ce serait une occasion pour l'investisseur qui voit au delà de 2010. Qu'en pensez-vous?

Voici les faits saillants de ce rapport:

Revenus consolidés de 4,6 milliards $, comparables à l’exercice précédent
BAIIA de 388 millions $, contre 435 millions $ l’exercice précédent
BAII de 262 millions $, contre 296 millions $ l’exercice précédent
Bénéfice net de 168 millions $, contre 226 millions $ l’exercice précédent
Bénéfice par action de 0,09 $, contre 0,12 $ l’exercice précédent
Flux de trésorerie disponibles de 72 millions $, comparativement à une utilisation de 226 millions $ l’exercice précédent
Robuste situation de trésorerie de 3 milliards $
Carnet de commandes de 47,4 milliards $
Commande historique pour fournir 80 trains à très grande vitesse ZEFIRO 380 en Chine
Après le trimestre, commande de 22 biréacteurs régionaux CRJ700

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ce titre vous intéresse. Il faut s'informer avant d'investir!
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vendredi 27 novembre 2009

Pour mieux comprendre les banques américaines

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Suggestion de lecture: Les investisseurs financiers, Patrick Thénière et Rémy Morel, dans leur chronique du journal Les Afffaires, font aujourd'hui une analyse intéressante des opportunités que peut offrir la déroute de certaines banques américains: Banques américaines : une bombe à retardement? Avec, en prime, une étude où ils présentent sept choix de banques qui pourraient bien se tirer d'affaire dans le tumulte actuel.

Le domaine bancaire est complexe et difficile à comprendre pour le simple investisseur, cette lecture est sûrement utile pour mieux s'y retrouver mais il demeure un terrain à risque, parsemé de mines. Faire attention où l'on met le pied!
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Dubaï: peur injustifiée ou faille inquiétante?

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Un article sur Boursorama ce matin me rassure un peu sur l'effet d'entraînement que pourrait avoir les difficultés financières de Dubaï: Dubaï à l'abri d'une faillite grâce à son "grand frère" Abou Dhabi. Est-ce que les marchés européens (Euro Stock 50) qui ont chuté de 3,4% hier, pénalisant en particulier les titres financiers, ont suréagi? Nous le saurons ce matin à l'ouverture des marchés américains, fermés hier pour la fête de l'Action de Grâce. Il y a tellement de doutes qui subsistent sur l'état du système financier mondial qu'on pouvait craindre un effet domino.

Cela n'en démontre pas moins l'insouciance dont peuvent faire preuve des banques et des grands fonds d'investissement, prêts à s'embarquer dans des projets aux assises économiques douteuses, en autant qu'il y ait une possibilité de profits faciles à l'horizon. De plus en plus, dans nos choix d'investissement, il faudra en savoir davantage sur les dirigeants des entreprises, leur vision, leurs valeurs et leur philosophie. Pas évident, lorsqu'on est très éloigné de ces hauts lieux de décision.
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jeudi 26 novembre 2009

Le virus A H1N1 profitera à quels titres?

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Les médias nous bombardent quotidiennement de nouvelles concernant la menace que pose le virus de la grippe A H1N1. Il n'y a pas crise pour l'instant mais l'hiver, propice à sa propagation, n'a pas vraiment débuté au Québec. Quelles sont les entreprises qui pourraient tirer profit à court terme d'une détérioration de la situation?

Il faut se méfier d'investir uniquement dans des entreprises parce qu'une conjoncture exceptionnelle se présente, il faut que votre investissement soit toujours valable quand le printemps reviendra et que la psychose disparaîtra. N'empêche que les deux prochains bilans trimestriels de certaines entreprises risquent de profiter de la crise. Comme on dit couramment: "Le malheur des uns fait le bonheur des autres". Voici des exemples d'entreprises dont les ventes pourraient profiter de la propagation du virus:

Johnson & Johnson (JNJ-NYSE, $63.30): la puissante pharmaceutique américaine fabrique les produits désinfectants de marque Purell qui sont de plus en plus omniprésents dans nos maisons, entreprises et institutions. La marque s'impose comme étant la référence dans cette gamme de produits. L'entreprise fabrique également des masques anti-bactériens.

GlaxoSmithKline (GSK-NYSE, $42.88), Novartis (NVS-NYSE, $55.78), Sanofi Aventis (SNY-NYSE, $39.46), Baxter International Inc (BAX-NYSE, $54.91): des pharmaceutiques qui fabriquent les vaccins.

Roche Holding Ltd (RHHB.Y-OTC, $42.30): dont les laboratoires fabriquent l'antiviral Tamiflu.

On peut ajouter à cette liste les pharmacies qui risquent d'être des endroits très fréquentés au cours des prochains mois, tels le Groupe Jean-Coutu (PJC.A-TSX, $9.27) au Canada et Walgreen (WAL-NYSE, $39.21) aux États-Unis. Il y a également le petit fabricant de masques anti-bactériens Noveko International (EKO-TSX, $1.88) dont le titre chute bizarrement, malgré des conditions favorables à un de ses produits.

