AVERTISSEMENT: Vous êtes sur le blog d'un investisseur québécois qui veut partager avec vous ses points de vue sur les marchés boursiers. Les textes y apparaissant ne sont que des opinions personnelles et ne constituent d'aucune façon des recommandations d'achat ou de vente. Denis
mardi 29 décembre 2009
Il n'y a pas que les ressources naturelles au Canada...
Les 20 titres gagnants en 2009 au TSX: domination totale des minières
Consol. Thompson Iron Mines CLM-T +634.0%
Pacific Rubiales Energy PRE-T +626.0%
Teck Resources TCK.B-T +560.6%
Taseko Mines TKO-T +547.9%
Cott Corp. BCB-T +471.4%
Quadra Mining Ltd. QUA-T +426.9%
Ivanhoe Mines IVN-T +379.5%
First Quantum Minerals FM-T +354.3%
HudBay Minerals HBM-T +336.6%
FNX Mining Company FNX-T +283.2%
Lundin Mining LUN-T +261.3%
Rubicon Minerals RMX-T +259.2%
Semafo Inc. SMF-T +255.8%
Inmet Mining IMN-T +224.8%
Equinox Minerals Limited EQN-T +214.8%
Lake Shore Gold LSG-T +190.8%
Gabriel Resources GBU-T +187.5%
UTS Energy UTS-T +181.3%
Crew Energy Inc CR-T +174.2%
Silvercorp Metals SVM-T +173.9%
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Les 20 gagnants 2009 du S&P 500
Amazon.com (AMZN-Nasadaq)+171,67%
Jabil Circuit (JBL-NYSE) +160,15%
Meadwestvaco Corp. (MWV-NYSE) +158,89%
lundi 28 décembre 2009
2009: l'année de la peur et des grandes opportunités...
L'année qui s'achève aura été marquée au cours de ses trois premiers mois par une grande peur boursière: la crainte d'un effondrement du système financier mondial et de la valeur des actions. Lorsque la panique a atteint son paroxysme à la mi-mars, c'était par contre une période unique d'exceptionnelles opportunités d'investissement.
Probablement que la plupart d'entre nous ne connaîtront jamais à nouveau une pareille occasion. En avez-vous profité un peu? Moi, pas assez à mon goût: comme beaucoup de petits investisseurs, je n'avais pas les liquidités pour profiter à plein de cette période unique où la crainte du pire permettait d'acquérir des titres de qualité à très bas prix.
J'ai quand même mis la main sur quelques aubaines remarquables durant ces semaines de panique boursière. Les rendements les plus spectaculaires obtenus par ces acquisitions proviennent de titres d'entreprises que plusieurs craignaient voir se retrouver sous la protection du Chapitre 11. Ces titres rescapés des ténèbres demeurent jusqu'à un certain point fragiles et pourraient être l'objet de prises de profits massives (et de baisses importantes de leur cours) si de nouveaux nuages se pointaient à l'horizon. Mais tout de même, quels rendements!
Pour être honnête avec vous, pour ces placements aux rendements rêvés, je n'avais misé que de petites sommes et j'avais déjà payé le gros prix pour acquérir les mêmes titres quelques mois plus tôt. Ainsi, j'avais payé mes premières actions de la Bank of Ireland et de Gannett, plus de $60 l'unité! Je n'ai fait qu'accompagner ces titres dans leur descente qui aurait pu se terminer sur un Chapitre 11. Je ne roule donc pas sur l'or aujourd'hui, j'ai d'abord et avant tout récupéré depuis la mi-mars une partie de mes pertes après la terrible tempête boursière que nous avons traversée.
Voici mes meilleures prises de l'année, dans l'ordre: nom de l'entreprise, code boursier, prix d'achat, cours actuel, rendement en date d'aujourd'hui:
Bank of Ireland (IRE-NYSE), $0.87/$8.36 +861%
Gannett (GCI-NYSE) $2.78/$15.61 +462%
Radian Group (RDN-NYSE) $1.35/$7.55 +459%
Office Depot (ODP-NYSE) $1.66/$7.08 +326%
China Yuchai International (CYD-NYSE) $3.69/$15.50 +320%
Bank of America (BAC-NYSE) $4.22/$15.23 +261%
Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, ce n'est pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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mercredi 23 décembre 2009
Les meilleures marques 2009
mardi 22 décembre 2009
Que valent les banques irlandaises?
Deux titres de banques irlandaises dont je possède des actions, Bank of Ireland (IRE-NYSE, $8.05) et Allied Irish Bank (AIB-NYSE, $3.79), étaient en chute libre depuis quelques semaines, hier, après un début de séance désastreux, ils se sont soudainement redressés pour finir la journée en hausse. Des joueurs à découvert qui misaient sur la descente des titres depuis plusieurs séances ont probablement été pris de court par leur redressement, d'où la soudaine remontée.
Rien de nouveau dans tout cela, ces deux titres sont de véritables montagnes russes depuis un an: les investisseurs sont déchirés entre le potentiel de valeur réelle de ces deux grandes institutions et leur éventuel besoin de recapitalisation, suite à la dévalorisation des prêts immobiliers qu'elles possèdent.
vendredi 18 décembre 2009
Le fragile placement du Groupe Jean-Coutu...
Le Groupe Jean-Coutu (PJC.A-TSX) possède 28% des actions de la chaîne de pharmacies américaines Rite-Aid (RAD-NYSE). Il a acquis ces actions lors de la vente de ses pharmacies Eckerd qu'il avait cédé à Rite-Aid en 2007 pour une importante somme et des actions. Dans les trimestres qui ont suivis, la situation financière de Rite-Aid s'est tellement détériorée que Jean-Coutu a été obligé de réduire la valeur de ce placement à zéro dans ses livres comptables.
Hier, Rite-Aid a publié ses résultats trimestriels, ils ont été moins désastreux que prévus. Le titre s'est fortement transigé et l'action a gagné 12% pour finir la séance à $1.50 à la bourse de New-York. Illusions trompeuses sur un bateau qui ne fait que couler un peu moins rapidement ou réelle possibilité d'éviter le chapitre 11? Bien futé qui pourrait le dire... Il ne faut pas oublier que la dette de Rite-Aid est si élevée que la valeur de l'avoir des actionnaires (equity) est négative de plus d'un milliard de USD.
Puisque le Groupe Jean-Coutu a déjà réduit à zéro la valeur de ses actions de Rite-Aid dans ses livres comptables, il ne peut que bien réagir à tout signe de redressement de son fragile placement. C'est ce qu'il a fait modestement hier, augmentant de 2%.
À lire: Rite-Aid réduit sa perte
Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, ce n'est pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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jeudi 17 décembre 2009
Vous y croyez ou vous n'y croyez pas?
De toutes les mauvaises raisons de vendre un titre que vous possédez, la pire est de le vendre simplement parce que son cours a beaucoup augmenté récemment. Surtout si vous le faites aux dépens de vos entreprises les plus solides!
Certes, il y a des situations où Mr Market, ce maniaco-dépressif, perd un peu la boule et qu’il vous offre d’acheter vos actions à un prix beaucoup trop élevé : imaginez quand il était possible de vendre ses actions de Nortel à plus de $100 l’unité au début de la décennie… Vendre était alors une idée lumineuse et tout à fait appropriée!
Il y a cependant une différence entre vendre un titre à la mode dont la popularité se base sur des prévisions de croissance irréalistes et se départir d’une entreprise solide parce que la montée de son cours dépasse vos attentes. Pour reprendre l’expression de Pierre-Olivier Langevin dans son Journal financier d’un « Y », c’est un peu comme si vous vous disiez « Les plantes de mon jardin sont trop belles, je vais en arracher quelques unes pour faire de la place à des moins belles ». La performance de votre titre vous surprend agréablement? Soyez-en reconnaissant, ce n’est pas une raison de le jeter par dessus bord!
À notre époque où les investisseurs sont davantage intéressés par le mouvement des actions que par leur valeur réelle, j’entends fréquemment des gestionnaires de portefeuille qui avaient recommandé avec conviction un titre trois mois plus tôt, titre qui a effectivement vu son cours croître régulièrement depuis, avouer qu’ils s’en sont départi au milieu de sa poussée, persuadés qu’il avait trop monté! Faites-vous une idée, vous y croyez ou vous n’y croyez pas à vos propres recommandations!