Vous en connaissez d'autres?

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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mercredi 25 novembre 2009

Casino boursier

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Certains trouveront que je radote, qu'ils me pardonnent ma xième "montée de lait" concernant ce sujet... Je trouve que la bourse ressemble de plus en plus à un jeu qui n'a rien à voir avec l'investissement comme on l'entendait dans les années soixante, à l'époque où Warren Buffett a développé les assises de Berkshire Hathaway.

Dans ce jeu, ce sont les plus gros joueurs qui contrôlent (i.e. hedge funds et autres grands fonds d'investissement), déplaçant massivement leurs jetons, rapidement, à la moindre nouvelle qui annonce un mouvement technique significatif du cours d'une entreprise, accentuant du même coup ce mouvement bien au delà de l'impact que devrait avoir la nouvelle en question.

Ces grands joueurs se promènent d'une entreprise à une autre, d'un secteur à l'autre, d'une monnaie à l'autre ou d'un type d'actifs à un autre pour grignoter au passage un profit et refaire rapidement la mise ailleurs. Ce faisant, ils accentuent les descentes et les remontées. Pour pouvoir siphonner de la cagnotte boursière quelques points de rendement supplémentaires, ils créent une énorme instabilité dont sera victime tôt ou tard le petit investisseur.

Ces pratiques ont crée quatre bulles catastrophiques au cours de la dernière décennie: la techno, l'immobilière, la financière et la pétrolière. N'en doutez pas, ce système continuera de créer d'autres bulles boursières si les gouvernements n'imposent pas des règles contraignantes à ces joueurs dominants. Regardez la bulle d'or qui est en train de se former, cette montée spectaculaire n'a rien à voir avec la valeur réelle et l'utilité de ce métal, elle est artificielle, tôt ou tard elle éclatera.

Comment pouvons-nous nager parmi ces énormes requins sans nous faire bouffer à la longue? Le petit investisseur qui souhaite un jour vendre ses actions pour payer sa retraite est maintenant à la merci d'un de ces mouvements démesurés. On l'a vu à plusieurs reprises au cours des dernières années, quand on entre dans ce casino, on ne sait pas quelles seront les conditions qu'on nous imposera pour en sortir, le jour où il faudra en sortir.

Je vous promets de ne plus radoter sur ce sujet... au moins jusqu'en 2010!
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mardi 24 novembre 2009

Le calme après la tempête...

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Le S&P 500 semble s'installer pour de bon au dessus des 1,100 points, malgré la reprise "terne" de l'économie qui est prévue par plusieurs pour 2010. Desjardins a publié hier ses prévisions économiques mensuelles, l'institution prévoit une remontée du PIB mondial de 3,4% en 2010, croissance qui s'appuiera d'abord sur les économies en développement (Chine, Inde, Brésil...) qui verraient leur P.I.B. croître de 5,1%, alors que les économies industrialisées ne gagneraient que 1,7%.

Les marchés reflètent depuis quelques mois cette anticipation de reprise économique mondiale modérée: le S&P 500 a ainsi gagné plus de 22% depuis le début de l'année, en dépit de la descente spectaculaire vécue de janvier à la mi-mars. En faits, depuis ce creux de mi-mars, l'indice a gagné 66%! Il y avait donc d'excellents placements à faire au milieu de la tourmente printanière.

Pour ma part, je suis plutôt calme côté investissements de ce temps-ci: je reste sur mes positions, je bouge peu, j'espère que la reprise se concrétisera effectivement au cours des prochains mois, amenant les cours à se consolider, puis à augmenter à un rythme raisonnable.

Je suis d'accord avec les économistes de Desjardins, le salut viendra des économies en développement: ce sont leurs ressources en capitaux (la Chine est bourrée de fric...), leurs besoins en matières premières, en équipements et en produits de consommation qui sortiront l'économie mondiale du bourbier dans lequel l'avidité, l'immoralité et l'irresponsabilité des financiers américains nous auront entraînés.

Du moins, j'espère que ce scénario se concrétisera au cours des prochaines années. Si c'est le cas, j'anticipe une nouvelle bulle boursière qui sera pour moi l'occasion de recentrer mes placements vers mes meilleurs titres et de réduire progressivement mes investissements boursiers avant que cette prochaine bulle n'éclate à son tour. Vous comprendrez que je sois moins actif sur mon blogue, il y a moins à dire maintenant qu'il y a quelques mois à peine.

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mercredi 18 novembre 2009

La fidélité n'est plus à la mode

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Les titres spéculatifs de tout temps ont été caractérisés par des mouvements spectaculaires et prononcés de leur cours. Cette caractéristique est particulièrement accentuée de nos jours, à cause de la place grandissante dans l'investissement qui est maintenant allouée à miser sur le mouvement ou le momentum, plutôt que sur la valeur réelle des entreprises.