Je ne suis pas mieux qu’eux et ce message en est encore un qui vise à exorciser par l’écrit un comportement aberrant. Deux de mes meilleurs idées de placement des dernières années, Teck Cominco (TCK.B-TSX) et Western Digital (WDC-NYSE), avaient vu le cours de leur titre augmenter de façon importante depuis le printemps dernier, venant confirmer la justesse de mon analyse. Je me suis dit au début octobre, sans vraiment vérifier à fond les résultats financiers, que ces titres « avaient trop augmentés, qu’ils étaient dus pour redescendre » et j’ai réduit mes positions sur chacun d’eux pour aller batifoler ailleurs avec les fruits de ma vente. Je vous laisse deviner ce qui est arrivé au cours de ces deux titres depuis... Ah le con!
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mercredi 16 décembre 2009
Trois "titres pépères" sur mon radar...
jeudi 10 décembre 2009
100,000 visites!
mardi 8 décembre 2009
Dix titres qui pourraient rebondir en 2010 selon George Putnam
Brinks Co. (The) (BCO-NYSE, $23.50)
Citigroup Inc. (C, $3.90)
Eli Lilly (LLY, $36.50)
Integrated Device Technology (IDTI-Nasdaq, $6.19)
KB Home (KBH-NYSE, $13.01)
Level 3 Communications (LVLT-Nasdaq, $1.42)
Molina Healthcare Inc. (MOH-NYSE, $20.56)
New York Times (NYT-NYSE, $9.00)
Wendy's/Arby's Group (WEN-NYSE, $4.10)
vendredi 4 décembre 2009
Et s'il n'y avait pas eu de pertes d'emplois au cours du dernier mois aux États-Unis...
jeudi 3 décembre 2009
À surveiller aujourd'hui: les réactions au rapport trimestriel de Bombardier
Bombardier (BBD.B-TSX, $4.69) vient de publier ses résultats pour le trimestre qui s'est terminé le 31 octobre. Le bénéfice par action et les flux de trésorerie disponibles (free cash flow) sont en baisse, comme tous s'y attendaient. Dans l'ensemble, rien de catastrophique à première vue: le marché avait déjà absorbé les mauvaises nouvelles. Les résultats de la division Transports compensent un peu pour ceux, plus décevants, de la division Aéronautique. Si le titre reculait malgré tout vers les $4.00 au cours des prochaines semaines, selon moi, ce serait une occasion pour l'investisseur qui voit au delà de 2010. Qu'en pensez-vous?
Voici les faits saillants de ce rapport:
Revenus consolidés de 4,6 milliards $, comparables à l’exercice précédent
BAIIA de 388 millions $, contre 435 millions $ l’exercice précédent
BAII de 262 millions $, contre 296 millions $ l’exercice précédent
Bénéfice net de 168 millions $, contre 226 millions $ l’exercice précédent
Bénéfice par action de 0,09 $, contre 0,12 $ l’exercice précédent
Flux de trésorerie disponibles de 72 millions $, comparativement à une utilisation de 226 millions $ l’exercice précédent
Robuste situation de trésorerie de 3 milliards $
Carnet de commandes de 47,4 milliards $
Commande historique pour fournir 80 trains à très grande vitesse ZEFIRO 380 en Chine
Après le trimestre, commande de 22 biréacteurs régionaux CRJ700
Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, pas une recommandation, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ce titre vous intéresse. Il faut s'informer avant d'investir!
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vendredi 27 novembre 2009
Pour mieux comprendre les banques américaines
Suggestion de lecture: Les investisseurs financiers, Patrick Thénière et Rémy Morel, dans leur chronique du journal Les Afffaires, font aujourd'hui une analyse intéressante des opportunités que peut offrir la déroute de certaines banques américains: Banques américaines : une bombe à retardement? Avec, en prime, une étude où ils présentent sept choix de banques qui pourraient bien se tirer d'affaire dans le tumulte actuel.
Le domaine bancaire est complexe et difficile à comprendre pour le simple investisseur, cette lecture est sûrement utile pour mieux s'y retrouver mais il demeure un terrain à risque, parsemé de mines. Faire attention où l'on met le pied!
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Dubaï: peur injustifiée ou faille inquiétante?
jeudi 26 novembre 2009
Le virus A H1N1 profitera à quels titres?
mercredi 25 novembre 2009
Casino boursier
mardi 24 novembre 2009
Le calme après la tempête...
mercredi 18 novembre 2009
La fidélité n'est plus à la mode
vendredi 13 novembre 2009
À surveiller aujourd'hui: les résultats trimestriels de Mega Brands
mercredi 11 novembre 2009
Dollar canadien: la parité avec la devise américaine imminente?
Les propos de dirigeants de la FED au cours des derniers jours laissent penser que le taux directeur américain ne sera pas relevé dans un proche avenir du très bas niveau où il se situe actuellement. L'inflation semble relativement sous contrôle et l'économie américaine a toujours besoin de ce stimulus pour relancer l'emploi.
Un impact prévisible de cette orientation de la FED: un dollar américain qui continue sa chute face aux principales devises. Le dollar canadien pourrait ainsi atteindre la parité avec la devise américaine d'ici la fin de l'année. Du même souffle, il est probable que le prix du baril de pétrole se dirigera vers les $100 d'ici quelques mois. Finalement, le marché des actions profitera probablement de cet affaiblissement de la devise américaine au cours des prochaines semaines.
Si l'on s'intéresse aux actions américaines, ça se complique un peu: ce que l'on pourrait gagner d'un côté sur la montée de leurs cours, pourrait être perdu de l'autre côté par la chute de la valeur de la devise américaine dans laquelle elles se transigent.
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mercredi 4 novembre 2009
Investir dans Berkshire Hathaway: bonne ou mauvaise idée?
jeudi 29 octobre 2009
Inquiétudes réelles et futile correction des marchés...
jeudi 22 octobre 2009
Les leçons de l'investisseur: Le temps est le plus coûteux des frais de transaction
mercredi 21 octobre 2009
La sagesse n'attend pas le nombre des années...
Suggestion d'un blogue boursier québécois fort intéressant: Journal financier d'un "Y". Blogue d'un jeune investisseur, Pierre-Olivier Langevin, qui nous livre ses points de vue et réflexions sur l'investissement. Moi qui suis à l'occasion un investisseur improvisé et impulsif, j'admire la discipline intellectuelle de ce jeune blogueur qui démontre que la sagesse n'attend pas parfois le nombre des années.
Je ne saurais, encore une fois, trop vous recommander les blogues de deux autres investisseurs québécois dont les textes sont toujours percutants et très bien écrits: Dans la ligne de tir de Dominique Lamy et L'entrepreneur boursier de Philippe Rancourt.
Bravo à ces trois investisseurs autonomes pour leur contribution à la blogosphère financière!.
mardi 20 octobre 2009
Pardonnez-moi mon père...
Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
vendredi 16 octobre 2009
En prenant un café ensemble
Ce que vous pouvez lire sur ce blog ne sont que des commentaires sans prétention sur les marchés boursiers et les entreprises. Je ne suis pas un expert, je ne suis qu'un simple investisseur comme vous qui essaie de s'y retrouver dans cet univers complexe et en perpétuel mouvement.
Je sais que certains d'entre vous sont des lecteurs plus réguliers, d'une certaine façon, je vous considère un peu comme des amis. Mes propos sont donc l'équivalent de ceux que je tiendrais à un ami qui partage avec moi un intérêt pour ce domaine de l'activité humaine. C'est un peu comme si on prenait un café ensemble et qu'on s'échangeait des réflexions, encore une fois, sans prétention. Votre opinion vaut la mienne.
Puisque les marchés ont beaucoup progressé depuis la mi-mars, il est de plus en plus difficile de trouver des aubaines, des entreprises encore sous-évaluées. Le niveau de risque devient également plus élevé: pour plusieurs des titres suivants, il y a du pour et du contre. Sur le marché canadien, avec la hausse de la valeur du huard, les titres se font plus rares sur mon radar. En contrepartie, plus le dollar canadien monte, moins les titres sont dispendieux pour nous sur le marché américain.