Chez les grands investisseurs, les champions de ces techniques opportunistes sont sans contredit les fonds de couverture ou si vous préférez, les hedge funds. Cette tendance prend également de la popularité chez les investisseurs individuels de plus en plus friands de l'analyse technique et des transactions de type aventure d'un soir. La fidélité a de moins en moins la cote. Deux facteurs encouragent maintenant les simples investisseurs à abandonner le buy and hold: la simplicité des transactions en ligne et la baisse spectaculaire des frais de transaction. Plusieurs se disent, pourquoi ne pas prendre un profit rapide en passant, plutôt que de s'accrocher lors des inévitables replis.

Regardez la trajectoire spectaculaire que vient de prendre le titre de Mega Brands (MB-TSX): en quelques séances, le cours est passé de $0.47 à $2.02 lundi, avant de chuter en 48 heures à $0.98... Plusieurs regrettent maintenant de ne pas avoir vendu leurs actions lundi matin. Moi qui suis de la vieille école, il n'était pas question que "je trompe mon nouveau placement" à la première occasion. Suis-je la nouvelle version du cocu parfait? Faut-il maintenant être volage, prendre son profit et déguerpir au plus vite? Le problème avec l'investissement de type "day trading" c'est qu'il est en train de transformer la bourse en casino, ou en un lieu de débauche qui n'a plus rien à voir avec l'investissement. Je me demande si j'y suis à ma place...

En terminant, une citation de Warren Buffett sur le sujet qui m'apparaît à propos:

"We believe that according the name 'investors' to institutions that trade actively is like calling someone who repeatedly engages in one-night stands a 'romantic.' "
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vendredi 13 novembre 2009

À surveiller aujourd'hui: les résultats trimestriels de Mega Brands

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Mega Brands (MB-TSX), le fabricant québécois de jouets, a vu son titre qui se transigeait aux environs de $20 en septembre 2007, toucher les $0.33 en décembre dernier. Tout le monde connaît les nombreux problèmes de l'entreprise qui ont précipité son titre vers le bas: baisse des ventes, niveau d'endettement élevé, acquisition douteuse de Rose Art, démêlées avec ses fournisseurs chinois, jouets défectueux qui ont entraîné des rejets et des poursuites, inventaires élevés et émission de débentures convertibles principales en août 2008...

Plusieurs s'attendaient probablement à ce qu'il y ait une importante restructuration du capital (Chapitre 11) pour éviter la faillite, pour amener ainsi le titre dans la zone des penny stocks. La semaine dernière, l'entreprise semble avoir reçu un peu d'oxygène lorsqu'elle a gagné sa cause contre les anciens propriétaires de Rose Art. Du coup, certains se sont mis à croire qu'elle parviendrait peut-être à se tirer d'affaire sans passer par le chapitre 11, le titre est ainsi passé de $0.47 à $0.85 en quelques jours. Ce matin, avant l'ouverture des marchés, l'entreprise publiera ses résultats trimestriels: cela devrait nous en dire plus long sur l'état du malade et sur ses chances de s'en sortir ou pas...
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mercredi 11 novembre 2009

Dollar canadien: la parité avec la devise américaine imminente?

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Les propos de dirigeants de la FED au cours des derniers jours laissent penser que le taux directeur américain ne sera pas relevé dans un proche avenir du très bas niveau où il se situe actuellement. L'inflation semble relativement sous contrôle et l'économie américaine a toujours besoin de ce stimulus pour relancer l'emploi.

Un impact prévisible de cette orientation de la FED: un dollar américain qui continue sa chute face aux principales devises. Le dollar canadien pourrait ainsi atteindre la parité avec la devise américaine d'ici la fin de l'année. Du même souffle, il est probable que le prix du baril de pétrole se dirigera vers les $100 d'ici quelques mois. Finalement, le marché des actions profitera probablement de cet affaiblissement de la devise américaine au cours des prochaines semaines.

Si l'on s'intéresse aux actions américaines, ça se complique un peu: ce que l'on pourrait gagner d'un côté sur la montée de leurs cours, pourrait être perdu de l'autre côté par la chute de la valeur de la devise américaine dans laquelle elles se transigent.
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mercredi 4 novembre 2009

Investir dans Berkshire Hathaway: bonne ou mauvaise idée?

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L'action de catégorie A de Berkshire Hathaway (BRK.A-NYSE), le holding que dirige Warren Buffett depuis 1962, vaut aujourd'hui $100,180 l'unité. Pas vraiment abordable pour le commun des mortels... L'action de catégorie B (BRK.B-NYSE) vaut quant à elle $3,350, nettement plus accessible mais ça demeure dispendieux pour celui qui aimerait s'en procurer une dizaine... Le conseil d'administration de la vénérable institution vient cependant d'approuver une division d'actions (split) de 50 pour 1 pour l'action de catégorie B qui la rendra définitivement plus abordable: au cours de fermeture d'hier, cela aurait signifié un prix de $67 l'unité.

Est-ce que ce titre deviendra ainsi une bonne occasion de placement pour le simple investisseur comme vous et moi? Je n'en suis pas sûr. J'ai la plus grande admiration pour Warren Buffett, le plus grand investisseur de tous les temps, mais on ne peut oublier que l'Oracle d'Omaha aura 80 ans en août prochain. Et Berkshire Hathaway c'est d'abord et avant tout la sagesse et le génie de Warren Buffett. Quand il ne sera plus là, que deviendra Berkshire?