Voici des titres qui attirent encore mon intention:
Marché canadien:
Groupe Jean Coutu (PJC.A) - $9.26
Marché US:
Masco Corporation (MAS-NYSE) - $13.73
Sprint Nextel Corp (S-NYSE) - $3.51
Regions Financial Corp (RF-NYSE) - $6.08
Maztec (MTZ-NYSE) - $11.84
Mirant (MIR-NYSE) - $16.46
Supervalu (SVU-NYSE) - $16.20
Xerox Corporation (XRX-NYSE) - $7.69
Valero Energy Corp (VLO-NYSE) - $20.15
Marché européen:
Wolseley PLC (WOSCY-OTC) - $2.45
ArcelorMittal (MT-NYSE) - $40.94
Marché asiatique:
Siliconware Precision Industries Co (SPIL-NYSE) - $7.69
Satyam Computer Services Ltd (SAY-NYSE) - $6.52
Mise en garde: ce n'est que mon point de vue de simple investisseur, à vous d'y regarder de plus près ou à vous adresser à un conseiller financier si ces titres vous intéressent. Les dividendes des titres américains ou de type ADR ont un traitement fiscal différent de ceux des compagnies canadiennes. Il faut s'informer avant d'investir!
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jeudi 8 octobre 2009
Site offrant des statistiques détaillées et un outil de triage intéressant: MSN Money
Une fois par mois environ, je publie une chronique intitulée En prenant un café ensemble, j'identifie alors les titres qui m'apparaissent être intéressants pour l'investisseur autonome. Cette semaine, je devrais publier cette chronique, je dois avouer qu'avec la remontée spectaculaire des marchés depuis la mi-mars, j'ai de plus en plus de difficulté à identifier des "aubaines".
Les écarts entre les cours des titres et la valeur réelle des entreprises sont de plus en plus minces: plusieurs titres devraient continuer leur remontée au cours des prochains mois mais de façon nettement moins rapide, la période de rattrapage accélérée me semble tirer à sa fin.
Dans cet exercice de recherche de trésors oubliés, j'ai redécouvert un site qui offre à l'investisseur autonome des outils pratiques pour fouiller parmi les milliers de titres disponibles: MSN Money, plus spécifiquement sa section Investing. Ce site est particulièrement utile pour le triage des titres américains, il permet de donner une première évaluation de leur qualité. J'apprécie comment les informations financières sont présentées pour chacune des entreprises, avec entre autres des données pour l'ensemble de la dernière décennie: financial results/statements/10 Year Summary.
Autre aspect intéressant, la cote attribuée à chaque titre en fonction du cumul de différentes variables: StockScouter (pointage de 1 à 10). Il est possible également d'avoir une liste de toutes les entreprises par pointages accordés (ex. les 10/10). Il ne faut pas utiliser ce pointage de façon mécanique, ce système statistique peut être trompeur, il faut aller par la suite plus loin que les chiffres et chercher des éléments qualitatifs, mais ça permet tout de même d'identifier des entreprises qui à première vue sont dans un bon état statistique et qui méritent ainsi d'être analysées davantage.
La version canadienne de MSN Money n'offre pas le StockScouter mais n'est pas sans intérêt pour autant, en particulier pour ce qui est de la présentation des résultats financiers pour les dix dernières années (financial results/statements/10 Year Summary), qui donne une vision intéressante des performances passées de l'entreprise et de leur stabilité au fil des ans..
mercredi 7 octobre 2009
Produits électroniques: désuétude rapide et baisse inévitable des prix
samedi 3 octobre 2009
Investir dans la croissance de l'économie brésilienne?
vendredi 2 octobre 2009
Que nous réserve le dernier trimestre de 2009?
jeudi 1 octobre 2009
Cisco Systems achète Tandberg: plus ça change, plus c'est pareil...
Le plus grand fabricant d'équipements de télécommunication au monde, Cisco Systems (CSCO-Nasdaq, $23.52), a annoncé ce matin qu'il faisait l'acquisition pour la somme de 3 milliards de USD (2,06 milliards d’euros) de la société norvégienne Tandberg, spécialisée dans les systèmes de communications vidéos. Déjà, certains s'attendent à ce qu'une offre d'achat soit déposée par une autre entreprise, ce qui forcerait Cisco à relever son coût d'acquisition.