Qu'en pensez-vous?

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jeudi 29 octobre 2009

Inquiétudes réelles et futile correction des marchés...

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Après la remontée fulgurante des marchés depuis la mi-mars, remontée qui a même traversé la période de recul estival habituel, un correction à la baisse des marchés était prévisible et quasi inévitable. C'est ce qui se produit depuis une semaine: le S&P 500 a régressé de 5% en cinq séances. Ce recul de l'indice est modeste en comparaison de celui qu'a subi les titres de seconde catégorie, toute cette catégorie d'entreprises éclopées qui depuis quelques mois avaient effectué un rattrapage spectaculaire, après avoir été mis au plancher lors de la crise des subprimes. Certains d'entre eux ont reculé de 10 à 20% au cours de la dernière semaine: les prises de profits ont été massives sur ces titres volatiles.

J'ai déjà décrit ce que je percevais être les trois catégories de titres: Des milliers de titres, trois catégories. Mon portefeuille est fortement dominé par ces titres de deuxième catégorie: ces entreprises qui ont des actifs non négligeables mais dont le dossier est loin d'être impeccable. Je les achetais au moment où je pensais que la punition des marchés était excessive et qu'ils devenaient ainsi des "aubaines". Mon portefeuille pourrait, en quelque sorte, être un indice boursier pour cette catégorie de titres volatiles et fragiles. La performance de l'indice QB a ainsi été nettement supérieure à celle des grands indices au cours des derniers mois mais a subi une spectaculaire descente au cours des dernières séances.

Je vis une contradiction: avec le style de portefeuille que je possède, il faudrait que je n'aie pas peur de vendre certains titres, de retirer des jetons de la table, dès que la correction inévitable prend forme, pour y revenir une fois la tempête passée; j'en suis incapable, je me comporte comme un investisseur d'entreprises de première catégorie, de type "buy and hold". Je fige et je regarde passivement la tornade s'approcher de moi, en me disant que bientôt le soleil reviendra.

Est-ce une brève tempête ou en a-t-on pour quelque temps encore? Les résultats récents de plusieurs grandes entreprises ont surpassé les attentes des analystes, ce qui devrait être positif pour les marchés. Je m'inquiète cependant de l'impact éventuel de deux évènements majeurs de l'actualité mondiale: la pandémie possible de la grippe A H1N1 et la détérioration de la situation au Pakistan et en Afghanistan où les extrémistes intégristes semblent reprendre le dessus. En faits, ces deux évènements devraient nous inquiéter bien davantage que les mouvements inévitables et un peu futiles des marchés, car ils risquent d'avoir un impact réel sur nos vies.
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jeudi 22 octobre 2009

Les leçons de l'investisseur: Le temps est le plus coûteux des frais de transaction

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Le temps est une denrée rare, la plus précieuse, la seule que nous ne pouvons acheter.

Dans les frais associés à l’achat d’actions, il faut inclure le temps de recherche et d’analyse que l’on y met. Dénicher une entreprise dont les actions méritent d’être achetées exige des heures de travail : on doit se taper la lecture de ses états financiers et de ceux de ses compétiteurs, lire son plus récent rapport annuel, prendre connaissance des articles, analyses et commentaires qui traitent de cette entreprise, visualiser des chartes techniques pour identifier le point d’entrée favorable…

Tout ça gobe beaucoup de temps et votre temps a une valeur. Celui que vous accordez à rechercher un investissement de qualité ne sera pas utilisé pour une autre tâche, un loisir, une activité familiale… Il faut donc laisser à cet achat qui est le fruit de ces heures de besogne, le temps de faire ses preuves. Ne serait-ce que pour justifier ce temps de recherche et d’analyse que vous y avez consacré. Vendre les actions d’une entreprise sur un coup de tête, par impatience, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, alors que l’on a consacré des dizaines d’heures à repérer cette entreprise et à l’analyser, équivaut à jeter son temps par la fenêtre, à ne lui accorder aucune valeur.

Quand vous vendez rapidement les actions d’une entreprise, avant qu'elle n'aie eu la chance de développer son plein potentiel et d'atteindre sa pleine valeur: vous envoyez ce temps investi dans la poubelle. Mais en plus, puisqu’il faudra la remplacer cette entreprise dans votre portefeuille, vous devrez à nouveau dépenser du temps à repérer et à analyser celle qui viendra prendre sa place. Que de précieux temps gaspillé!
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mercredi 21 octobre 2009

La sagesse n'attend pas le nombre des années...

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Suggestion d'un blogue boursier québécois fort intéressant: Journal financier d'un "Y". Blogue d'un jeune investisseur, Pierre-Olivier Langevin, qui nous livre ses points de vue et réflexions sur l'investissement. Moi qui suis à l'occasion un investisseur improvisé et impulsif, j'admire la discipline intellectuelle de ce jeune blogueur qui démontre que la sagesse n'attend pas parfois le nombre des années.

Je ne saurais, encore une fois, trop vous recommander les blogues de deux autres investisseurs québécois dont les textes sont toujours percutants et très bien écrits: Dans la ligne de tir de Dominique Lamy et L'entrepreneur boursier de Philippe Rancourt.

Bravo à ces trois investisseurs autonomes pour leur contribution à la blogosphère financière!
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mardi 20 octobre 2009

Pardonnez-moi mon père...

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Ce qu'il y a de bien à avoir son blogue personnel sur la bourse, c'est que l'on peut partager ses bons coups et ses erreurs lorsqu'on en commet. Il est particulièrement frustrant de commettre des erreurs de base après plusieurs années d'investissement, simplement par distraction, par manque d'attention. Avec mon blogue, je peux faire mon mea culpa, avouer la faute et me dire que ma bévue pourra peut-être servir à quelqu'un d'autre. Alors je passe au confessionnal...

La semaine dernière quand le titre de Garda World (GW-TSX) a atteint le $9.00, j'ai décidé spontanément, sans faire la moindre analyse technique, qu'il était temps que je réduise de 20% le nombre d'actions que je possédais de cette entreprise. Le cours du titre avait beaucoup augmenté depuis quelques semaines, je me suis donc dit que l'occasion était belle de retirer une partie de mes billes et de remettre la somme sur une compagnie américaine que je lorgnais depuis quelque temps. Mal m'en pris, le titre de Garda World a continué sa puissante montée dans les jours suivants et se retrouve maintenant à $11.55. Cette erreur de "timing" aurait pu, pourtant, facilement être évitée en faisant une petite analyse technique qui m'aurait demandé cinq minutes.

Comme adepte de l'analyse fondamentale, je suis un peu dédaigneux de l'analyse technique, je regarde de haut ces apprentis-sorciers qui prétendent pouvoir prédire la direction des titres en analysant les mouvements quotidiens de leurs cours. J'ai pourtant assisté en juin dernier à une présentation de M. Charles Langford, professeur à l'UQAM, qui m'avait permis d'acquérir les connaissance minimales nécessaires pour éviter ce type de gaffe (voir: Virage technique). La technique proposée par M. Langford est pourtant fort simple: lorsque le tracé de la moyenne mobile des 7 derniers jours croise celui de la moyenne mobile des 28 derniers jours vers le haut, c'est un signal d'achat, lorsqu'il le croise vers le bas c'est un signal de vente. Ce n'est pas infaillible, ce n'est qu'une vérification technique élémentaire, mais ça donne une idée de la tendance.

Dans le cas de Garda World, le petit graphique ci-dessous était pourtant évident, il n'y avait aucun signal de vente le 13 octobre, la moyenne mobile sept jours (ligne brune) étant encore très loin de la moyenne mobile 28 jours (ligne bleue). Il n'y avait pour l'instant, pas l'ombre d'un signal de vente. Erreur de base, d'un fondamentaliste qui oublie trop souvent de faire une petite analyse technique minimale avant de peser sur le bouton "vente".

Au moins, ce n'était que 20% de mes actions sur ce titre: péché véniel. Voilà, ma confession est faite: pardonnez-moi mon père...

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!

vendredi 16 octobre 2009

En prenant un café ensemble

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Ce que vous pouvez lire sur ce blog ne sont que des commentaires sans prétention sur les marchés boursiers et les entreprises. Je ne suis pas un expert, je ne suis qu'un simple investisseur comme vous qui essaie de s'y retrouver dans cet univers complexe et en perpétuel mouvement.

Je sais que certains d'entre vous sont des lecteurs plus réguliers, d'une certaine façon, je vous considère un peu comme des amis. Mes propos sont donc l'équivalent de ceux que je tiendrais à un ami qui partage avec moi un intérêt pour ce domaine de l'activité humaine. C'est un peu comme si on prenait un café ensemble et qu'on s'échangeait des réflexions, encore une fois, sans prétention. Votre opinion vaut la mienne.

Puisque les marchés ont beaucoup progressé depuis la mi-mars, il est de plus en plus difficile de trouver des aubaines, des entreprises encore sous-évaluées. Le niveau de risque devient également plus élevé: pour plusieurs des titres suivants, il y a du pour et du contre. Sur le marché canadien, avec la hausse de la valeur du huard, les titres se font plus rares sur mon radar. En contrepartie, plus le dollar canadien monte, moins les titres sont dispendieux pour nous sur le marché américain.