Avec Cisco, plus ça change, plus c'est pareil: l'entreprise profite de sa position dominante et de son solide bilan financier pour bouffer régulièrement des entreprises et élargir sa position dans le secteur des équipements de télécommunication. Voir ici: la liste des acquisitions de Cisco Systems depuis 2000.
Cette stratégie d'acquisitions systématiques peut sembler intéressante pour les actionnaires, ne permet-elle pas à Cisco de consolider sa domination? Mais est-elle vraiment profitable pour le simple actionnaire? Constatez: le titre se retrouve aujourd'hui pratiquement au même niveau qu'au printemps 2001, alors qu'il venait pourtant de descendre de son nuage ($80) où l'avait fait monter la bulle technologique à l'arrivée du millénaire. Donc, si vous avez investie dans Cisco au début 2001, malgré la solide rentabilité de l'entreprise, non seulement la valeur de vos actions n'a pas progressée, mais on ne vous a pas payé depuis le moindre sous de dividende!
Voyez-vous, Cisco Systems c'est le power trip de dirigeants pour qui l'intérêt de l'actionnaire n'existe pas vraiment. Alors que les gestionnaires de l'entreprise et les membres du conseil d'administration se gavent généreusement tant au niveau de la rémunération que des stock options, jamais ils n'ont envisagé un instant de retourner un dividende aux actionnaires à partir des généreux bénéfices accumulés au fil des ans. Après s'être gavés, ils préfèrent dilapider les bénéfices dans des acquisitions coûteuses et parfois douteuses qui élargissent les tentacules de l'empire et donnent l'impression d'une stratégie d'entreprise cohérente. On n'invite cependant jamais l'actionnaire à la table de ce festin perpétuel. C'est la philosophie partagée par de nombreuses entreprises technos sur le Nasdaq: se rémunérer généreusement, grossir à tout prix, et surtout, ne jamais rien retourner aux actionnaires!
Ce type d'entreprises, je les laisse à d'autres...
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mercredi 30 septembre 2009
Les rêves irréalistes des titres conceptuels
Vous connaissez l'expression titres conceptuels? Ce sont les titres de ces sociétés qui, dans des secteurs tels la biotechnologie ou les mines, sont des projets en devenir... Ces entreprises n'ont pas de revenus significatifs, pas de production prévue avant longtemps et pas de financement récurent, elles vivent de la somme générée lors de l'émission initiale de leurs actions. Lorsque vous achetez ces titres, vous achetez l'espoir qu'un médicament prometteur sortira de leurs laboratoires ou que leurs recherches géologiques révéleront d'importantes ressources minières. C'est ce que j'appelle, la loto-investissement.
Beaucoup d'investisseurs autonomes qui s'aventurent du côté de ces titres conceptuels ne s'arrêtent pas à un petit détail, pourtant très important: le nombre d'actions en circulation. Ils achètent sans savoir en combien de petits morceaux sera divisé cet éventuel trésor que ces entreprises promettent de trouver un jour. Certaines de ces entreprises, avant même d'avoir généré le moindre revenu significatif, et encore moins, le moindre profit, peuvent avoir déjà émis 50, 100 ou 200 millions d'actions!
J'invite l'investisseur autonome tenté par ces placements spéculatifs à faire un petit calcul: essayer d'évaluer le volume de revenus éventuels que devra générer l'entreprise pour que le ratio prix de l'action/revenu annuel par action soit de 1.0, c'est-à-dire que pour chaque action, l'entreprise devra parvenir à générer une vente équivalente au coût de cette action. Par exemple, un titre qui se vend $1 l'action et où l'on compte 200 millions d'actions en circulation, devra générer un revenu annuel de 200 millions de dollars pour atteindre ce ratio.
Ce n'est que le point de départ, si l'entreprise atteint éventuellement ce très raisonnable ratio prix de l'action/revenu annuel par action de 1.0, cela ne signifie pas pour autant qu'elle devient un placement rentable: selon moi, pour l'être, il faudrait qu'elle génère également un bénéfice net par action d'au moins 10%, étant donné le niveau de risque associé à ce type investissement. Faites le calcul et vous verrez que souvent certains rêves des titres conceptuels sont totalement irréalistes!
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