Voici des titres qui attirent encore mon intention:

Marché canadien:
Groupe Jean Coutu (PJC.A) - $9.26

Marché US:
Masco Corporation (MAS-NYSE) - $13.73
Sprint Nextel Corp (S-NYSE) - $3.51
Regions Financial Corp (RF-NYSE) - $6.08
Maztec (MTZ-NYSE) - $11.84
Mirant (MIR-NYSE) - $16.46
Supervalu (SVU-NYSE) - $16.20
Xerox Corporation (XRX-NYSE) - $7.69
Valero Energy Corp (VLO-NYSE) - $20.15

Marché européen:
Wolseley PLC (WOSCY-OTC) - $2.45
ArcelorMittal (MT-NYSE) - $40.94

Marché asiatique:
Siliconware Precision Industries Co (SPIL-NYSE) - $7.69
Satyam Computer Services Ltd (SAY-NYSE) - $6.52

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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jeudi 8 octobre 2009

Site offrant des statistiques détaillées et un outil de triage intéressant: MSN Money

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Une fois par mois environ, je publie une chronique intitulée En prenant un café ensemble, j'identifie alors les titres qui m'apparaissent être intéressants pour l'investisseur autonome. Cette semaine, je devrais publier cette chronique, je dois avouer qu'avec la remontée spectaculaire des marchés depuis la mi-mars, j'ai de plus en plus de difficulté à identifier des "aubaines".

Les écarts entre les cours des titres et la valeur réelle des entreprises sont de plus en plus minces: plusieurs titres devraient continuer leur remontée au cours des prochains mois mais de façon nettement moins rapide, la période de rattrapage accélérée me semble tirer à sa fin.

Dans cet exercice de recherche de trésors oubliés, j'ai redécouvert un site qui offre à l'investisseur autonome des outils pratiques pour fouiller parmi les milliers de titres disponibles: MSN Money, plus spécifiquement sa section Investing. Ce site est particulièrement utile pour le triage des titres américains, il permet de donner une première évaluation de leur qualité. J'apprécie comment les informations financières sont présentées pour chacune des entreprises, avec entre autres des données pour l'ensemble de la dernière décennie: financial results/statements/10 Year Summary.

Autre aspect intéressant, la cote attribuée à chaque titre en fonction du cumul de différentes variables: StockScouter (pointage de 1 à 10). Il est possible également d'avoir une liste de toutes les entreprises par pointages accordés (ex. les 10/10). Il ne faut pas utiliser ce pointage de façon mécanique, ce système statistique peut être trompeur, il faut aller par la suite plus loin que les chiffres et chercher des éléments qualitatifs, mais ça permet tout de même d'identifier des entreprises qui à première vue sont dans un bon état statistique et qui méritent ainsi d'être analysées davantage.

La version canadienne de MSN Money n'offre pas le StockScouter mais n'est pas sans intérêt pour autant, en particulier pour ce qui est de la présentation des résultats financiers pour les dix dernières années (financial results/statements/10 Year Summary), qui donne une vision intéressante des performances passées de l'entreprise et de leur stabilité au fil des ans.
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mercredi 7 octobre 2009

Produits électroniques: désuétude rapide et baisse inévitable des prix

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La société Amazon.com (AMZN-Nasdaq) annonce ce matin qu'elle baisse le prix de son lecteur de livres électronique Kindle de $299 à $259. Cela met en évidence, une fois de plus, la faible capacité d'imposer le prix au consommateur (pricing power) des fabricants de produits électroniques.

D'un côté, ces fabricants sont confrontés au phénomène de désuétude technologique rapide qui caractérise les produits de ce secteur, ce qui les oblige à investir constamment des sommes importantes pour les renouveler et contrer ceux de la compétition. De l'autre, ils doivent faire face à une multitude de joueurs dans ce secteur, fruits du boom boursier technos des années 90 qui, en donnant accès aux milliards de capitaux des investisseurs, a fait naître des centaines d'entreprises technologiques qui rivalisent aujourd'hui pour les mêmes marchés.

Le Kindle doit ainsi livrer bataille au e-Reader de Sony, au Cybook de Bookeen et à des prochaines versions de Apple et des chaînes de librairie Barnes & Noble (BKS-NYSE) et Indigo... Si, comme consommateurs, ce type de produits vous intéressent, j'attendrais un peu: d'ici un an, je ne serais pas surpris de retrouver des liseuses électroniques à bien meilleur marché et avec des caractéristiques nettement supérieures.

C'est cette tendance économique implacable qui rend, selon moi, les titres des compagnies technologiques fragiles et en font souvent de piètres investissements: on n'a qu'à penser à la compagnie Sandisk (SNDK-Nasdaq) qui a vu le prix de ses cartes mémoires chuter considérablement, tout comme celui de son titre au cours des dernières années.

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Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur et non une recommandation d'achat ou de vente, à vous d'y regarder de plus près, ou à vous adresser à un conseiller financier, si ces titres vous intéressent.

samedi 3 octobre 2009

Investir dans la croissance de l'économie brésilienne?

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En octroyant les jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, le Comité international olympique (CIO) a confirmé d'une certaine façon ce qui est de plus en plus une évidence: le Brésil est en train de devenir un des plus puissants pôles économiques de la planète. Est-ce que cela se traduit par des opportunités d'investissements? Plusieurs grandes entreprises brésiliennes sont inscrites à la bourse de New York sous forme d'ADR (American Depositary Receipts) et donc accessibles à l'investisseur autonome. Vous pouvez consulter la liste de ces entreprises en utilisant le lien suivant: The Bank of New York Mellon - DR Directory.

Les titres brésiliens que j'ai acquis depuis quelques années m'ont tous donné un rendement satisfaisant. J'hésiterais cependant à investir présentement dans ce marché, malgré la forte croissance de l'économie brésilienne. Les cours des titres brésiliens ont remonté de façon spectaculaire depuis leur creux de la mi-mars: certains ont doublé, ou triplé, ou même augmenté davantage. Il me semble que la croissance anticipée est maintenant incluse amplement dans le cours des actions, les titres m'apparaissent pour la plupart trop dispendieux à leurs cours actuels.

Comme la plupart des bourses sud-américaines, la Bovespa est sujette à d'importantes fluctuations au fil des ans, elle est très sensible à l'environnement géo-politique: vous êtes ici en territoire de grande volatilité et à risques plus élevés. Un seul titre me semble encore attrayant parce que son cours a été pénalisé par la conjoncture difficile de l'aéronautique au cours des derniers mois: Embraer (ERJ-NYSE, $22.57). Dans une perspective de moyen terme, le titre de ce fabricant d'avions régionaux pourrait bénéficier de la reprise que devrait connaître ce secteur dans une quinzaine de mois.

Pour le reste, j'attendrais un repli important avant de songer à investir dans les titres brésiliens. Partagez-vous mon point de vue ou voyez-vous des opportunités qui m'échappent?

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur et non une recommandation d'achat ou de vente, à vous d'y regarder de plus près, ou à vous adresser à un conseiller financier, si ce titre vous intéresse. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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vendredi 2 octobre 2009

Que nous réserve le dernier trimestre de 2009?

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Les économistes prévoyaient un recul de 167000 emplois aux États-Unis pour le mois de septembre, les chiffres viennent de sortir, ils sont un peu décevants à première vue: les pertes sont de 263000 emplois, plus élevées que les prévisions et plus nombreuses qu'au mois d'août. Le taux de chômage s'élève maintenant à 9,8%.

La reprise au niveau de l'emploi traîne toujours derrière la reprise de l'activité économique: les entreprises, même lorsque leur carnet de commandes s'améliore, sont hésitantes à embaucher avant d'avoir des signes plus définitifs que le pire est passé. De toute évidence, la remontée se fera en dents de scie, ce qui ajoutera à l'incertitude des investisseurs. Si l'on se fie aux cours en pré-ouverture des marchés, les investisseurs n'ont pas apprécié les chiffres de ce matin et les marchés connaîtront une autre journée négative.

Il ne faut cependant pas paniquer, à compter de la semaine prochaine commenceront à être publiés les résultats financiers des entreprises pour le troisième trimestre de l'année: peut-être pourrons-nous trouver là des indices que malgré les apparences, des signes d'amélioration sont perceptibles. Si c'était les cas, je crois que le dernier trimestre pourrait être positif malgré un pénible départ et mener l'indice Dow Jones à 10000 points et le S&P 500 au dessus des 1100 points d'ici 2010. Ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, l'avenir nous dira s'il y aura ou non, un ressac réel des marchés boursiers d'ici la fin de l'année.
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jeudi 1 octobre 2009

Cisco Systems achète Tandberg: plus ça change, plus c'est pareil...

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Le plus grand fabricant d'équipements de télécommunication au monde, Cisco Systems (CSCO-Nasdaq, $23.52), a annoncé ce matin qu'il faisait l'acquisition pour la somme de 3 milliards de USD (2,06 milliards d’euros) de la société norvégienne Tandberg, spécialisée dans les systèmes de communications vidéos. Déjà, certains s'attendent à ce qu'une offre d'achat soit déposée par une autre entreprise, ce qui forcerait Cisco à relever son coût d'acquisition.

Avec Cisco, plus ça change, plus c'est pareil: l'entreprise profite de sa position dominante et de son solide bilan financier pour bouffer régulièrement des entreprises et élargir sa position dans le secteur des équipements de télécommunication. Voir ici: la liste des acquisitions de Cisco Systems depuis 2000.

Cette stratégie d'acquisitions systématiques peut sembler intéressante pour les actionnaires, ne permet-elle pas à Cisco de consolider sa domination? Mais est-elle vraiment profitable pour le simple actionnaire? Constatez: le titre se retrouve aujourd'hui pratiquement au même niveau qu'au printemps 2001, alors qu'il venait pourtant de descendre de son nuage ($80) où l'avait fait monter la bulle technologique à l'arrivée du millénaire. Donc, si vous avez investie dans Cisco au début 2001, malgré la solide rentabilité de l'entreprise, non seulement la valeur de vos actions n'a pas progressée, mais on ne vous a pas payé depuis le moindre sous de dividende!

Voyez-vous, Cisco Systems c'est le power trip de dirigeants pour qui l'intérêt de l'actionnaire n'existe pas vraiment. Alors que les gestionnaires de l'entreprise et les membres du conseil d'administration se gavent généreusement tant au niveau de la rémunération que des stock options, jamais ils n'ont envisagé un instant de retourner un dividende aux actionnaires à partir des généreux bénéfices accumulés au fil des ans. Après s'être gavés, ils préfèrent dilapider les bénéfices dans des acquisitions coûteuses et parfois douteuses qui élargissent les tentacules de l'empire et donnent l'impression d'une stratégie d'entreprise cohérente. On n'invite cependant jamais l'actionnaire à la table de ce festin perpétuel. C'est la philosophie partagée par de nombreuses entreprises technos sur le Nasdaq: se rémunérer généreusement, grossir à tout prix, et surtout, ne jamais rien retourner aux actionnaires!

Ce type d'entreprises, je les laisse à d'autres...

Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur et non une recommandation d'achat ou de vente, à vous d'y regarder de plus près, ou à vous adresser à un conseiller financier, si ce titre vous intéresse.
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mercredi 30 septembre 2009

Les rêves irréalistes des titres conceptuels

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Vous connaissez l'expression titres conceptuels? Ce sont les titres de ces sociétés qui, dans des secteurs tels la biotechnologie ou les mines, sont des projets en devenir... Ces entreprises n'ont pas de revenus significatifs, pas de production prévue avant longtemps et pas de financement récurent, elles vivent de la somme générée lors de l'émission initiale de leurs actions. Lorsque vous achetez ces titres, vous achetez l'espoir qu'un médicament prometteur sortira de leurs laboratoires ou que leurs recherches géologiques révéleront d'importantes ressources minières. C'est ce que j'appelle, la loto-investissement.

Beaucoup d'investisseurs autonomes qui s'aventurent du côté de ces titres conceptuels ne s'arrêtent pas à un petit détail, pourtant très important: le nombre d'actions en circulation. Ils achètent sans savoir en combien de petits morceaux sera divisé cet éventuel trésor que ces entreprises promettent de trouver un jour. Certaines de ces entreprises, avant même d'avoir généré le moindre revenu significatif, et encore moins, le moindre profit, peuvent avoir déjà émis 50, 100 ou 200 millions d'actions!

J'invite l'investisseur autonome tenté par ces placements spéculatifs à faire un petit calcul: essayer d'évaluer le volume de revenus éventuels que devra générer l'entreprise pour que le ratio prix de l'action/revenu annuel par action soit de 1.0, c'est-à-dire que pour chaque action, l'entreprise devra parvenir à générer une vente équivalente au coût de cette action. Par exemple, un titre qui se vend $1 l'action et où l'on compte 200 millions d'actions en circulation, devra générer un revenu annuel de 200 millions de dollars pour atteindre ce ratio.

Ce n'est que le point de départ, si l'entreprise atteint éventuellement ce très raisonnable ratio prix de l'action/revenu annuel par action de 1.0, cela ne signifie pas pour autant qu'elle devient un placement rentable: selon moi, pour l'être, il faudrait qu'elle génère également un bénéfice net par action d'au moins 10%, étant donné le niveau de risque associé à ce type investissement. Faites le calcul et vous verrez que souvent certains rêves des titres conceptuels sont totalement irréalistes!
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mardi 29 septembre 2009

Critique d'une autocritique

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Comme investisseur autonome, j'ai parfois tendance à me livrer à des autocritiques sévères, suite à une décision d'achat. Si le titre nouvellement acquis se met à chuter dans les jours qui suivent, je doute parfois rapidement de la justesse de ma décision.

Pourtant, il ne faut jamais juger de la qualité de nos transactions avant de leur avoir laissé le temps nécessaire à une juste évaluation. Le bottom fishing est un sport particulièrement difficile de nos jours dans ces marchés hautement volatiles. Il nous arrivera immanquablement de regretter le moment d'achat d'un titre qui descendra beaucoup dans les jours et les semaines qui suivront. De là à conclure que nous avons commis une erreur, est souvent prématuré.

Le 27 juin 2008, je me livrais à une sévère autocritique, suite à deux acquisitions qui avaient chuté rapidement dans les jours suivants: Ah le con! Bien que la somme investie était très modeste, la performance des deux titres suite à leur achat, m'avait fait douter de mon jugement d'investisseur. La première de ces deux acquisitions, Georgia Gulf Corporation (GGC-NYSE), ne s'est pas révélé jusqu'à date, être l'achat du siècle: en tenant compte que l'entreprise a fait une consolidation d'actions de 25/1 récemment, l'action a perdu 70% de sa valeur depuis la transaction. Cependant, la seconde de ces deux acquisitions a largement compensé pour la première: Radian Group (RDN-NYSE) achetée à $1.84 l'action, a terminé la session d'hier à $11.79, une augmentation de 540% en un peu plus d'un an!

La morale de cette histoire: ne lancez pas la serviette trop rapidement, ne vous jugez pas trop durement suite à une transaction qui semble avoir mal tourné, il faut laisser le temps au temps de faire son oeuvre. Ce qui vous apparaît être une gaffe aujourd'hui pourrait s'avérer être un de vos plus beaux investissements demain.
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